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le 24.10.2020
Devinette ! Quelle phrase est désormais interdite de prononciation au domicile du wali d’Oran ?
À taaaaable !
Là, maintenant, ça devient une urgence. Tant que c’était un dérapage, voire deux, à la rigueur, on se disait «faut juste jeter quelques pelletées de sciure sur la piste, et ça ira !». Mais bon Dieu, là, les dérapages se succèdent à un rythme qui ferait pâlir de jalousie le pervers qui avait dessiné à l’origine le tracé du Grand Prix de Monaco de F1, c’est pas peu dire ! Et à propos de dire, faudrait peut-être leur dire, leur expliquer, à Khaldi, au wali d’Oran et à tous les autres dérapeurs qu’ils ne disposent tous que d’un permis de catégorie B, pas d’une licence de pilotes de Formule 1 ou de Rallye qui s’autorisent eux de façon convenue des dérapages à répétition et des sorties de route. «Si la Constitution de l’Algérie nouvelle ne te plaît pas, tu quittes, l’Algérie !». Euh… ben… non ! Et si par hasard, parce que les pneus de ton bolide ont crissé trop fort au moment où tu dérapais, tu n’aurais pas entendu, je répète haut et fort, en articulant jusqu’à m’en déboîter la mâchoire : «Non !» Que la Constitution nouvelle me plaise ou ne me plaise pas, «pidabor», ça ne te regarde pas ! Je ne te savais pas maton affecté à la surveillance rapprochée de cette Constitution. Et jusqu’à preuve du contraire, nous sommes tous à parts égales matons de l’Algérie, ne la quittant ni des yeux ni du corps, encore moins de l’esprit. Je ne te savais pas non plus Pafiste affecté aux ports et aux aéroports et pressant l’embarquement des personnes n’aimant pas la mouture de Constitution proposée à référendum. Je te pensais juste ministre de la Jeunesse et des Sports. Et wallah que quand je vois l’état du sport algérien, j’me dis mais où il trouve, le Frère du 1er-Mai, où il trouve le temps pour diviser les Algériennes et les Algériens en «partants» et en «restants» alors que son secteur est sinistré et qu’il y a un tel boulot à abattre au lieu de jouer aux expulseurs et de donner à voir le spectacle lamentable de piètres imitations de Sarko et de Marine ! Non, sérieux ! Djidji ! À mon tour de t’écrire, mais moi c’est juste pour te demander de les tenir. Change les serrures de leurs portes. Frappe-les d’une ISTN à domicile. Oblige-les au télétravail sans le son, juste avec l’image, mais fais quelque chose mon Djidji ! Parce que là, moi, j’tiens plus, même en augmentant la dose de thé à fumer pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue.
H. L.
Devinette ! Quelle phrase est désormais interdite de prononciation au domicile du wali d’Oran ?
À taaaaable !
Là, maintenant, ça devient une urgence. Tant que c’était un dérapage, voire deux, à la rigueur, on se disait «faut juste jeter quelques pelletées de sciure sur la piste, et ça ira !». Mais bon Dieu, là, les dérapages se succèdent à un rythme qui ferait pâlir de jalousie le pervers qui avait dessiné à l’origine le tracé du Grand Prix de Monaco de F1, c’est pas peu dire ! Et à propos de dire, faudrait peut-être leur dire, leur expliquer, à Khaldi, au wali d’Oran et à tous les autres dérapeurs qu’ils ne disposent tous que d’un permis de catégorie B, pas d’une licence de pilotes de Formule 1 ou de Rallye qui s’autorisent eux de façon convenue des dérapages à répétition et des sorties de route. «Si la Constitution de l’Algérie nouvelle ne te plaît pas, tu quittes, l’Algérie !». Euh… ben… non ! Et si par hasard, parce que les pneus de ton bolide ont crissé trop fort au moment où tu dérapais, tu n’aurais pas entendu, je répète haut et fort, en articulant jusqu’à m’en déboîter la mâchoire : «Non !» Que la Constitution nouvelle me plaise ou ne me plaise pas, «pidabor», ça ne te regarde pas ! Je ne te savais pas maton affecté à la surveillance rapprochée de cette Constitution. Et jusqu’à preuve du contraire, nous sommes tous à parts égales matons de l’Algérie, ne la quittant ni des yeux ni du corps, encore moins de l’esprit. Je ne te savais pas non plus Pafiste affecté aux ports et aux aéroports et pressant l’embarquement des personnes n’aimant pas la mouture de Constitution proposée à référendum. Je te pensais juste ministre de la Jeunesse et des Sports. Et wallah que quand je vois l’état du sport algérien, j’me dis mais où il trouve, le Frère du 1er-Mai, où il trouve le temps pour diviser les Algériennes et les Algériens en «partants» et en «restants» alors que son secteur est sinistré et qu’il y a un tel boulot à abattre au lieu de jouer aux expulseurs et de donner à voir le spectacle lamentable de piètres imitations de Sarko et de Marine ! Non, sérieux ! Djidji ! À mon tour de t’écrire, mais moi c’est juste pour te demander de les tenir. Change les serrures de leurs portes. Frappe-les d’une ISTN à domicile. Oblige-les au télétravail sans le son, juste avec l’image, mais fais quelque chose mon Djidji ! Parce que là, moi, j’tiens plus, même en augmentant la dose de thé à fumer pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue.
H. L.