Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Caricatures du Prophète : Mohammed VI clashe avec Emmanuel Macron

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Caricatures du Prophète : Mohammed VI clashe avec Emmanuel Macron

    Quand la France remet en place sa puille marocaine et son despote narcotrafiquant et addictif à la coke M6.

    - Rabat a dénoncé, indirectement, le président français pour ses propos sur les caricatures du Prophète. Un cafouillage diplomatique qui sonne le glas de la propagande sur l’« islam du juste milieu » marocain, à l’heure où Paris inscrit le royaume parmi les pays faisant le lit de l’islamisme radical
    (...).
    Dans un acte de défiance, une ministre marocaine proche du sérail est montée au créneau pour rappeler au président de la République française que le royaume traitait tous les ressortissants de pays étrangers sur un pied d’égalité, conformément à la loi en vigueur. Un geste qui, une fois de plus, n’a pas été du goût de Paris, qui a perçu ce manque de coopération de la part de Rabat comme une entorse aux relations diplomatiques privilégiées entre les deux pays.

    Début juin dernier, une polémique a surgi de nulle part pointant du doigt le président de la Commission spéciale du modèle de développement (CSMD), Chakib Benmoussa, pour avoir rendu un point d’étape de la commission à l’ambassadrice de France au Maroc.

    Tout le monde s’en est pris à la diplomate, allant même jusqu’à évoquer une ingérence de l’ancienne administration coloniale dans la souveraineté du royaume ! Même la classe politique marocaine s’en est mêlée, à l’instar du parti de l’Istiqlal (indépendance), d’obédience nationaliste, qui a surenchéri sur la dépendance de la CSMD.

    Dans le même temps, le roi Mohammed VI, dont la légitimité est fondée sur son ascendance chérifienne (descendant du Prophète par le biais de sa fille Fatima), ne pouvait en aucun cas cautionner explicitement la publication des caricatures.

    Dans son article 3, la Constitution marocaine stipule d’ailleurs que l’islam est la religion de l’État et, dans l’article 41, que c’est le roi, amir al-mouminine (« commandeur des croyants »), qui veille au respect de l’islam. D’où le dilemme auquel est confronté le régime marocain, qui semble avoir choisi de jouer les équilibristes, comme à l’accoutumée, en évitant ainsi de se positionner clairement sur la question de la liberté d’expression.

    Dans le cafouillage et la précipitation, la diplomatie royale semble avoir fait le mauvais choix en chargeant son ministère des Affaires étrangères (MAE) de répondre évasivement aux propos tenus par le président Macron. Dans un communiqué du MAE, datant du 25 octobre, le royaume a vigoureusement condamné la poursuite de la publication des caricatures du prophète dans l’Hexagone, sans faire allusion directement aux propos du président Macron.

    Mais c’était cause perdue pour le monarque, qui a cru un instant pouvoir sortir de cette crise par le biais de déclarations diplomatiques volatiles et ambivalentes du genre : « Oui, mais… ». Le communiqué évoque ainsi des provocations qui n’ont pas lieu d’être, dénonce ces actes et l’immaturité de leurs auteurs.

    Dans le même temps, le texte souligne que « la liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde ».

    Et c’est là justement où l’on ne peut que regretter l’amateurisme du ministre marocain des Affaires étrangères, qui s’est permis prétentieusement de parler au nom des deux milliards de musulmans.

    Depuis quand le département des Affaires étrangères est-il habilité à se prononcer sur des questions de culte ? Et depuis quand un régime autoritaire adossé à un État en faillite, classé parmi les derniers pays au monde en matière de développement humain, pourrait-il s’ériger en modèle à suivre par les pays musulmans ?

    MEE par Aziz Chahir (extraits)
Chargement...
X