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Révélations. Les visages de cette Issaba aux commandes d’Air Algérie
ALGERIEPART PLUS
26 OCTOBER 2020
Les conclusions du dernier Conseil des ministres ont pointé la mauvaise gestion de la compagnie Air Algérie. Ce constat a été réitéré à maintes reprises parle Ministre des Transports. Malgré ce constat des plus hautes autorités, l’équipe dirigeante de l’entreprise est toujours en place et continue à faire des dégâts irréversibles.
Des échos parvenus d’Air Algérie nous indiquent que l’IGF, qui a été chargée par le Gouvernement de procéder à des contrôles de gestion de l’entreprise, s’intéressent surtout
à la période 2017-2019 depuis que Alleche Bakhouche a été désigné à sa tête. Se sentant
menacé, ce dernier a tout fait pour se rapprocher de M. Bouzeboudjene, le Chef de cabinet
du 1er Ministre qui est un ancien chef de l’IGF et secrétaire général du Ministère des finances.
Alleche espère que ce dernier pourra influencer ses anciens collaborateurs en remerciement
du recrutement de son fils. L’occasion nous est donnée pour rappeler aux enquêteurs et à leur hiérarchie les nombreux articles que nous avons consacrés à la mauvaise gestion de la compagnie nationale. Air Algérie, sous la conduite de son PDG Allèche, s’est distinguée par des pratiques illégales.
A commencer par le salaire de pilote qu’il s’est octroyé de 2017 à 2018 alors qu’il n’exerçait
plus en qualité de navigant (aucune heure de vol réalisée sur la période), surtout qu’il avait
été victime d’un accident vasculaire. D’ailleurs, ce n’est que suite à notre article en juin 2018, que le PDG a été obligé de se conformer à la loi en signant un contrat avec le Conseil
d’Administration qui s’était rendu complice de cette 1 ère irrégularité. Ce contrat, très
généreux, prévoit, en plus d’un salaire fixe et une partie variable très conséquents, plusieurs indemnités dont une de représentation de 200 000 Da et des avantages en nature comme plusieurs véhicules de fonction et la prise en charge d’une villa à Club des Pins alors qu’il est propriétaire d’une grande villa dans la banlieue d’Alger.
Nous avions dénoncé également l’attribution en gré à gré du contrat de reprise de la
construction du siège à la SIH de Melzi, qui n’est pas une entreprise de réalisation et qui l’a
immédiatement sous traité à 100% à une entreprise chinoise! Ce contrat de 10 Milliards de
Dinars n’avait pas reçu l’aval de la commission des marchés de l’entreprise et M. Allèche
s’est appuyé sur un accord qu’il avait sollicité de Ouyahia dans le plus pur style de la Issaba !
Lorsque l’Algérie a été frappée de plein fouet par la crise du Covid et qu’il fallait
s’approvisionner en équipements de protection individuelle, le PDG d’Air Algérie a menti aux autorités en affirmant que la compagnie ne disposait pas d’avions long courrier pouvant réaliser ces opérations et a suggéré de recourir à l’affrètement alors que les Airbus A330 de la compagnie sont tout à fait adaptés à ce type de transport. Les autorités ont refusé et ont dû recourir aux services de l’ANP.
Force est de constater que le système Bouteflika a non seulement laissé le pays économiquement exsangue, mais il a également instauré des pratiques qui ont encouragé la médiocrité, l’incompétence, le népotisme, l’entrisme et la corruption à tous les niveaux. Et c’est ainsi qu’une société comme Air Algérie s’est retrouvée entre les mains d’un Commandant de Bord, sans envergure et sans aucune expérience managériale et qui n’a été choisi que pour sa proximité avec le neveu de Bouteflika et le soutien de certains dirigeants mafieux du syndicat des pilotes algériens SPLA (le clan de Annaba).
