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Ciment : l'Algérie parie sur l'exportation de son surplus de production estimé à 20 millions de tonnes

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  • Ciment : l'Algérie parie sur l'exportation de son surplus de production estimé à 20 millions de tonnes

    Par Rédaction AE - 23 octobre 2020 / 20 :31

    L’Algérie parie sur l’exportation de son surplus de production de ciment estimé à 20 millions de tonnes pour garantir des rentrées en devises évaluées à 900 millions de dollars.

    C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre du Commerce Kamel Rezig depuis la wilaya de Biskra où il donné le coup d’envoi de l’opération d’exportation d’une cargaison de 5.000 tonnes de ciment produit par l’entreprise de ciment « Silas » à Djemorah vers le Niger, rapporte l’agence officielle APS.

    Des potentiels industriels de plus de 40 millions de tonnes/an

    A cette occasion, Kamel Rezig a affirmé que « l’Algérie parie sur l’exportation d’un surplus de production de ciment, estimé à 20 millions de tonnes ». Selon le ministre, « l’Algérie dispose de potentiels industriels de plus de 40 millions de tonnes annuellement », soulignant que le pays » a besoin de 20 à 22 millions pour satisfaire des besoins locaux ».

    « Le surplus de production sera exporté et garantira, ainsi, une rentrée d’argent s’élevant à 900 millions USD », a-t-il fait savoir avant d’ajouter que « son département ministériel a déterminé 10 domaines de production au niveau national, dont l’exportation du ciment, comme stratégie au titre de l’année 2021 ».

    Une rencontre prochaine avec les opérateurs industriels dans le ciment

    « Les efforts fournis par les opérateurs économiques et industriels dans le ciment méritent d’être encouragés », a ajouté M. Rezig qui a exhorté ces mêmes opérateurs « à augmenter le volume de la production destinée à l’exportation », en les assurant de l’ouverture, à cet effet, des frontières terrestres et maritimes, ainsi que de toute l’aide et de tout l’accompagnement qui leur seront fournis.

    Annonçant, dans ce contexte, » la tenue, durant la semaine prochaine, d’une rencontre au niveau du ministère avec les opérateurs industriels dans le ciment, dans l’objectif de déterminer les obstacles, ainsi que les voies à même d’exploiter les marchés mondiaux et d’y accéder avec le label made in Algeria », M. Rezig a appelé ces opérateurs à l’union et à la coordination entre eux.

  • #2
    Le ciment est une valeur sûre des produits algeriens exportés

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    • #3
      Beaucoup d'effet d'annonce pour des exportations hors hydrocarbures très très faible, ce sont les mêmes annonces que par le passé pour Condor et compagnie.

      Les exportations hors hydrocarbures sont en baisse entre 2018 et 2019.

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      • #4
        Le ciment est une valeur sûre des produits algeriens exportés
        Il n'y a qu'un algérien pour penser que le ciment,ou le rond,est une valeur sûre pour ses exportations.
        Un surplus de production en ciment n'a jamais été une bonne nouvelle,il veut tout simplement signifier une crise dans le secteur du bâtiment dans le pays producteurs.

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        • #5
          Tu te trompes comme toujours, les besoins de l’algerie sont de 20 à 22millions de tonnes, et elle a la capacité d’en produire 40 millions de tonnes, faites le calcul.

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          • #6
            Encore une fois, une trouvaille des bac moins 10 algériens, les entreprises profitables dans le ciment construisent sur place, l'exportation algérienne est soit non profitable soit subventionnée donc plus vous exporter plus vous perdez d'argent besseha

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            • #7
              L' avenir est dans l' exportation de produits fini ou transformé en Afrique par leurs manque d' industries

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              • #8
                Mardi, 20 octobre 2020 : Une cargaison de 240.000 mètres carrés de plaques de plâtres standards ignifuges (résistantes au feu) et hydrofuges (résistantes à l'humidité) vient d’être exportée vers le Maroc, a indiqué mardi la Société "Knauf Algérie", dans un communiqué. Au titre de cette opération, la Société "Knauf Algérie" annonce la reprise des exportations de plaques de plâtres suite à l'achèvement du projet d'extension de l'usine de production implantée dans la commune de Hassiane Toual dans la wilaya d'Oran, a-t-on indiqué. L'opération d'exportation des produits de la Société "Knauf Algérie, qui n’est pas la première, sera suivie d’autres opérations d'envergure vers tous les marchés africains, a-t-on fait savoir dans le communiqué qui met en avant la haute qualité des produits "Knauf Algérie" au service de la construction durable.
                ----------------------------------------------------
                Dimanche 18 octobre 2020: Le complexe sidérurgique "Tosyali" de Bettioua (Oran) a exporté 18.000 tonnes de rond à béton et 400 autres tonnes de fils de fer vers le Canada, a-t-on appris dimanche auprès de la cellule de communication de ce complexe.
                Dernière modification par MEC213, 24 octobre 2020, 08h54.

