Annonce

Réduire
Aucune annonce.

ONU: Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation)

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ONU: Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation)

    23 octobre 2020: À la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) cet après-midi, plusieurs délégations sont revenues sur la question de l’élimination du colonialisme, « une question urgente » pour celle de Sainte-Lucie, qui a rappelé le rôle joué par l’ONU dans le processus d’autodétermination de son propre pays.

    Sainte-Lucie
    Les réformes constitutionnelles engagées dans certains des 17 territoires non autonomes restant inscrits à l’ordre du jour de la Commission ne sauraient se substituer à un processus légitime d’autodétermination menant à une décolonisation effective, a plaidé Sainte-Lucie.

    Chine
    La Chine a appuyé la cause du peuple palestinien, regrettant les évolutions récentes de la situation sur le terrain. La Chine a ensuite appuyé l’appel en faveur de la décolonisation, estimant qu’il s’agit d’une des priorités de l’ordre du jour de la Commission. Elle a appelé les différentes puissances administrantes à veiller au développement socioéconomique des territoires non autonomes et à ne pas poursuivre leur militarisation.

    France
    Certaines de ces puissances ont aujourd’hui pris la parole, dont la France, qui a déclaré avoir fait le choix de regarder en face son histoire en Nouvelle-Calédonie, « qui est une histoire coloniale, afin de la dépasser ». À cet égard, la délégation a souligné la mise en œuvre de l’Accord de Nouméa, qui prévoie l’organisation de trois référendums, dont le deuxième a eu lieu le 4 octobre dernier. Une consultation au cours de laquelle les électeurs calédoniens ont été invités à répondre à la question de leur accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance. Pour la deuxième fois, a relaté le représentant français, les électeurs ont répondu non à 53% à avec un taux de participation de plus de 85%. « Une troisième consultation pourra être organisée d’ici à 2022 », a-t-il précisé.

    Nouvelle-Zélande
    De son côté, la Nouvelle-Zélande a dit travailler étroitement avec le territoire des Tokélaou pour y édifier des « piliers d’autodétermination » reflétant au mieux la foi, la culture et l’identité de ce peuple, et ce, en essayant de promouvoir les services publics, la gouvernance, les transports, la connectivité Internet, la résilience aux changements climatiques et l’atténuation de son impact »

    Arabie saoudite
    La délégation saoudienne a noté que plusieurs territoires non autonomes restent inscrits sur la liste du Comité pour la décolonisation. Concernant le Sahara occidental, il a salué les deux tables rondes qui ont réuni dernièrement les acteurs principaux, dont le Front POLISARIO, avant d’apporter son soutien au plan marocain d’autonomie.

    République centrafricaine
    La République centrafricaine a jugé « inconcevable » que la communauté internationale n’ait toujours pas été en mesure d’appliquer le principe de l’autodétermination des peuples dans les territoires non autonomes, plaidant pour que l’on évite des prises de positions radicales aux conséquences inconnues et incalculables sur la question. S’agissant de la question du Sahara occidental, le représentant s’est félicité du nouvel élan impulsé par le Secrétaire général grâce à la tenue de deux tables rondes organisées à Genève entre les parties prenantes pour trouver une solution définitive à la question. Il a aussi salué la résolution 2494 (2019), qui souligne qu’il convient de parvenir à une « solution politique réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara occidental, avant de plaider pour que l’on fasse preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations.

    Éthiopie
    L’Éthiopie a demandé au Maroc et au Front POLISARIO de reprendre les négociations, espérant que cette question pourra être réglée dans le cadre de solutions africaines aux problèmes africains, maintenant que le Maroc a rejoint l’UA.

    Dominique
    La Dominique, a salué la visite effectuée sur ce territoire non autonome par le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux l’an dernier. Pour ce qui est du Sahara occidental, elle a apporté son appui aux négociations en cours initiées par le Secrétaire visant à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable sur la base de l’esprit de compromis.

    Ouganda
    L'Ouganda a jugé décourageant que la troisième Décennie internationale s’achève alors que les mêmes 17 territoires sont toujours non autonomes. Le représentant a plaidé pour une solution « juste et équitable » à la question du Sahara occidental. Il a appelé le Secrétaire général à nommer rapidement un nouvel envoyé spécial et encouragé le Maroc et le Front POLISARIO à reprendre le dialogue. L’Union africaine devrait pleinement jouer son rôle, a estimé le représentant.

    Burundi
    Le Burundi a axé son intervention sur le conflit du Sahara occidental qui, depuis longtemps, est un sujet de discorde au sein de la communauté internationale. La montée de l’instabilité et de l’insécurité au Sahel et sa périphérie appellent de toute urgence le règlement de ce différend, d’autant plus que la persistance du conflit entrave l’intégration plus poussée du Maghreb, plus que jamais indispensable, a fait valoir la représentante. Dès lors, la représentante a soutenu le processus politique en cours, sous les auspices exclusifs du Secrétaire général, et visant à parvenir à une solution politique, fondée sur le réalisme et le compromis. La représentante s’est félicitée du nouvel élan imprimé par les deux tables rondes des 5 et 6 décembre 2018 et des 21 et 22 mars 2019. Elle a salué la volonté du Maroc, du front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par ONU.

    Antigua-et-Barbuda
    Antigua-et-Barbuda a voulu que l’on fasse de cette session une chance de corriger ce qui va mal et de laisser les peuples colonisés raconter leur histoire et participer activement à la recherche de solutions à leurs problèmes. Antigua-et-Barbuda tient à l’élimination immédiate et complète du colonialisme, sous toutes ses formes, et appelle tous les concernés à continuer d’améliorer les droits de l’homme et le développement socioéconomique des peuples des territoires non autonomes.

    Soudan
    Le Soudan a déclaré, à propos des opérations de maintien de la paix, que le sacrifice consenti par les Casques bleus pour faire taire les armes et améliorer le bien-être des populations mérite le plus solennel des hommages. Il a assuré que les pays contributeurs de troupes et les pays hôtes d’opérations de paix s’efforcent de garantir leur succès, le mécanisme du maintien de la paix restant l’un des plus efficaces dont disposent les Nations Unies pour asseoir la paix partout dans le monde

    ...
    ...
    Dernière modification par MEC213, 30 octobre 2020, 08h34.
Chargement...
X