J’ai l’impression qu’on aperçoit pas vraiment combien la musique algérienne est extraordinaire sur tous les plans, dans ses différentes formes, ses styles et langues !
Je ne suis pas professionnel de la chanson même si je suis né dans un milieu très musique de toute sorte, de toutes les couleurs, ma musique à moi ça été la peinture et la poésie !
Mais j’aimerai qu’on invoque ici la musique sétifienne de Sétif
Sétif (ville d'Algérie, à 300 km à l'Est d'Alger, et chef-lieu de la wilaya portant le même nom, dans la région du Sétifois (Hautes Plaines), à 1100 m d'altitude, entre la Kabylie et les Aurès. Un des monuments emblématiques de la ville est la fontaine d'Ain El Fouara (1898) du sculpteur français Francis de Saint-Vidal.)
Pour moi la musique sétifienne est en fait un mélange de la musique traditionnelle chaoui dans ses résonances et le Constantinois un rythme de Constantine qu’on appel apparemment « Zendari ». qui contient de superbes mélodies,
A l’exemple du grand chanteur Samir Staifi sa musique est inspiratrice, rappel chaleureux des airs de fête non stop, l’ambiance avec la Ghaiita sorte de flute traditionnelle que les berbères des Chaouiya et les sub-sahariens utilisent, et aussi le « Bendir »..
Toutes les musiques algériennes sont comme ça un mélange créatif innovateur d’une région à une autre.. elles ne sont pas cantonnés. Phénomène extraordinaire qu’on aura du mal à retrouver dans d’autres pays. En fait il est très difficile de faire des classifications de genre et de rythme dans les musiques algériennes..
Dans la voix de Cheba Yammina sur la mélodie chaoui chanté en arabe principalement il y’a une expression de temps, de l'espérance, les monts sétifiens, le Chawiya et le Constantinois.. une sorte de voyage multidimensionnel.
Il y’a aussi un autre style dont on connais peu si je peux dire Bourdjien de Bordj- Bouararidj région entre Bouira, Béjaia et Sétif.. la musique Bourdjienne est extra à découvrire, très traditionnelle et locale. j’ai assisté une fois à une fête dans la région arabophone de Mézita ou Lemhir, les aires chantés par les femmes et les filles, la danse était exceptionnelle dans la forme.. on comprend bien comment la musique reflète l’espace géographique vaste, dans cette région montagneuse précipice des fois impraticables, ou des gens vivant modestement développent des choses extraordinaires. dont je suis ému autant qu’algérien.. ce qui m’enchante dans la chanson Bourdjienne c’est la communication..
C’est à découvrire.. cet aspect autre de la musique algérienne, ou la chanson Rai, Kabyle et Chaâbi s’impose..
on dit que le "staifi" est « La 3éme musique populaire de fête d'Algérie aprés le "rai" et le "kabyle". Basée sur le rythme "zendari" rythme originaire de Constantine et aussi sur un accompagnement présent du clavier, cette musique est aujourd'hui très présente dans toutes les fêtes maghrébines. Les premiers furent Groupe Saada, puis Samir Staifi, Bekhachi, Djamel , Nordine et d'autres . Aujourd'hui les Editions Charihene (Batna) , El Amir (Constantine),Intherlux (Sétif) et Boualem (Marseille) sont trés répresentatifs de la musique "staifi" . »
J’invoquerai aussi le chanteur défunt Cheb Aziz (assassiné à Constantine. Agé de 28 ans, par un groupe armé, en 1996 si je ne me trompe!) ce chanteur a propulsé une chanson chaoui d’expression arabe et proche de la stéfienne..
Je ne suis pas professionnel de la chanson même si je suis né dans un milieu très musique de toute sorte, de toutes les couleurs, ma musique à moi ça été la peinture et la poésie !
Mais j’aimerai qu’on invoque ici la musique sétifienne de Sétif
Sétif (ville d'Algérie, à 300 km à l'Est d'Alger, et chef-lieu de la wilaya portant le même nom, dans la région du Sétifois (Hautes Plaines), à 1100 m d'altitude, entre la Kabylie et les Aurès. Un des monuments emblématiques de la ville est la fontaine d'Ain El Fouara (1898) du sculpteur français Francis de Saint-Vidal.)
Pour moi la musique sétifienne est en fait un mélange de la musique traditionnelle chaoui dans ses résonances et le Constantinois un rythme de Constantine qu’on appel apparemment « Zendari ». qui contient de superbes mélodies,
A l’exemple du grand chanteur Samir Staifi sa musique est inspiratrice, rappel chaleureux des airs de fête non stop, l’ambiance avec la Ghaiita sorte de flute traditionnelle que les berbères des Chaouiya et les sub-sahariens utilisent, et aussi le « Bendir »..
Toutes les musiques algériennes sont comme ça un mélange créatif innovateur d’une région à une autre.. elles ne sont pas cantonnés. Phénomène extraordinaire qu’on aura du mal à retrouver dans d’autres pays. En fait il est très difficile de faire des classifications de genre et de rythme dans les musiques algériennes..
Dans la voix de Cheba Yammina sur la mélodie chaoui chanté en arabe principalement il y’a une expression de temps, de l'espérance, les monts sétifiens, le Chawiya et le Constantinois.. une sorte de voyage multidimensionnel.
Il y’a aussi un autre style dont on connais peu si je peux dire Bourdjien de Bordj- Bouararidj région entre Bouira, Béjaia et Sétif.. la musique Bourdjienne est extra à découvrire, très traditionnelle et locale. j’ai assisté une fois à une fête dans la région arabophone de Mézita ou Lemhir, les aires chantés par les femmes et les filles, la danse était exceptionnelle dans la forme.. on comprend bien comment la musique reflète l’espace géographique vaste, dans cette région montagneuse précipice des fois impraticables, ou des gens vivant modestement développent des choses extraordinaires. dont je suis ému autant qu’algérien.. ce qui m’enchante dans la chanson Bourdjienne c’est la communication..
C’est à découvrire.. cet aspect autre de la musique algérienne, ou la chanson Rai, Kabyle et Chaâbi s’impose..
on dit que le "staifi" est « La 3éme musique populaire de fête d'Algérie aprés le "rai" et le "kabyle". Basée sur le rythme "zendari" rythme originaire de Constantine et aussi sur un accompagnement présent du clavier, cette musique est aujourd'hui très présente dans toutes les fêtes maghrébines. Les premiers furent Groupe Saada, puis Samir Staifi, Bekhachi, Djamel , Nordine et d'autres . Aujourd'hui les Editions Charihene (Batna) , El Amir (Constantine),Intherlux (Sétif) et Boualem (Marseille) sont trés répresentatifs de la musique "staifi" . »
J’invoquerai aussi le chanteur défunt Cheb Aziz (assassiné à Constantine. Agé de 28 ans, par un groupe armé, en 1996 si je ne me trompe!) ce chanteur a propulsé une chanson chaoui d’expression arabe et proche de la stéfienne..
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