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L’Algérie envisage de renforcer sa présence sur le marché américain

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  • L’Algérie envisage de renforcer sa présence sur le marché américain

    L’accès aux réserves à l’étranger comme nouvelle règle

    Chakib Khelil fixe, lors d’une conférence de presse à l’issue de la clôture du 15e congrès du GNL, les nouvelles conditions de partenariat avec les compagnies internationales.


    La Société nationale des hydrocarbures (Sonatrach) mettra l’accent dans ses relations de partenariat sur “l’accès aux réserves d’autres compagnies, le transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés”. C’est ce qu’a déclaré vendredi à Barcelone le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, lors d’une conférence de presse à l’issue du 15e Congrès international du gaz naturel liquéfié (GNL-15) de Barcelone.
    Plus précis, M. Chakib Khelil explique que “si l’Algérie cherchait il y a 20 ans des investissements pour développer ses réserves de gaz, aujourd’hui Sonatrach est une société qui a des activités dans le monde entier, qui est leader dans le secteur du gaz naturel liquéfie (GNL) et qui dispose de ressources financières”. Si des compagnies ont accès aux réserves de Sonatrach, celle-ci pourrait également avoir accès à leurs réserves dans d’autres pays. Du coup, “les nouveaux contrats pourraient inclure aussi un transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés”, annonce le ministre. “Ce sont ces points qui nous intéresseront le plus dans nos futures relations de partenariat”, a-t-il ajouté soulignant que l’Algérie “n’est pas intéressée par l’accélération de l’épuisement de ses réserves”.
    Et en termes de marché, Chakib Khelil évoque l’intérêt de l’Algérie à renforcer sa présence sur le marché des États-Unis, un marché qualifié “de très important, qui sera le plus grand consommateur de GNL dans les prochaines années”. Interrogé sur la renégociation des prix du gaz livré au groupe espagnol Gas Natural à travers le gazoduc GME, M. Chakib Khelil a indiqué que cette renégociation concerne deux contrats portant sur un volume de 9 milliards de m3 de gaz par an. “Dans le cadre de cette renégociation, prévue dans les contrats, nous avons demandé que les prix soient en adéquation avec le prix moyen du gaz vendu à d’autres compagnies de la péninsule ibérique. Nous espérons un accord satisfaisant pour les deux parties”, a précisé le ministre, relevant que “la renégociation a commencé il y a 2 ans et n’est liée à aucune autre question”. S’agissant du projet intégré de Gassi Touil, le ministre estime que le projet en question “est un symbole de l’ouverture économique de l’Algérie, puisqu’il confie pour la première fois à un consortium étranger (Repsol YPF et Gas Natural) un projet qui englobe toute la chaîne du GNL, de l’exploration à la liquéfaction”. Repsol et Gas Natural détiennent 80% dans l’usine de GNL devant être construite à Arzew et 65% dans l’exploitation du champ gazier. “J’espère que le projet sera achevé en 2009 comme les deux entreprises espagnoles s’y sont engagées, afin que le gouvernement algérien perçoive les revenus fiscaux qui lui sont dus, y compris par Sonatrach, et que la société nationale des hydrocarbures reçoive les quantités de GNL prévues et qui ont déjà fait l’objet de contrats avec des compagnies américaines”, souligne M. Khelil. Le ministre de l’Énergie écarte toute renégociation sur le projet. “On ne peut pas renégocier un projet qui a fait l’objet d’un appel d’offres car cela remettrait en question le principe de l’appel d’offres qui consiste en des conditions que le contractant s’engage à honorer”, estime-t-il.
    Le ministre rappelle que le projet avait fait l’objet d’un appel d’offres international, avec des conditions précises, et que “dans le cas où les deux entreprises ne seraient pas au rendez-vous en 2009, les contrats prévoient des compensations à la partie algérienne”. Au sujet de Medgaz, M. Khelil affirme que “Sonatrach a été le principal promoteur de ce projet et l’entreprise qui a consenti le plus d’efforts pour sa concrétisation”.
    Interrogé si Sonatrach pouvait céder plus que 10% de sa participation dans le capital de Medgaz à Gas Natural, le ministre estime que “la société algérienne doit maintenir dans ce projet stratégique une participation minimale de 25% qui lui permet de le préserver”. Pour autant, il n’exclut pas la possibilité que “d’autres compagnies espagnoles partenaires dans le projet soient rachetées par des entreprises qui pourraient avoir des objectifs différents”. À une question sur le mémorandum d’entente signé par Sonatrach et Gazprom, Chakib Khelil a indiqué que “ce mémorandum ne diffère en rien de ceux souscrits avec des compagnies comme Shell ou Statoil, et définit les domaines où les deux entreprises peuvent développer des projets communs”. Le 15e Congrès international du gaz naturel liquéfié (GNL-15) a pris fin vendredi soir à Barcelone lors d’une cérémonie au cours de laquelle l’Espagne a passé le témoin à l’Algérie qui organisera, en 2010, la 16e édition de cette réunion considérée comme la plus importante du secteur au niveau international. Un comité ad hoc est mis en place par la société nationale des hydrocarbures Sonatrach pour promouvoir cet événement


    Synthèse M. R.(LIBERTE)
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