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Des chemins et des hommes de mohamed rebah. Lettre-préface d’ahmed akkache

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  • Des chemins et des hommes de mohamed rebah. Lettre-préface d’ahmed akkache

    Rédigé par Polygone étoilé
    En dépit des séquelles douloureuses de l’attentat terroriste dont il a été victime il y a quelques années, et de la lourde et pénible période de rééducation, Mohamed Rebah a réussi à reprendre la plume pour nous présenter aujourd’hui un ouvrage original et d’une valeur historique incontestable.

    A l’origine pourtant, l’auteur, homme de culture et de conviction, n’avait nullement l’intention d’écrire un ouvrage historique. Son ambition, modeste et légitime, était simplement de réhabiliter son frère ainé, Nour Eddine, militant admirable, tombé au champ d’honneur dans les premières années de la guerre de libération nationale, héros oublié comme tant d’autres qu’on ne célèbre plus aujourd’hui que d’une façon anonyme lors des commémorations officielles.

    Cependant, au fur et à mesure qu’il recueillait les témoignages et rassemblait les documents et les références d’archives, avec l’aide de ses frères Abdeltif et M’hamed, l’auteur s’apercevait que le parcours de Nour-Eddine se croisait très souvent avec les itinéraires d’autres algériens valeureux au point de se confondre parfois avec eux ou de les accompagner une partie du chemin. Il a conçu alors l’idée de présenter en même temps d’autres personnages de l’histoire du pays. Mais qui choisir ? Il y en avait tant. D’ailleurs au moment même où son frère arrosait de son sang les pentes rocheuses du djebel Béni Salah, certains de ses amis tombaient victimes de la cruauté féroce du colonialisme français.

    D’abord, son ancien compagnon de lycée Taleb Abderrahmane, fils authentique de la Casbah d’Alger, jeune et brillant chimiste, condamné à mort et décapité dans la cour même de la prison de Serkadji où l’appareil infâme de la guillotine avait été introduit pendant la nuit.

    Le second cas est celui de Omar Djeghri, lui aussi âgé de vingt ans et lui aussi militant de la jeunesse démocratiques (UJDA), à Constantine. Venu à Alger pour une mission de liaison, il avait été arrêté par les parachutistes du Premier R.E.P et torturé à mort dans les caves de la Villa Sésini où il avait fini par succomber, ajoutant son nom à celui de milliers de « disparus » de la Bataille d’Alger.

    Destin tragique que celui de ces trois jeunes gens, unis dans la mort comme ils l’avaient été dans la vie.

    Nour-Eddine, Abderrahmane, Omar, symbole d’une jeunesse ardente et généreuse, imprégnée du patriotisme et du courage de ses ancêtres. Mohamed Rebah aurait certainement aimé réaliser une trilogie en l’honneur de ces trois héros. Malheureusement les documents de références n’existent pas, et la plupart des témoins de l’époque se sont éteints. Il existe certes des stocks d’archives concernant la guerre de libération, tant en France qu’en Algérie. Mais personne jusqu’ici, d’un côté comme de l’autre de la méditerranée ne semble pressé d’ouvrir ces archives à la curiosité impatiente des chercheurs (et du public).

    Or, l’auteur sait très bien qu’un individu n’est rien s’il n’est pas porté par le mouvement de la société dans laquelle il vit. Force est donc de replacer Nour-Eddine et ses amis dans l’histoire et les luttes populaires de leur pays. Il lui fallait trouver en quelque sorte « un témoin du siècle », un homme capable de raconter les espoirs, les combats et les sacrifices de toute une génération.

    Cet homme, il a fini par le trouver. Ce n’était pas seulement un témoin mais, comme il le dit lui-même, un homme hors du commun, véritable acteur dans les évènements qui ont marqué l’histoire de l’Algérie dans la seconde partie du dernier siècle.

    Cet homme s’appelait Mustapha Saadoun. Il est mort il y a quelque mois à Cherchell, dans la ville même où il est né, il y a quatre vingt dix ans, après avoir survécu à toutes les prisons, à tout les complots, à tous les combats, et en portant haut et ferme ses idéaux de justice et de liberté.

    Cet homme il l’a écouté pendant des heures avec passion, non seulement pour parler de son frère Nour-Eddine, mais pour évoquer aussi l’itinéraire remarquable de Mustapha, dont la modestie n’avait d’égale que la grandeur cachée et la simplicité.

    Mustapha, Nour-Eddine ! J’ai eu personnellement la chance de les connaitre tous les deux, de les accompagner de longues années durant leur vie militaire, d’écouter parfois les confidences. Ils étaient à la fois différents et semblables. Mais leurs différences mêmes les rendaient complémentaires dans l’action.