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                • #9
                  il n'y a qu'un algérien pour penser que le ciment,ou le rond,est une valeur sûre pour ses exportations.
                  et inversement pour un marocain....un pays qui ne produit rien... et un pays qui n'arrive pas à exporter......il y a léger décalage.

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                  • #10
                    Kamel Rezig a affirmé que « l’Algérie parie sur l’exportation d’un surplus de production de ciment, estimé à 20 millions de tonnes »
                    Vous ne l'avez pas viré celui-là ?

                    Il dit n'importe quoi parce qu'il de notoriété mondiale que le ciment s'exporte mal (le Maroc en sait quelque chose).

                    Les arguments des responsables de l’industrie assurant que l’Algérie va se tourner vers l’exportation du ciment n’est que de l’esbroufe. Elwatan, juin 2019 (déjà!).

                    ""Ce que Bouchouareb fera au ministère de l’Industrie est incroyable. Notamment pour la filière du ciment. Sans stratégie ni vision, Abdessalem Bouchouareb décida d’investir massivement dans la production de ciment.

                    L’investissement dans ce secteur était une nécessité absolue pour le pays afin de subvenir aux besoins d’un secteur en développement, celui du bâtiment et des travaux publics.

                    Seulement, 5 ans après, l’Algérie se retrouve avec un nombre important d’usines de production de ciment et une offre qui a atteint 47,2 millions de tonnes alors que la demande ne dépasse pas 21 millions de tonnes. Une surproduction de 26,2 millions de tonnes.

                    .../...

                    Le problème n’est pas dans les capacités de production elles-mêmes, mais dans le fait qu’il n’existe pas de débouchés commerciaux pour le produit.

                    .../...

                    Les professionnels et les experts du secteur affirment que 95% de la production mondiale du ciment est consommée dans un rayon de 300 kilomètres. Mauvais augure pour cette filière industrielle. Selon nos sources, le ciment s’exporte mal.

                    Le ratio poids/valeur est l’un des plus faibles car au-delà de 300 kilomètres du lieu de sa production, les frais de logistique engendrés correspondent quasiment au prix de revient du ciment qui fluctue au niveau international entre 45 et 61 dollars la tonne.

                    Le marché méditerranéen étant saturé, le seul marché captif qui reste à l’Algérie est le marché de l’Afrique de l’Ouest avec un potentiel d’environ 17 millions de tonnes. Mais là aussi, c’est un marché qui n’est pas pérenne parce que les capacités de production sont en cours de réalisation dans cette région de l’Afrique.

                    Des experts soulignent que ce marché tournera lui aussi avec des capacités de production locales. Selon une expertise publiée par le journal Le Monde, des cimentiers s’installent déjà, entre autres, au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Ghana, en Guinée et Guinée-Bissau, au Liberia, au Mali, au Niger, au Nigeria, en Sierra Léone, au Togo, et au Sénégal.

                    Même la Mauritanie investit également dans la production du ciment. Comment placer la production algérienne sur cette partie du continent ? La production algérienne fait face à une compétition féroce sur ce marché ouest-africain. elwatan juin 2019
                    Dernière modification par hakimcasa, 24 octobre 2020, 12h27.

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                    • #11
                      Les commandes vont pleuvoir, la libye en face va tout dévorer!

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                      • #12
                        Ne compte pas trop sur la Libye. La Turquie qui est devenue l'un des principaux fournisseur de la Libye, exporte déjà du ciment en Libye.

                        "La Turquie peut s'emparer des parts de la Chine et de l'Italie dans le marché libyen (25%), pour augmenter ses exportations à 10 milliards de dollars à moyen terme.

