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Exclusif. Crise financière : l’Algérie stoppe les projets de trois stations de dessalement de l’eau de mer

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    Exclusif. Crise financière : l’Algérie stoppe les projets de trois stations de dessalement de l’eau de mer

    ALGERIEPART PLUS
    24 OCTOBER 2020

    Etouffée par la crise financière qui ne cesse de s’aggraver de jour en jour en raison des effets prolongés de la pandémie du COVID-19, le gouvernement algérien vient de stopper officiellement le projet du lancement des travaux de trois nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. Leur coût dépassant le 1,1 milliard de dollars a été jugé onéreux et l’Algérie ne peut pas se permettre de financer de telles infrastructures dans le contexte financier très difficile auquel elle doit faire face. Les caisses de l’Etat se vident et de tels projets dépassent, désormais, les capacités de plus en plus limitées du gouvernement algérien, a-t-on appris auprès de nos sources.

    Ces futures stations devaient être installées sur trois sites situés dans la wilaya d’Alger, à Annaba et à Skikda.” Le projet de la capitale sera d’une capacité de 300 000 m3/jour. Les trois nouvelles stations viennent pour renforcer les structures de dessalement déjà existantes”, avait souligné au mois de mai passé Arezki Berraki, le ministre algérien des Ressources en eau.

    Les travaux de réalisation de trois nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer ne démarreront pas au cours de cette année 2020 comme il avait été prévu. L’Algérie devra retrouver son aisance financière pour pouvoir s’offrir de telles infrastructures stratégiques.

    En Algérie, 11 stations de dessalement de l’eau de mer existent déjà et sont réparties sur 9 wilayas. Il s’agit des wilayas de Chlef, de Tlemcen, d’Alger, de Skikda, de Mostaganem, d’Oran, de Boumerdès, de Tipaza et d’Aïn Témouchent. Ces usines produisent 17 % de la quantité totale d’eau potable consommée au niveau national. Les 11 stations ont atteint 2 110 000 m3/jour, soit l’équivalent de 770 Mm3/an, ce qui permet de fournir de l’eau potable à travers les différentes wilayas du pays. Avec les futurs centres de dessalement de l’eau de mer, le gouvernement algérien prévoyait l’approvisionnement des villes côtières du pays en eau dessalée et la consécration de l’eau des barrages aux villes intérieures et à l’irrigation. Le but étant que ces villes ne parient plus uniquement sur les eaux de pluie.
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