    Ainsi la sagesse prudente et réfléchie de l’aîné valorisait la fougue juvénile du second et donnait aux équipes qu’ils constituaient une efficacité remarquable. Mais ils étaient semblables aussi par leur rêves, ceux d’une Algérie libre, d’une vie meilleure pour ceux qui travaillent, d’un monde plus juste et plus humain.

    Tous les deux ont adhéré au parti communiste algérien qu’ils estimaient le plus apte à réaliser ces rêves. Ils ont connu certes des moments de joie intense et même d’exaltation, mais aussi des moments de déception et de tristesse. Ils ont appris en particulier que les hommes ne sont pas tous bons et généreux comme le pensait jadis Jean-Jacques Rousseau, mais qu’il y a souvent parmi eux des gens égoïstes et méchants.

    Ils ont compris aussi que les plus hauts dirigeants, les zaïms, les leaders ne sont que des êtres humains qui peuvent se tromper, avoir des faiblesses, parfois même faire passer leur intérêt personnel avant les intérêts collectifs qu’ils sont sensés défendre.

    C’est ce qui les amenés à rejeter tout ce qui peut relever du culte de la personnalité pour prôner la direction collective à tous les niveaux, pour encourager les militants et les citoyens à parler, à dire leurs avis, à participer à la gestion des affaires de leur organisation, c'est-à-dire à l’exercice de la démocratie dans la vie politique et sociale. Ce qui ne les empêchait nullement de rester profondément attachés à leurs convictions et aux principes de leur Parti. Jamais en tout cas, malgré les immenses difficultés rencontrées, ils n’ont désespéré.

    Les obstacles, disaient-ils, sont fait pour etre surmontés. Jamais ils n’ont remis en cause l’existence indispensable des partis politiques et des organisations de toutes natures nécessaires, selon eux, pour préparer le peuple et ses diverses catégories sociales à la lutte de libération. Jamais ils n’ont renié leur idéal de liberté et de justice, même lorsque, devenus membres de l’ALN et du FLN, ils apprenaient que plusieurs de leurs anciens camarades de parti, ayant rejoints le maquis dans des régions éloignées, étaient victimes de mauvais traitements et parfois même assassinés par certaines chefs locaux sectaires, d’esprit étroit et d’un comportement contraire aux intérêts de la révolution.

    Mustapha et Nour-Eddine ont toujours été d’ardents partisans de l’Union nationale, considérée comme une condition essentielle de la lutte pour l’indépendance. Non pas une union artificielle calquée sur l’ancien système soviétique d’un parti unique, éliminant toute autre forme d’organisation, d’expression ou de critique pour assurer son hégémonie sur le pays (et ses richesses).

    Ce qu’ils voudraient par contre, c’est une union de combat, un front commun de lutte où chaque organisation garde sa personnalité et contribue à la réalisation des objectifs communs librement décidés par tous. L’un et l’autre ont d’ailleurs participé à la création du premier grand rassemblement national algérien sous la forme du Front pour la Défense et le respect des Libertés (FADRL, 1951), avec la participation de tous les partis nationaux : MTLD, UDMA, PCA, auxquels se sont joints les syndicats ouvriers, les Oulamas, et même des chrétiens progressistes. Ce rassemblement a été jugé par le gouvernement général de l’Algérie, Roger Léonard, tellement inquiétant qu’il a immédiatement alerté le gouvernement Français en expliquant que ce Front mettait en danger la domination française en Algérie. Avec la même préoccupation, Mustapha et Nour-Eddine ont réussi à créer dés 1952 le Front national de la Jeunesse avec la participation de l’UJDA, de la JUDMA, des Scouts Musulmans, des comités d’étudiants et d’autres organisations de jeune à caractère sportif ou culturel.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Cependant malgré l’importance de ses réalisations, nos amis ne semblaient pas entièrement satisfaits. Pourquoi ?

    Nour-Eddine répond aussitôt :

    « Le Front ne doit pas se limiter à des réunions de chefs, au sommet, mais au contraire agir et organiser des actions communes à la base. L’union, c’est l’action qui la rend efficace et pas seulement les palabres et les échanges de points de vues. Or la plupart des dirigeants nationalistes refusent de faire participer leurs militants aux actions communes… »

    Mustapha précise de son côté : « diffuser un tract, préparer un meeting, organiser une manifestation de rue, soutenir des ouvriers grévistes, ce sont là des actions quotidiennes qui permettent de préparer le peuple aux grands combats politiques, y compris l’étape de la lutte armée, qui est le plus haut niveau de la lutte politique. »

    Ainsi, sans avoir jamais lu Clausewitz nos amis rejoignaient tous les deux la conclusion du grand stratège allemand : « la guerre n’est que la continuation de la politique avec d’autres moyens ».