De plus, Allèche n’a pas hésité à s’appuyer et continue de le faire sur un personnage, Aoualit Mohamed, que certains décrivent comme le Meguedem d’Air Algérie. Comment expliquer aux jeunes cadres et diplômés de ce pays qu’un simple agent de comptoir en 1994, sans diplôme, a pu se faire classer au plus haut niveau de la grille des salaires de l’entreprise et devenir conseiller du PDG ? Alors que des ingénieurs d’Etat informaticiens ou aéronautiques sont classés à des niveaux bien plus inférieurs…. quand ils arrivent à se faire recruter !
La réponse est en fait simple et scandaleuse. C’est le trafic d’influence ! Allèche, soucieux de conforter sa position, surtout après l’éviction des Bouteflika, a beaucoup misé sur Aoualit qui prétend être proche de tous les décideurs du Pays, y compris le Président de la République. Dans le milieu syndical on lui reproche de se vanter d’avoir cassé tous les mouvements de grève qui ont touché la compagnie en agissant auprès de la justice et du DGSN dont il dit être très proche. En retour, Allèche lui donne carte blanche, lui offre des missions à l’étranger, des gratuités, des sur classements et des recrutements au profit de ses relations.
Et la boucle est bouclée, mais sur le dos d'Air Algérie! Tous les PDG d'Air Algérie depuis Benouis ont plus ou moins fonctionné ainsi, mais Allèche a été très loin dans la compromission avec un subordonné qui n’est d’aucun apport à l’entreprise et sur lequel pèsent beaucoup d’interrogations. L’autre décideur au sein de l’entreprise est le secrétaire général Toubal, lui aussi un pur produit de l’école Benouis et qui est un adepte de la roublardise et de la fuite de responsabilité.
Ce monsieur qui a eu le privilège d’effectuer deux mandats successifs à l’étranger (Lyon et Francfort) a concocté un prétendu plan de réduction des effectifs, alors que lui et son chef ont recruté par centaines depuis qu’ils sont aux commandes et payé anormalement des centaines de millions de centimes en reliquats de congé fictifs aux pilotes, amis de Allèche, partis en retraite. Ce même Toubal a accordé une promotion à son épouse hôtesse, puis lui a fait bénéficier d’une formation sur le système de réservation Amadeus, que beaucoup d’agents commerciaux n’ont pas eue, pour enfin lui accorder tout de suite après une mise en disponibilité pour qu’elle puisse s’installer à Francfort et travailler dans……… une agence de voyages.
Que dire des autres membres du 1 er cercle de Allèche? Tiaouinine, le véreux syndicaliste qui usurpe sa fonction depuis 2017 grâce à un membre éminent de la ISSABA (Sidi Said) et qui est impliqué dans divers trafics (colonies de vacances, voyages organisés, omra, prises en charge médicales,….). Frik, fils de l’ancien Wali, qui en moins de deux ans est passé de simple cadre, sans responsabilité, au poste très stratégique de Directeur des Opérations au Sol.
Doumi, ancien Chef de Division et SG et maintenant conseiller, c’est un spécialiste des dossiers “tout va bien, circulez y a rien à voir” et qui fait des vagues là où il passe.
Les deux autres conseillers, Charef et Baghiani, cadres dirigeants sans aucune
responsabilités, le premier est un pilote retraité de 70 ans et le second, un obscur
personnage, expert en bidouillage des chiffres qui a été éjecté de la BEA pour insuffisances
professionnelles.
Zoheir Houaoui, Représentant à Paris qui s’est toujours signalé par une gestion hasardeuse qui a couté très chère à l’entreprise. Il est à l’origine du harcèlement judiciaire et du licenciement
du responsable fret à Paris (Mekidèche) que l’entreprise a payé cash en dizaines de milliers
d’euro.
A Londres, son permis de travail lui a été refusé pour des irrégularités de gestion. Il
était Chef de Division de la commerciale, lorsque ses services ont affrété l’avion espagnol de 18 ans du vol catastrophe AH 5017. Les états de service très insuffisants de son équipage n’avaient même pas été vérifiés, ce qui constitue une faute très grave.
