Donald Trump et Joe Biden se sont affrontés jeudi soir à Nashville lors d’un débat à la tonalité plutôt respectueuse mais qui ne devrait pas profondément changer la dynamique à moins de deux semaines du scrutin. Leur discussion a plus que jamais laissé entrevoir deux facettes des États-Unis, notamment sur la gestion de la crise du Covid-19.
“Si le ton du débat de jeudi était plus calme” que lors de la première rencontre entre les deux candidats, “leurs désaccords sur le fond et leurs deux visions n’auraient pas pu être plus divergents”, résume le New York Times. Pour le quotidien américain, la discussion d’une heure trente organisée jeudi soir entre les deux candidats à la présidentielle Joe Biden et Donald Trump a fait apparaître “deux visions diamétralement opposées de l’Amérique”.
C’est tout particulièrement “lorsque la question du Covid-19, qui a ravagé le pays et fait sombrer l’économie, a été abordée” que “les différences entre les deux candidats sont apparues le plus nettement : l’un disait noir, l’autre blanc, c’était le jour et la nuit, le conte de fées contre le rapport d’autopsie”, remarque le Los Angeles Times.
Apprendre “à vivre” ou “à mourir” avec le Covid
À la traîne dans les sondages, le président américain a accusé son rival de vouloir “reconfiner” le pays en raison du Covid-19, au détriment de l’économie. Il faut que “nous apprenions à vivre avec” le coronavirus, a lancé Donald Trump, fataliste. Avec lui, “les gens apprennent surtout à mourir”, lui a rétorqué son adversaire démocrate, en prédisant aux Américains “un hiver sombre” pour le pays le plus endeuillé du monde, avec plus de 222 000 décès dus au coronavirus. En “aiguisant” son argumentation sur le Covid-19, Joe Biden a décoché “un de ses commentaires les plus cinglants à l’encontre du bilan de Trump sur le Covid”, estime le Washington Post.
“Les gens continuent de mourir. Et Trump continue de mentir”, estime de son côté le magazine Mother Jones.
Après le thème du coronavirus, les échanges entre Trump et Biden ont basculé dans des accusations mutuelles de liens inadéquats avec des pays étrangers. Le président républicain a notamment réitéré ses accusations selon lesquelles l’ancien vice-président et son fils Hunter ont eu des pratiques déloyales en Chine et en Ukraine. Aucun élément de preuve n’a pu être apporté pour étayer ces accusations, que Joe Biden dément.
La performance de Trump “pas assez bonne pour changer le cours de la campagne”
L’ancien vice-président d’Obama a aussi pris un risque en assurant que s’il était élu il se “détournerai[t] progressivement de l’industrie pétrolière”. “C’est une sacrée déclaration”, s’est moqué le républicain. “Vous vous souviendrez de ça, le Texas ?, l’Ohio ?, la Pennsylvanie ?”, a lancé Donald Trump en direction des électeurs de ces États clés, où Joe Biden apparaît en mesure de disputer la victoire au milliardaire républicain.
“Pendant ce débat final, Trump a réussi à maintenir Biden sur la défensive. Il a beaucoup menti, bien sûr”, mais il a aussi “soulevé beaucoup de questions sur Biden, qui n’a pas réfuté ses accusations assez énergiquement”, note le Boston Globe. “Aussi bonne que fût sa performance, elle ne le fut probablement pas assez pour changer le cours de la campagne. Cela signifie-t-il qu’il ne perdra peut-être pas des États républicains comme le Texas ? Certainement. Cela signifie-t-il qu’il est maintenant sur la bonne voie pour remporter les 270 voix du collège électoral ? Non”, conclut le quotidien de la côte Est.
Source: courrier international
“Si le ton du débat de jeudi était plus calme” que lors de la première rencontre entre les deux candidats, “leurs désaccords sur le fond et leurs deux visions n’auraient pas pu être plus divergents”, résume le New York Times. Pour le quotidien américain, la discussion d’une heure trente organisée jeudi soir entre les deux candidats à la présidentielle Joe Biden et Donald Trump a fait apparaître “deux visions diamétralement opposées de l’Amérique”.
C’est tout particulièrement “lorsque la question du Covid-19, qui a ravagé le pays et fait sombrer l’économie, a été abordée” que “les différences entre les deux candidats sont apparues le plus nettement : l’un disait noir, l’autre blanc, c’était le jour et la nuit, le conte de fées contre le rapport d’autopsie”, remarque le Los Angeles Times.
Apprendre “à vivre” ou “à mourir” avec le Covid
À la traîne dans les sondages, le président américain a accusé son rival de vouloir “reconfiner” le pays en raison du Covid-19, au détriment de l’économie. Il faut que “nous apprenions à vivre avec” le coronavirus, a lancé Donald Trump, fataliste. Avec lui, “les gens apprennent surtout à mourir”, lui a rétorqué son adversaire démocrate, en prédisant aux Américains “un hiver sombre” pour le pays le plus endeuillé du monde, avec plus de 222 000 décès dus au coronavirus. En “aiguisant” son argumentation sur le Covid-19, Joe Biden a décoché “un de ses commentaires les plus cinglants à l’encontre du bilan de Trump sur le Covid”, estime le Washington Post.
“Les gens continuent de mourir. Et Trump continue de mentir”, estime de son côté le magazine Mother Jones.
Après le thème du coronavirus, les échanges entre Trump et Biden ont basculé dans des accusations mutuelles de liens inadéquats avec des pays étrangers. Le président républicain a notamment réitéré ses accusations selon lesquelles l’ancien vice-président et son fils Hunter ont eu des pratiques déloyales en Chine et en Ukraine. Aucun élément de preuve n’a pu être apporté pour étayer ces accusations, que Joe Biden dément.
La performance de Trump “pas assez bonne pour changer le cours de la campagne”
L’ancien vice-président d’Obama a aussi pris un risque en assurant que s’il était élu il se “détournerai[t] progressivement de l’industrie pétrolière”. “C’est une sacrée déclaration”, s’est moqué le républicain. “Vous vous souviendrez de ça, le Texas ?, l’Ohio ?, la Pennsylvanie ?”, a lancé Donald Trump en direction des électeurs de ces États clés, où Joe Biden apparaît en mesure de disputer la victoire au milliardaire républicain.
“Pendant ce débat final, Trump a réussi à maintenir Biden sur la défensive. Il a beaucoup menti, bien sûr”, mais il a aussi “soulevé beaucoup de questions sur Biden, qui n’a pas réfuté ses accusations assez énergiquement”, note le Boston Globe. “Aussi bonne que fût sa performance, elle ne le fut probablement pas assez pour changer le cours de la campagne. Cela signifie-t-il qu’il ne perdra peut-être pas des États républicains comme le Texas ? Certainement. Cela signifie-t-il qu’il est maintenant sur la bonne voie pour remporter les 270 voix du collège électoral ? Non”, conclut le quotidien de la côte Est.
Source: courrier international
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