    Nour-Eddine, quel garçon merveilleux ! Plus d’un demi-siècle après sa disparition, j’entends encore son rire chaleureux et franc. Débordant d’entrain, toujours en mouvement, capable de passer d’une activité à une autre avec une facilité déconcertante.

    Je me souviens l’avoir vu au Festival Mondial de la Jeunesse à Berlin, participer le matin à une épreuve sportive avec les jeunes allemands puis aller à la rencontre du grand poète turc Nazim Hikmet, qui venait d’être libéré après de longues années de prison dans son pays. L’après-midi, il animait un spectacle organisé en commun par la délégation algérienne et un groupe de jeunes latino-américains parmi lesquels il s’est taillé un franc succès en interprétant lui-même sa chanson préféré : ya bnet el Stif (ô filles de Sétif).

    Mais le moment le plus fort de cette journée mémorable était encore à venir. Après le repas du soir une rencontre fraternelle entre Algériens et Vietnamiens, dont certains combattants venus directement des maquis en guerre de leur pays.

    D’abord une légère déception, due à notre imagination enflammée : nous nous attendions à voir des héros de légende, capables de terrasser l’armée française malgré ses canons, ses avions et ses chars. Or, nous avons vu arriver des hommes plutôt précis et presque frêles dans des vêtements parfois trop larges. Mais la déception n’allait pas durer bien longtemps, car, derrière le sourire continuel des visages et la douceur des gestes, il y avait l’acier :

    « Nous battrons les troupes françaises, disaient-ils avec simplicité, parce que notre cause est juste et que tout le peuple du Viet Nam nous soutient ».

    Pas de discours inutiles, pas de temps perdu, mais des problèmes pratiques à régler :

    « Il y a dans mon secteur, nous dit l’un d’eux, beaucoup de soldats algériens utilisés par les troupes coloniales. Nous faisons un grand travail politique dans leur direction. Pouvez-vous nous aider en rédigeant un appel en langue arabe à leur intention ? ».

    Nour-Eddine avait déjà bondi. Il n’avait pris aucun moment de repos durant la journée, mais il partit aussitôt, en pleine nuit, à la recherche de délégués algériens lettrés en arabe capables de rédiger avec lui un appel simple et compréhensible.

    « Vous l’aurez dés demain », dit-il à nos invités. Et il tint parole.



    Mustapha n’aimait pas les discours. Il ne parlait d’ailleurs jamais dans une grande réunion publique. Mais quel art inné de la communication quand il s’agissait de convaincre de petits groupes de jeunes ou des « halqat » de paysans ou d’ouvriers grévistes. Je l’ai vu ainsi expliquer notre politique d’union anticolonialiste dans certains douars du Chéliff. Il avait ramassé auparavant dans les champs alentour quelques roseaux et des tiges d’osier qu’il rassembla et attacha solidement avec un lacet.

    « Vous voyez cette gerbe, disait-il, elle est solide et même le plus fort d’entre nous ne pourra pas la briser. Mais si je prends un roseau seul (et il joignit le geste à la parole) même un enfant pourrait le casser facilement. Si nous somme unis comme cette gerbe, nous serons forts, mais si le colonialisme parvient à nous diviser, il pourra nous briser les uns après les autres ».

    Les assistant hochaient la tête et souriaient en signe d’approbation.

    Deux ou trois jours plus tard nous étions à Ténès, sur la place du marché. Beaucoup de monde, mais aussi un camion militaire, complètement recouvert d’une bâche verte et d’une affiche portant l’inscription « engagez-vous ». C’était une équipe de recruteurs pour le Viet Nam. Un adjudant français pour commander et trois soldats algériens pour faire les saltimbanques avec tambour et ghaïta, mais surtout avec promesses démagogiques : voyage de rêve, argent abondant, filles faciles, etc. De quoi appâter n’importe quel jeune dégoûté par la misère et le chômage.

    On voyait d’ailleurs de notre place quelques jeunes gens qui se présentaient et grimpaient dans le camion pour aller signer leur engagement à la caserne.

    Mustapha était furieux :

    « Pendant que nous parlions aux gens ici, leurs enfants sont en train d’être enrôlés là bas. Je ne peux pas supporter ça ».

    Il partit aussitôt, mais quelques minutes plus tard, on entendit un grand brouhaha, des cris, des huées et un important mouvement de foule se produisit en direction du camion, qui fut entouré de tous les côtés par des manifestants. On vit alors briller la lame d’un couteau sorti on ne sait où, mais qui s’enfonça dans la toile du véhicule et la déchira sur plusieurs mètres.

    Descendez, descendez ! Criait-on de toutes parts. On vit alors les jeunes « volontaires », qui commençaient déjà sans doute à regretter leur geste, sauter l’un après l’autre, sous les applaudissements, et se perdre dans la foule. Les recruteurs, penauds, remontaient dans leur véhicule et s’empressaient de fuir sous les huées.