                        "La Turquie exporte tout ce dont la Libye a besoin, pays en cours de restructuration. La Libye est aussi la porte d'entrée en Afrique." TRT
                        Il y a aussi la Tunisie qui a perdu le marché algérien et qui veut se repositionner sur le marché libyen pour écouler son excédent de 4 millions de tonnes de ciment.

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                        • #13
                          On parle ici d’un excedent de 20 millions de tonnes!

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                          • #14
                            Alors, reste tifariti en pleine construction! Si la turquie veut concurrencer l’algérie, elle est la bienvenue!
                            Je sais, hakim que cette remarque n’est pas de ton goût, mais c’était juste pour dire que le marché du ciment ne tarit pas, la concurrence est rude, c’est de bonne guerre, mais ne survivront que les plus forts. L’avenir nous le dira. Pour le moment l’algérie vend son ciment un peu partout ds le monde et continuera de le faire.

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                            • #15
                              Voici un article du mois de février passé pour illustrer un peu le developpement de l’exportation du ciment en algérie
                              Exportations hors hydrocarbures : Le ciment en tête avec plus de 60 millions de dollars
                              Par Feriel Nourine - 23 février 2020

                              Les exportations algériennes de ciment ne cessent de gagner en volume, plaçant cette filière au-devant des ventes hors hydrocarbures du pays. En 2019, les recettes engrangées par le ciment exporté ont même triplé pour atteindre 60,68 millions d’euros soit une progression de 141%, par rapport à 2018, selon la direction des études et de la prospective des Douanes (DEPD).

                              Ces exportations concernent aussi bien les ciments hydrauliques, y compris le ciment non pulvérisé appelé «clinker», souligne la DEPD, sans préciser toutefois leur taux dans les exportations globales hors hydrocarbures. Entre janvier et novembre 2019, ce taux était de 2,51%, contre 0,65% durant la même période de 2018, avait indiqué la même source dans un précédent rapport.
                              La forte progression des exportations de ciment confirme l’Algérie dans son nouveau statut d’exportateur de ce matériau, alors qu’il y a à peine deux années, notre pays était gros importateur en la matière. Un nouveau statut acquis à la faveur des nombreux investissements réalisés dans la filière, ces dernières années, portant les capacités locales de ciment à 40 millions de tonnes/an, avec possibilité d’en exporter jusqu’à 20 millions de tonnes, soit l’équivalent de 500 millions de dollars que l’Algérie ambitionne d’atteindre au bout de cinq années, selon les prévisions rendues publiques l’année dernière par le ministère de l’Energie et des Mines.
                              Pour 2020, le même ministère table sur une production de 40,6 millions de tonnes, répartie respectivement entre le Groupe public industriel des ciments d’Algérie (GICA, 20 millions de tonnes), Lafarge Holcim Algérie (11,1 millions de tonnes) et le reste des opérateurs privés (9,5 millions de tonnes). Outre le ciment, cinq produits ont réalisé des performances encourageantes à l’export en 2019, fait savoir encore la DEPD, citant les engrais minéraux ou chimiques azotés, les huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons de houille, de l’ammoniac anhydre, les sucres de canne ou de betterave et les phosphates de calcium naturels. Ces cinq produits totalisent 74,80% des exportations hors hydrocarbures réalisées l’année écoulée. Ces résultats, en plus de ceux à l’actif du ciment, n’ont toutefois pas suffi à rehausser les recettes globales des exportations hors hydrocarbures. Pis encore, en plus de demeurer marginales, les ventes dans cette catégorie ont aussi reculé à 2,58 milliards de dollars en 2019 contre 2,92 mds usd l’année d’avant (-11,80%). Ces exportations hors hydrocarbures n’ont participé qu’à hauteur de 7,20% au volume global des exportations du pays. Ces faibles résultats ont incité les pouvoirs publics à faire de l’augmentation des EHH un des défis majeurs de l’actuel quinquennat. Le ministre du Commerce Kamel Rezig l’avait affirmé, en janvier dernier, d’où la mise en place d’un ensemble de mécanismes visant leur promotion.
                              «La plus grande bataille que doit livrer le département du Commerce durant le quinquennat 2020-2024 est l’augmentation du volume des exportations algériennes vers la région arabe et le continent africain», a-t-il déclaré lors du séminaire national sur les conditions d’exercice du commerce international (Incoterms 2020).

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