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26 OCTOBER 2020
Les conclusions du dernier Conseil des ministres ont pointé la mauvaise gestion de la compagnie Air Algérie. Ce constat a été réitéré à maintes reprises parle Ministre des Transports. Malgré ce constat des plus hautes autorités, l’équipe dirigeante de l’entreprise est toujours en place et continue à faire des dégâts irréversibles.
Des échos parvenus d’Air Algérie nous indiquent que l’IGF, qui a été chargée par le Gouvernement de procéder à des contrôles de gestion de l’entreprise, s’intéressent surtout
à la période 2017-2019 depuis que Alleche Bakhouche a été désigné à sa tête. Se sentant
menacé, ce dernier a tout fait pour se rapprocher de M. Bouzeboudjene, le Chef de cabinet
du 1er Ministre qui est un ancien chef de l’IGF et secrétaire général du Ministère des finances.
Alleche espère que ce dernier pourra influencer ses anciens collaborateurs en remerciement
du recrutement de son fils. L’occasion nous est donnée pour rappeler aux enquêteurs et à leur hiérarchie les nombreux articles que nous avons consacrés à la mauvaise gestion de la compagnie nationale. Air Algérie, sous la conduite de son PDG Allèche, s’est distinguée par des pratiques illégales.
A commencer par le salaire de pilote qu’il s’est octroyé de 2017 à 2018 alors qu’il n’exerçait
plus en qualité de navigant (aucune heure de vol réalisée sur la période), surtout qu’il avait
été victime d’un accident vasculaire. D’ailleurs, ce n’est que suite à notre article en juin 2018, que le PDG a été obligé de se conformer à la loi en signant un contrat avec le Conseil
d’Administration qui s’était rendu complice de cette 1 ère irrégularité. Ce contrat, très
généreux, prévoit, en plus d’un salaire fixe et une partie variable très conséquents, plusieurs indemnités dont une de représentation de 200 000 Da et des avantages en nature comme plusieurs véhicules de fonction et la prise en charge d’une villa à Club des Pins alors qu’il est propriétaire d’une grande villa dans la banlieue d’Alger.
Nous avions dénoncé également l’attribution en gré à gré du contrat de reprise de la
construction du siège à la SIH de Melzi, qui n’est pas une entreprise de réalisation et qui l’a
immédiatement sous traité à 100% à une entreprise chinoise! Ce contrat de 10 Milliards de
Dinars n’avait pas reçu l’aval de la commission des marchés de l’entreprise et M. Allèche
s’est appuyé sur un accord qu’il avait sollicité de Ouyahia dans le plus pur style de la Issaba !
Lorsque l’Algérie a été frappée de plein fouet par la crise du Covid et qu’il fallait
s’approvisionner en équipements de protection individuelle, le PDG d’Air Algérie a menti aux autorités en affirmant que la compagnie ne disposait pas d’avions long courrier pouvant réaliser ces opérations et a suggéré de recourir à l’affrètement alors que les Airbus A330 de la compagnie sont tout à fait adaptés à ce type de transport. Les autorités ont refusé et ont dû recourir aux services de l’ANP.
Force est de constater que le système Bouteflika a non seulement laissé le pays économiquement exsangue, mais il a également instauré des pratiques qui ont encouragé la médiocrité, l’incompétence, le népotisme, l’entrisme et la corruption à tous les niveaux. Et c’est ainsi qu’une société comme Air Algérie s’est retrouvée entre les mains d’un Commandant de Bord, sans envergure et sans aucune expérience managériale et qui n’a été choisi que pour sa proximité avec le neveu de Bouteflika et le soutien de certains dirigeants mafieux du syndicat des pilotes algériens SPLA (le clan de Annaba).
