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Algérie: Incident et gel de la production du gisement d’El Merk : Anadarko exprime sa colère et réclame des comptes à So

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  • Algérie: Incident et gel de la production du gisement d’El Merk : Anadarko exprime sa colère et réclame des comptes à So

    Incident et gel de la production du gisement d’El Merk : Anadarko exprime sa colère et réclame des comptes à Sonatrach

    Les hauts responsables de la compagnie américaine Anadarko sont très en colère à la suite de l’incident qui a entièrement ravagé le four du deuxième train pétrolier du centre de production du gisement d’El Merk situé dans le bassin de Berkine. Les partenaires américains ont réclamé des explications et des comptes à la direction générale de Sonatrach. Depuis l’incident du gisement d’El Merk, de vives tentions ont éclaté entre Sonatrach et Andarko, a appris Algérie Part au cours de ses investigations.

    Les managers de la compagnie américaine Anadarko ont interpellé ouvertement leurs homologues algériens au sein de Sonatrach pour leur faire part de leurs vives inquiétudes concernant la gestion actuelle très aléatoire et incompréhensible des sites pétroliers en Algérie. Les pannes techniques et les incidents au niveau des canalisations ou des centres de production des hydrocarbures sont devenus très fréquents au point de susciter des fortes craintes des partenaires américains de Sonatrach. Selon nos sources, les managers d’Anadarko ont été stupéfaits par les graves fautes de négligence qui ont été commises récemment par la direction générale de Sonatrach.

    Des négligences qui mettent en péril les intérêts commerciaux d’Anadarko en Algérie. Dans les coulisses du groupement de Berkine créé en 1998 par Sonatrach et Anadarko, les managers de la compagnie américaine ne cessent de clamer leur étonnement face à l’incompétence de l’actuelle équipe dirigeante de Sonatrach.

    Avec l’arrêt de production du gisement d’El Merk, les activités d’Anadarko en Algérie prennent un sérieux coup et le préjudice financier sera lourd si l’immobilisation des activités de production d’El Merk dure plusieurs semaines. Dans ce contexte, les responsables d’Anadarko ont fait d’ores et déjà savoir à Sonatrach qu’ils vont des compensations matérielles ou financières. Concrètement, Anadarko va demander à Sonatrach de lui restituer l’équivalent de sa production perdue comme le stipule le contrat qui la lie à la compagnie nationale des hydrocarbures depuis 1998. Sonatrach risque donc d’être contrainte de partager la production de ses autres gisements notamment de ses puits situés à Hassi Messaoud pour compenser les pertes d’Anadarko provoquées par la destruction du four du deuxième train pétrolier du CPF d’El Merk.

    Une clause contractuelle régissant le partenariat entre Sonatrach et Andarko décrit effectivement ce cas de figure. En anglais, il est que ‘”In case of contingency, disruption or production failure, Sonatrach is responsible of the infill production'”. Cela signifie qu'”en cas d’urgence, de perturbation ou de panne de production”, Sonatrach est responsable de trouver des alternatives qui permettent à son partenaire américain de retrouver ses droits d’exploitation dans la production pétrolière en Algérie.

    Mais l’actuelle direction générale de Sonatrach conduite par Toufik Hakkar semble prendre à la légère les craintes et protestations des managers d’Anadarko. Ce qui a créé de vives tensions entre les deux compagnies et les américains manifestent ouvertement leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une très mauvaise gestion de leurs projets communs avec Sonatrach. Ces tensions risquent d’ébranler les perspectives futures du groupement Berkine.

    Rappelons enfin que la compagnie Anadarko est le plus grand producteur étranger de pétrole en Algérie et a signé en à la fin des années 1980 un accord de partage de production avec Sonatrach qui a débouché, en 1998, sur une association : le groupement Berkine. Le groupement Berkine est dirigé avec un comité chargé de la supervision et la direction des opérations pétrolières. Deux administrateurs représentant les deux compagnies se relaient tous les trois ans. Le travail se fait en équipe et les décisions sont collégiales. Aujourd’hui, Anadarko possède plus de 24 % des parts du groupement Berkine. Le géant français possède 12,5 % et l’italien ENI également 12,5 %. Les parts restantes, à savoir 51 %, appartiennent à Sonatrach.

    L’entité créée par Sonatrach et Anadarko exploite le gisement El Merk, dans le bassin de Berkine, dans la wilaya d’Illizi, considéré comme l’un des plus importants d’Algérie. Elle y produit l’équivalent de 100.000 barils/jour. Le gisement d’El Merk est d’une grande capacité estimée à 1,2 milliard de barils de pétrole, dont près de 40%, 647 millions de barils, sont récupérables.

    algeriepartplus

  • #2
    Une inquiétante série d’incidents au niveau des installations de Sonatrach : Le champ d’exploitation de pétrole d’El Merk à l’arrêt

    Que se passe-t-il donc à Sonatrach ? La série noire des incidents se poursuit alors que la compagnie affiche un manque à gagner de 10 milliards de dollars à cause de la pandémie de coronavirus, assorti d’une baisse de 41% de son chiffre d’affaires à l’exportation.

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    • #3
      4 majeurs incidents dans les installations de Sonatrach en Moins de 3 mois
      les autorités devraient vraiment s'inquiéter sur la gestion et les services de maintenance au sein de la compagnie nationale

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      • #4
        Il est utile de rappeler que l’incident au niveau du champ d’El Merk – exploité en partenariat par Sonatrach, Anadarko, Total et ENI – est le troisième enregistré par Sonatrach en l’espace de quelques semaines d’intervalle. Il intervient quelques jours après les fuites de pétrole survenues sur l’oléoduc situé dans la commune de Ghamra, à 20 km de la ville de Touggourt.

        L’incident s’était déclenché à la mi-octobre au niveau du PK143 de l’oléoduc OB1 reliant Haoudh El Hamra à Béjaïa et dont les premiers examens ont déterminé l’existence de corrosion d’un des plus vieux pipelines construits en Algérie depuis les années 1950.

        En septembre dernier, deux autres fuites ont été constatées au niveau de l’oléoduc OK1 reliant toujours le bassin d’El Hamra (à Hassi Messaoud) à Skikda. Une première fuite avait été enregistrée à la sortie de la station de pompage SP2 à Djamaa, située dans la commune d’El Oued, au point kilométrique 190-200.

        Et la seconde fuite a, quant à elle, été constatée au niveau du point PK263 situé dans la région d’El Baadj, à El M’Ghair. D’importantes quantités de pétrole se sont déversées et ont nécessité de grandes opérations de pompage pour nettoyer les terrains alentours.

        Que cachent tous ces «accidents» successifs qui renseignent assurément – en attendant le résultat des enquêtes devant en déterminer les causes – sur l’inquiétante vétusté de certaines installations de la première compagnie du pays ?
        elwatan

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        • #5
          Je soupçonne fortement d'actes ponctuels de sabotage,la cause c'est l'amenuisement fatale de la cagnotte des hydrocarbures, conséquences les gros pontes de la boîte se servent les premiers et sans modération, laissant des miettes aux autres ce qui crée forcément des frictions entre la base et le sommet de la pyramide,la base a probablement opté pour une politique de la terre brûlée.

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          • #6
            Espérons que cet incident n'est pas fait des morts ou provoqué une forte pollution.

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