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    Ces meetings qui défient les mesures de prévention

    elwatan.com
    AMEL BLIDI 28 OCTOBRE 2020

    Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.» Le dicton s’applique formidablement aux membres du gouvernement Djerad.

    Après avoir déploré lundi, le «relâchement» de la population dans le respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, face à une nette recrudescence des infections quotidiennes, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, organise au lendemain de sa déclaration un meeting populaire à l’université de Bab Ezzouar pour faire campagne en faveur du référendum sur l’amendement de la Constitution.


    Vingt jours durant, tout le personnel politique proche du régime : ministres, partis politiques et militants associatifs se sont mobilisés pour battre la campagne du «oui» au référendum du 1er novembre, parfois dans des salles fermées et bondées de monde, au mépris des règles sanitaires et des mesures barrières.

    Malgré la propagation du virus, des meetings ont été organisés aux quatre coins du pays, dont les images montrent des militants portant leurs masques sous le menton, ne respectant pas la distanciation physique et se donnant parfois l’accolade.

    Il faut dire que les ministres ont été en première ligne de la campagne pour l’amendement de la Constitution, cher au président Abdelmadjid Tebboune.

    Durant cette semaine, la dernière de la campagne électorale, ils ont animé plusieurs rassemblements dans lesquels l’on retrouve les mêmes éléments de langage : le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani, dans un meeting avec les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs dans le domaine agricole à la maison de la culture M’hamed Issiakhem à Relizane, déclare clairement : «Le projet d’amendement constitutionnel édifiera l’Etat de droit.»

    Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, s’exprimant lors d’un meeting populaire tenu au centre culturel de la commune de Bougaa, affirme que le vote en faveur du projet d’amendement permettra de «concrétiser les revendications du hirak populaire et édifier l’Algérie nouvelle».

    Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a souligné, à Laghouat, que le projet d’amendement de la Constitution «jette les bases d’une nouvelle ère».

    Présidant un meeting à Mascara dans le cadre de la campagne référendaire, la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Hoyem Benfreha, a indiqué que le projet d’amendement «garantit la préservation de l’unité du pays et veille à défendre les droits du citoyen».



    Les partis politiques proches du régime ont, une nouvelle fois, répondu présent au «festival démocratique» promis le 1er novembre.

    Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a animé une rencontre populaire à la maison de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa pour appeler à voter «massivement».

    Et le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a rassemblé ses militants à Alger pour leur dire d’opter pour «une Algérie nouvelle et développée». La présidente du TAJ, Fatima-Zohra Zerouati, s’est déplacée à Ghardaïa pour inciter au vote qui permettra, selon elle, de «corriger les déviations commises dans le passé».

    Et le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a rassemblé ses militants dans un meeting populaire à Skikda.

    Le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a organisé une réunion dans une salle omnisports aux Eucalyptus (Alger)… Bien sûr, les associations périphériques et les syndicats se sont également joints pour vanter les vertus du projet d’amendement de la Constitution dans des rassemblements populaires.

    Il s’agit, entre autres, de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), des Scouts musulmans algériens (SMA), de la Coordination nationale de la société civile (CNSC), de l’Association nationale pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l’homme, de l’Organisation nationale algérienne de la société civile (Onasc), de l’Organisation nationale des enfants des moudjahidine (ONEM), de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et autres associations.

    Pour se prémunir contre une éventuelle aggravation de l’épidémie, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) avait publié un arrêté portant fixation des règles d’organisation des réunions et des manifestations publiques dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet de révision constitutionnelle.

    Celui-ci stipule notamment que «la partie organisatrice d’un meeting ou d’un rassemblement dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet de révision constitutionnelle doit appliquer strictement les mesures édictées par la réglementation en vigueur en vue de prévenir contre le risque de la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19)».

    Il est à souligner, par ailleurs, qu’une réunion du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a été interdite, fin septembre, par la wilaya d’Alger, en raison de la «situation sanitaire».

  • #2
    Malgré la propagation du virus, des meetings ont été organisés aux quatre coins du pays,
    Je me réjouirais de leurs contaminations collectives .

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    • #3
      Je me réjouirais de leurs contaminations collectives .

      Le problème, c'est qu'ils vont contaminer fatalement des personnes innocentes !
      « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

      Commentaire

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