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Rues envahies de détritus, arbres non élagués et logements non attribués
Les maires, ont-ils la tête ailleurs ?
echodoran.com
Que se passe–t-il dans nos communes ces derniers temps ? La question mérite d’être posée, lorsque l’on constate la léthargie qui a gagné les différentes collectivités locales, de la wilaya d’Oran. La saleté gagne plus de terrain, les logements achevés n’ont toujours pas été attribués à leurs bénéficiaires et les arbres ne sont pas encore élagués. Depuis le Hirak, ce formidable mouvement citoyen qui a permis de faire avorter une grande supercherie politique nommée 5ème mandat, les élus allaient enfin faire preuve d’initiative et répondre aux attentes et aux préoccupations de leurs administrés. D’autres estiment de leur côté, que les exécutifs locaux, issus de l’ex-alliance présidentielle (FLN et RND) fortement discrédités et en bute à des querelles intestines, sont fortement ébranlés par les rumeurs faisant état d’une possible dissolution de toutes les assemblées élues, dont les assemblées populaires communales. C’est ce qui explique leur passivité, la saleté, la non-distribution des logements achevés pourtant depuis des mois et réceptionnés et même le non-élagage des arbres dans la quasi-totalité des communes. Pis encore, l’absence de l’autorité dans certaines communes dont la prolifération des gangs de quartiers prêts à semer le désordre, le trafic lié au foncier semble avoir repris de plus belle, comme l’atteste l’émergence de nouveaux bidonvilles et le «renforcement» de ceux déjà existants par des centaines de nouvelles constructions illicites. Cela est notamment le cas des communes de l’arrière pays oranais, où les adeptes du «fawdaoui», ont trouvé en ces temps de coronavirus et de démission des élus, un terrain propice pour faire fructifier leurs affaires. Cette passivité n’a pas encouragé seulement la petite mafia locale du foncier, constituée le plus souvent de jeunes désœuvrés, mais même à certains citoyens qui se croient au-dessus de la loi. A Hassi Ameur on se permet de jeter les détritus le long de la chaussée, où une mini-décharge a fini par s’y constituer, car des «supers citoyens», ont préféré se débarrasser de leurs ordures plutôt que de les déposer au centre d’enfouissement technique.
Salim B
Les maires, ont-ils la tête ailleurs ?
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Que se passe–t-il dans nos communes ces derniers temps ? La question mérite d’être posée, lorsque l’on constate la léthargie qui a gagné les différentes collectivités locales, de la wilaya d’Oran. La saleté gagne plus de terrain, les logements achevés n’ont toujours pas été attribués à leurs bénéficiaires et les arbres ne sont pas encore élagués. Depuis le Hirak, ce formidable mouvement citoyen qui a permis de faire avorter une grande supercherie politique nommée 5ème mandat, les élus allaient enfin faire preuve d’initiative et répondre aux attentes et aux préoccupations de leurs administrés. D’autres estiment de leur côté, que les exécutifs locaux, issus de l’ex-alliance présidentielle (FLN et RND) fortement discrédités et en bute à des querelles intestines, sont fortement ébranlés par les rumeurs faisant état d’une possible dissolution de toutes les assemblées élues, dont les assemblées populaires communales. C’est ce qui explique leur passivité, la saleté, la non-distribution des logements achevés pourtant depuis des mois et réceptionnés et même le non-élagage des arbres dans la quasi-totalité des communes. Pis encore, l’absence de l’autorité dans certaines communes dont la prolifération des gangs de quartiers prêts à semer le désordre, le trafic lié au foncier semble avoir repris de plus belle, comme l’atteste l’émergence de nouveaux bidonvilles et le «renforcement» de ceux déjà existants par des centaines de nouvelles constructions illicites. Cela est notamment le cas des communes de l’arrière pays oranais, où les adeptes du «fawdaoui», ont trouvé en ces temps de coronavirus et de démission des élus, un terrain propice pour faire fructifier leurs affaires. Cette passivité n’a pas encouragé seulement la petite mafia locale du foncier, constituée le plus souvent de jeunes désœuvrés, mais même à certains citoyens qui se croient au-dessus de la loi. A Hassi Ameur on se permet de jeter les détritus le long de la chaussée, où une mini-décharge a fini par s’y constituer, car des «supers citoyens», ont préféré se débarrasser de leurs ordures plutôt que de les déposer au centre d’enfouissement technique.
Salim B
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