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SON PROCÈS A RÉVÉLÉ UN SIPHONNAGE EN RÈGLE DE L’ARGENT PUBLIC Ali Haddad, le grand casse

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  • SON PROCÈS A RÉVÉLÉ UN SIPHONNAGE EN RÈGLE DE L’ARGENT PUBLIC Ali Haddad, le grand casse

    SON PROCÈS A RÉVÉLÉ UN SIPHONNAGE EN RÈGLE DE L’ARGENT PUBLIC
    Ali Haddad, le grand casse


    Selon les différents rapports d’expertise présentés lors des auditions, Haddad est allé jusqu’à se payer les services d’anciens commis de l’État comme les walis qu’il finit même par propulser au rang de ministre.

    Le verdict du procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad tombera le 3 novembre prochain. La cour d'Alger, où s’est tenu le procès, a vu défiler, 8 jours durant, tous les accusés dans l’affaire dite Ali Haddad, à l’exception de l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, en fuite à l’étranger, et contre lequel un mandat d’arrêt international a été émis.

    Les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia, et Abdelmalek Sellal ainsi que plusieurs ministres et hauts fonctionnaires de l’État ont comparu pour des délits allant de la corruption, du transfert de fonds, d’abus de fonction à l’octroi d’indus privilèges dont a profité, depuis l’année 2000, le sulfureux patron du groupe ETRHB, condamné, en première instance, à une peine de 18 ans de prison ferme et à une amende de 8 millions de dinars.

    Lors des auditions des mis en cause, au-delà des faits qui leur sont directement reprochés, un voile a été levé sur la manière dont les affaires de l’État ont été menées pendant deux décennies, sous le règne de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

    Il ne s’agit pas à ce propos de relever uniquement les dysfonctionnements des institutions de l’État, dont les conséquences ne manquent évidemment pas de gravité, mais d’une rapine organisée, instituée et minutieusement élaborée au seul service d’une association de malfaiteurs qui, avec le temps et la garantie de l’impunité, a fini par faire main basse sur des départements importants : Transports, Travaux publics et Finances.

    Comment expliquer sinon l’octroi à l’homme d’affaires de pas moins de 457 crédits d’investissement et bancaires au cours de ces 20 dernières années d’une valeur frôlant le chiffre astronomique de 211 000 milliards de centimes, l’équivalent de 18 milliards de dollars ! Une mise à sac des banques publiques sans pareille dans l’histoire du pays.

    Moment marquant à la cour d’Alger ce jeudi 15 octobre : le juge de la 6e chambre a avoué lui-même avoir eu du mal à lire le montant des prêts dont a bénéficié l’ancien patron du Forum des chefs d’entreprise (FCE).

    Plus grave, même avec une exonération des taxes de l’ordre de 30, voire 50% dans certains cas, la plupart des projets lancés par Ali Haddad sont aujourd’hui en souffrance quand d’autres n’ont tout simplement jamais vu le jour !

    S’il aime à se présenter en opérateur économique, l’homme s’avère au final un redoutable homme de ficelles et de lobbying. Lentement mais sûrement, il a mis en place une stratégie de noyautage au plus haut sommet de l’État.

    Comme l’ont révélé les différents rapports d’expertise présentés lors des auditions des accusés, Haddad va jusqu’à se payer les services d’anciens commis de l’État comme les walis qu’il finit même par propulser au rang de ministres.

    Ces derniers, pour rendre la pareille, enchaîneront les signatures de contrats de passation de marchés publics au profit du patron de l’ETRHB. En haut de la pyramide, Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, veille au grain, en assurant une impunité totale à Ali Haddad.

    Pas moins de 255 appels ont été échangés entre les deux hommes en l’espace de 18 mois. Interrogé sur la nature de ces appels, Ali Haddad qui a comparu en visioconférence depuis sa prison de Tazoult, à Batna, voulait sans doute faire dans l’humour en déclarant qu’à peine s’échangeaient-ils les salamalecs à l’occasion des fêtes de l’Aïd notamment, mais on le comprend, les deux hommes, aujourd’hui en prison, nourrissaient en fait une proximité qui va bien au-delà des simples mondanités et qui a fini par coûter au Trésor public un préjudice de plusieurs milliards de dollars.


    Karim BENAMAR

  • #2
    Ce sont Sellal et Bouteflika qui ont fait le bonheur (où plutôt le malheur !) de Haddad. Ils doivent donc payer !
    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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    • #3
      Sacrés algériens ! Ils vous ont tjrs fait focalisé sur des personnes pour sauver le système de gangs organisés qui vous gouverne.

      Ce qu'il faut démêler ce sont les clans politico-économiques :

      1- Mediène-Rebrab-Cevital
      2- Ouyahia-Tahkout transport industrie
      3- Bouteflika Said-Haddad-FCE
      4- Bouteflika-Kouninef-BTP
      5- Gaid Talah-Tliba bricolage
      6- MALG-Khalifa investment's
      Etc...

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      • #4
        Admettons qu’il a bénéficié de 18 Md $ de prêts
        Possible que quelqu’un nous disent le bilan de ce qui a été réalisé et ce qui a été détourné ? Meme s’il a volé la moitié qu’on le dise ... perso, Haddad est aghioul à punir sévèrement

        Qu’en est-il des 1000Md$ volés ? On est loin du compte avec 18Md$ !

        En France c’est Bouygues et Vinci qui rafflent tous les grands appels d’offres de l’état et c’est à Bouygues que l’état français avait fait appel pour sauver Alstom ferroviaire

        Donc cette relation entre les grands industriels et le sommet de l’état ne me choque pas ni les sommes

        Ce qui est choquant :
        - Ali Haddad : incompétence et malhonnêteté mêlés et au service d’une mafia qui est toujours là
        - le système a favorisé le corruption et l’a imposée comme le seul moyen pour réussir quelque chose : en gros tant qu’ils n’ont pas des dossiers sur toi jamais tu ne rentreras dans leur cercle fermé
        - la justice actuelle qui se focalise sur les serviteurs du système pour masquer la vérité aux algériens qu’est : la mafia est toujours au pouvoir, aucune transparence et la justice à la main des militaires
        Dernière modification par OKHAYYAM, 25 octobre 2020, 07h59.
        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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        • #5
          Tiregwa,
          merci pour ta synthèse qui permet de se faire une idée d'ensemble.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

          Commentaire


          • #6
            Tiregwa
            Sacrés algériens ! Ils vous ont tjrs fait focalisé sur des personnes pour sauver le système de gangs organisés qui vous gouverne.

            Ce qu'il faut démêler ce sont les clans politico-économiques :

            1- Mediène-Rebrab-Cevital
            2- Ouyahia-Tahkout transport industrie
            3- Bouteflika Said-Haddad-FCE
            4- Bouteflika-Kouninef-BTP
            5- Gaid Talah-Tliba bricolage
            6- MALG-Khalifa investment's

            Etc...
            C'est Tout à fait important de l'indiquer Tawenza !

            Ce Système Mafieux se paye vraiment la tête de tou(te)s les algérien(ne)s en voulant essuyé le couteau sur Ali HADDAD, et qu'il n'aura volé que 5 à 10 milliards.

            Donc, ou sont les 1000 milliards détournés par les autres CLANS MAFIEUX toujours au Pouvoir actuellement ???

            YETNA7AW Ga3 !


            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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