    « Huit soldats de moins pour la guerre du Viet Nam…c’est un acte révolutionnaire ! », cria un manifestant.

    Ah ! Ce Mustapha, quel magnifique homme de terrain. Discret, efficace, il symbolisait bien cette qualité de « levain du peuple » que le Cheikh Abdelhamid Benbadis décernait en son temps aux militants communistes.

    1950 : Le milieu du siècle. Une période extraordinaire où tout semblait possible. Les grands pays d’Asie (Inde, Pakistan, Indonésie…) avaient acquis leur indépendance. L’armée populaire chinoise libérait à marches forcées son immense pays. La guerre de Corée stoppait net l’expansionnisme hégémoniste américain. Le peuple vietnamien, sous la direction de son Front de libération (vietminh) portait des coups décisifs à l’armée impérialiste française. Déjà, encouragés par cet exemple, les premiers maquis se constituaient dans l’Atlas marocain et de l’autre côté de nos frontières dans les montagnes de Gafsa avec Tahar Lassoued. En Egypte, le roi Farouk est renversé et les « officiers libres » prennent le pouvoir ?

    Curieusement seule l’Algérie, pourtant terre de résistance et d’insurrections reste muette.

    C’est quelle est plongée dans une crise politique sans précédent : divergence, conflits, luttes fratricides. Le FADRL qui avait suscité tant d’espoirs, se disloque en 1953, de même que le Front national de la jeunesse.

    Ferhat Abbas et ses amis de l’UDMA sont désemparés par leur échec complet de leur politique de réformiste et ne présentent aucune solution de rechange, sauf l’espoir (vain) d'une acceptation par la France de négociations avec les trois pays du Maghreb pour de nouveaux statuts politiques.

    Les communistes qui n’avancent que lentement dans leur politique d’algérianisation, pourtant recommandée depuis longtemps par le Komintern, sont paralysées par les pesanteurs de la composante européenne de leur parti, en majorité réticente à l’égard de l’idée de nation algérienne et d’indépendance. Certains cadres commencent à évoquer la possibilité d’un recours à la lutte armée mais ils sont désavoués par la direction du parti qui estime nécessaire de poursuivre son action légale le plus longtemps possible.

    Au MTLD, c’est une véritable fracture politique qui oppose désormais les partisans de Messali Hadj aux responsables du comité central du parti. Les premiers veulent donner les pleins pouvoirs à leur chef. Les seconds ont le mérite de présenter un programme cohérent mais persistent à coopérer avec la fraction « libérale » de l’administration française. La lutte entre les deux tendances s’approfondit vers la tenue de deux congrès opposés en Belgique et en Algérie. C’est alors qu’apparait un troisième courant de jeunes partisans de la lutte armée qui essaient de réunifier les rangs, sans succès. C’est le Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action (CRUA).

    Les oppositions vont s’aggraver vers 1954 au moment de la victoire vietnamienne de Dien Bien Phu qui est accueillie avec enthousiasme dans toutes les régions d’Algérie. Les rangs des partisans de la lutte armés s’accroissent. Les uns pensent que cette forme de lutte exige une bonne préparation politique, organisationnelle et militaire et qu’il faut par conséquent du temps. Les autres estiment qu’il faut profiter de l’affaiblissement de l’armée française et passer vite à l’action. Ce sont ces derniers qui ont prévalu. Le déclenchement de l’insurrection armée le 1er Novembre 1954 marque le début d’une grande épopée historique car le peuple algérien était en avance sur ses dirigeants.

    « Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine », écrivait jadis Mao Tsé Toung. Ici les étincelles du 1er Novembre ont allumé progressivement un immense incendie qui n’a pris fin qu’en 1962, dans les chants et les fêtes de l’indépendance.

    Mais pour en arriver là, combien de Mustapha et de Nour-Eddine, combien de Mohamed, de Larbi, de Mourad se sont sacrifiés…Ne les oublions pas …

    A la veille de son départ pour la région du Nord Constantinois où il allait trouver une mort héroïque à l’issue d’une bataille sanglante contre les forces coloniales, Mourad Didouche avait adressé une ultime recommandation à ses compatriotes : « Si nous tombons, défendez nos mémoires ».



    C’est précisément ce que l’auteur du présent ouvrage s’est efforcé de faire, avec beaucoup de simplicité et de talent.





    Alger, 9 août 2009
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Article que je trouve très intéressant. Il nous informe sous forme succincte, des aléas et aussi des dynamismes de la révolution de libération, de la nécessité de respecter le pluralisme et aussi de l'union de tous. Comme le dit l'article, des archives de la guerre de libération restent inexploités. Vous m'avez fait connaître un peu plus ce militant Rebah et son livre. J'essayerai au plutôt de le chercher dans les librairies d'Oran et le lire. Merci.

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