Les belligérants en Libye ont conclu un accord de "cessez-le-feu permanent" avec effet immédiat dans le cadre de leurs discussions sous médiation des Nations unies à Genève, a annoncé vendredi l'ONU, qui salue un "tournant pour la paix".
Elle se disait confiante pour la conclusion d'un cessez-le-feu. Stephanie Williams, médiatrice de l'ONU pour la Libye, est parvenue à obtenir un accord de paix, vendredi 23 octobre, après cinq jours de discussions à Genève. Les parties en conflit, le gouvernement d'entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et les autorités de l'Est alliées du maréchal Khalifa Haftar, ont signé un cessez-le-feu "national et permanent".
Retransmis en direct sur Internet, la signature de l'accord, organisée dans la salle du Palais des Nations unies de Genève, a duré une dizaine de minutes, et a été suivie d'une salve d'applaudissements.
Le partage des revenus pétroliers
Dès mercredi, les belligérants avaient convenu, en Suisse, de rouvrir les principales voies terrestres et les liaisons aériennes internes. Pour la population, épuisée par les combats et les divisions, c'est une lueur d'espoir qui permettra aux familles de pouvoir se retrouver après des mois de séparation forcée.
Après une offensive lancée entre avril 2019 et juin 2020 par les pro-Haftar pour s'emparer, en vain, de Tripoli, les principales voies terrestres ont été coupées entre les villes de l'Est et de l'Ouest et les liaisons aériennes intérieures interrompues.
Les deux parties avaient aussi convenu d'accroître la production de pétrole, en demandant, selon Stephanie Williams, à leurs commandants "de travailler avec le représentant de la National Oil Corporation (NOC, la compagnie publique) pour proposer une restructuration des gardes des installations pétrolières".
Traditionnellement sous l'autorité du ministère de la Défense, ces gardes sont devenus membres de groupes armés aux allégeances changeantes.
Depuis la levée, en septembre, du blocus imposé par les pro-Haftar à ces sites, la production pétrolière de la Libye, qui dispose des réserves les plus abondantes d'Afrique, a repris et est en nette progression.
Khalifa Haftar avait accepté de lever le blocus à condition d'obtenir un partage équitable des recettes. Le blocage depuis janvier a causé plus de 9,8 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) de pertes de revenus, selon la NOC.
Toujours dans ce contexte d'apaisement, Stephanie Williams avait indiqué que les deux camps avaient accepté de "mettre fin à la rhétorique haineuse" dans les médias et sur les réseaux sociaux, d'œuvrer pour un maintien du calme sur la ligne de front et pour soutenir les efforts pour la libération de prisonniers.
France24
Elle se disait confiante pour la conclusion d'un cessez-le-feu. Stephanie Williams, médiatrice de l'ONU pour la Libye, est parvenue à obtenir un accord de paix, vendredi 23 octobre, après cinq jours de discussions à Genève. Les parties en conflit, le gouvernement d'entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et les autorités de l'Est alliées du maréchal Khalifa Haftar, ont signé un cessez-le-feu "national et permanent".
Retransmis en direct sur Internet, la signature de l'accord, organisée dans la salle du Palais des Nations unies de Genève, a duré une dizaine de minutes, et a été suivie d'une salve d'applaudissements.
Le partage des revenus pétroliers
Dès mercredi, les belligérants avaient convenu, en Suisse, de rouvrir les principales voies terrestres et les liaisons aériennes internes. Pour la population, épuisée par les combats et les divisions, c'est une lueur d'espoir qui permettra aux familles de pouvoir se retrouver après des mois de séparation forcée.
Après une offensive lancée entre avril 2019 et juin 2020 par les pro-Haftar pour s'emparer, en vain, de Tripoli, les principales voies terrestres ont été coupées entre les villes de l'Est et de l'Ouest et les liaisons aériennes intérieures interrompues.
Les deux parties avaient aussi convenu d'accroître la production de pétrole, en demandant, selon Stephanie Williams, à leurs commandants "de travailler avec le représentant de la National Oil Corporation (NOC, la compagnie publique) pour proposer une restructuration des gardes des installations pétrolières".
Traditionnellement sous l'autorité du ministère de la Défense, ces gardes sont devenus membres de groupes armés aux allégeances changeantes.
Depuis la levée, en septembre, du blocus imposé par les pro-Haftar à ces sites, la production pétrolière de la Libye, qui dispose des réserves les plus abondantes d'Afrique, a repris et est en nette progression.
Khalifa Haftar avait accepté de lever le blocus à condition d'obtenir un partage équitable des recettes. Le blocage depuis janvier a causé plus de 9,8 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) de pertes de revenus, selon la NOC.
Toujours dans ce contexte d'apaisement, Stephanie Williams avait indiqué que les deux camps avaient accepté de "mettre fin à la rhétorique haineuse" dans les médias et sur les réseaux sociaux, d'œuvrer pour un maintien du calme sur la ligne de front et pour soutenir les efforts pour la libération de prisonniers.
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