De plus, Allèche n’a pas hésité à s’appuyer et continue de le faire sur un personnage, Aoualit Mohamed, que certains décrivent comme le Meguedem d’Air Algérie. Comment expliquer aux jeunes cadres et diplômés de ce pays qu’un simple agent de comptoir en 1994, sans diplôme, a pu se faire classer au plus haut niveau de la grille des salaires de l’entreprise et devenir conseiller du PDG ? Alors que des ingénieurs d’Etat informaticiens ou aéronautiques sont classés à des niveaux bien plus inférieurs…. quand ils arrivent à se faire recruter !
La réponse est en fait simple et scandaleuse. C’est le trafic d’influence ! Allèche, soucieux de conforter sa position, surtout après l’éviction des Bouteflika, a beaucoup misé sur Aoualit qui prétend être proche de tous les décideurs du Pays, y compris le Président de la République. Dans le milieu syndical on lui reproche de se vanter d’avoir cassé tous les mouvements de grève qui ont touché la compagnie en agissant auprès de la justice et du DGSN dont il dit être très proche. En retour, Allèche lui donne carte blanche, lui offre des missions à l’étranger, des gratuités, des sur classements et des recrutements au profit de ses relations.
Et la boucle est bouclée, mais sur le dos d'Air Algérie! Tous les PDG d'Air Algérie depuis Benouis ont plus ou moins fonctionné ainsi, mais Allèche a été très loin dans la compromission avec un subordonné qui n’est d’aucun apport à l’entreprise et sur lequel pèsent beaucoup d’interrogations. L’autre décideur au sein de l’entreprise est le secrétaire général Toubal, lui aussi un pur produit de l’école Benouis et qui est un adepte de la roublardise et de la fuite de responsabilité.
Ce monsieur qui a eu le privilège d’effectuer deux mandats successifs à l’étranger (Lyon et Francfort) a concocté un prétendu plan de réduction des effectifs, alors que lui et son chef ont recruté par centaines depuis qu’ils sont aux commandes et payé anormalement des centaines de millions de centimes en reliquats de congé fictifs aux pilotes, amis de Allèche, partis en retraite. Ce même Toubal a accordé une promotion à son épouse hôtesse, puis lui a fait bénéficier d’une formation sur le système de réservation Amadeus, que beaucoup d’agents commerciaux n’ont pas eue, pour enfin lui accorder tout de suite après une mise en disponibilité pour qu’elle puisse s’installer à Francfort et travailler dans……… une agence de voyages.
Que dire des autres membres du 1 er cercle de Allèche? Tiaouinine, le véreux syndicaliste qui usurpe sa fonction depuis 2017 grâce à un membre éminent de la ISSABA (Sidi Said) et qui est impliqué dans divers trafics (colonies de vacances, voyages organisés, omra, prises en charge médicales,….). Frik, fils de l’ancien Wali, qui en moins de deux ans est passé de simple cadre, sans responsabilité, au poste très stratégique de Directeur des Opérations au Sol.
Doumi, ancien Chef de Division et SG et maintenant conseiller, c’est un spécialiste des dossiers “tout va bien, circulez y a rien à voir” et qui fait des vagues là où il passe.
Les deux autres conseillers, Charef et Baghiani, cadres dirigeants sans aucune
responsabilités, le premier est un pilote retraité de 70 ans et le second, un obscur
personnage, expert en bidouillage des chiffres qui a été éjecté de la BEA pour insuffisances
professionnelles.
Zoheir Houaoui, Représentant à Paris qui s’est toujours signalé par une gestion hasardeuse qui a couté très chère à l’entreprise. Il est à l’origine du harcèlement judiciaire et du licenciement
du responsable fret à Paris (Mekidèche) que l’entreprise a payé cash en dizaines de milliers
d’euro.
A Londres, son permis de travail lui a été refusé pour des irrégularités de gestion. Il
était Chef de Division de la commerciale, lorsque ses services ont affrété l’avion espagnol de 18 ans du vol catastrophe AH 5017. Les états de service très insuffisants de son équipage n’avaient même pas été vérifiés, ce qui constitue une faute très grave.
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