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MARCHES ET SACCAGE DES URNES DANS SIX DAÏRAS DE LA WILAYA Béjaïa hostile à la tenue du référendum

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  • MARCHES ET SACCAGE DES URNES DANS SIX DAÏRAS DE LA WILAYA Béjaïa hostile à la tenue du référendum

    MARCHES ET SACCAGE DES URNES DANS SIX DAÏRAS DE LA WILAYA
    Béjaïa hostile à la tenue du référendum


    liberte-************
    dimanche 01 novembre 2020


    Dans toutes les marches d’hier, les manifestants n’ont eu de cesse de scander des slogans chers au mouvement populaire du 22 Février 2019, appelant, notamment à la libération des détenus d’opinion.

    Hier, à la veille de la tenue du référendum sur la révision constitutionnelle, des marches pacifiques pour “le rejet du référendum” et “la libération des détenus d'opinion” ont été organisées par des citoyens, dans six chefs-lieux de daïra de la wilaya de Béjaïa.

    Il s'agit des chefs-lieux de la daïra de Kherrata, de Souk El-Tenine et d'Aokas, sur la côte est de Béjaïa, d’Ouzellaguen, de Seddouk et d’Aït Maouche, dans la vallée de la Soummam. Au chef-lieu de daïra d'Amizour, les manifestants ont opté pour un rassemblement ponctué d'un meeting. La marche prévue au chef-lieu de daïra de Derguina a finalement eu lieu au chef-lieu communal (Bordj-Mira) de Taskriout.

    À Kherrata, comme toutes les précédentes marches depuis le déconfinement partiel, des centaines de manifestants ont battu le pavé, à partir de 10h, depuis la place du 16-Février jusqu'en face du siège de l'APC, itinéraire habituel des marches hebdomadaires dans cette ville. Les marcheurs se sont dispersés dans le calme. À Souk El-Tenine, la mobilisation citoyenne était au rendez-vous comparativement aux deux précédentes marches dans cette localité. La procession humaine s'est ébranlée du centre-ville vers le siège de la daïra en empruntant la RN9. Après une prise de parole, les manifestants se sont dispersés dans le calme tout en se promettant de veiller à ce qu'aucun centre de vote n'ouvre le lendemain, jour du référendum, dans la région.

    Dans la ville d'Aokas, une autre station balnéaire de la côte est de Béjaïa, la mobilisation populaire était au rendez-vous comme ce fut le cas lors des deux marches précédentes. La marée humaine s'est ébranlée, dès 10h, depuis la place Katia-Bengana pour, comme de coutume, sillonner les artères principales de la ville pour rejoindre le siège de l'APC où une prise de parole a été organisée. À noter qu’un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé à l'intérieur de l'APC et qu’aucun incident n'a émaillé la manifestation. À Amizour, après le meeting qui a ponctué le rassemblement organisé au niveau de la gare SNTV, les manifestants se sont ensuite dirigés vers le siège de l'APC pour prendre les bulletins de vote et les prospectus publicitaires afin de les incendier sur la voie publique. Puis, ils ont pris la direction du parc communal pour prendre les urnes qui ont subi le même sort que les bulletins de vote et les prospectus publicitaires.

    Au cœur de la vallée de la Soummam, le chef-lieu de daïra d’Ouzellaguen, la population de la région a été fidèle au rendez-vous de la marche. Ce sont des centaines de personnes qui ont battu le pavé depuis le siège de l'APC vers celui de la daïra avant d’emprunter la RN26 vers les 3-Chemins et la cité Si Nacer pour ensuite se disperser dans le calme après une prise de parole à la place Arezki-L’Bachir, en face du siège de l'APC. Sur les hauteurs de la vallée de la Soummam, la population de la daïra de Seddouk en était, hier, à sa quatrième marche hebdomadaire depuis la reprise des manifestations de rue par le mouvement populaire dans cette localité.

    La marche, marquée par une forte mobilisation citoyenne, a démarré, à 11h30, en face du siège de l'APC pour ensuite sillonner les artères de la ville, pour revenir à son point de départ. Une prise de parole a été organisée avant que les manifestants ne se dispersent dans le calme. Au chef-lieu de daïra d’Aït Maouche, la première marche du mouvement populaire, hier, a enregistré une adhésion massive de la population de la région. La procession humaine a pris son départ en face du siège de l'APC vers la sortie du chef-lieu pour atteindre la daïra que les manifestants ont assiégée.

    Ils s’y sont introduits pour prendre 54 urnes, les bulletins de vote et les prospectus publicitaires qu’ils ont brûlés. Prévue initialement au chef-lieu de daïra de Derguina, la marche a eu lieu à Bordj-Mira, chef-lieu de la commune de Taskriout. Pour rappel, les urnes, les bulletins de vote et les prospectus publicitaires avaient déjà été incendiés, mercredi dernier, dans cette commune et le siège de l’APC cadenassé.

    La marche s'est déroulée dans le calme. Dans toutes les marches d’hier, les manifestants ont scandé des slogans chers au mouvement populaire du 22 Février 2019, notamment “Libérez les détenus d’opinion”, “Ulac l’vot, ulac”, “Pour le départ du système”, “Pour un État civil et non militaire”, “Pour une transition démocratique” … Par ailleurs, à Akbou, des manifestants ont “spontanément” pris pour cible, hier, le siège de l'instance locale de surveillance des élections (Anie), sis en face de l’APC. Les manifestants s’y sont introduits pour accaparer des bulletins de vote et des prospectus publicitaires appelant au vote qu’ils ont brûlés sur la place Colonel Amirouche.

    L. OUBIRA

  • #2
    MARCHES ET SACCAGE DES URNES DANS SIX DAÏRAS DE LA WILAYA
    Le contraire aurait étonnée.
    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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    • #3
      Depuis le 22 Fevrier 2019, le peuple Algerien vous dit vous ne pouvez plus rien nous imposer ya H'mir!
      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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      • #4
        Ces casseurs n'ont aucune éducation. Et dire, qu'ils veulent un état démocratique ! Ils ont détruit des biens du peuple punis par la loi. Ils peuvent voter non ou s'abstenir mais pas casser, ce sont des barbares !!

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        • #5
          el ghifari
          tu oublie la violence de l'état, l'emprisonnement des manifestants, la torture
          des opposants
          drôle de marxiste que tu fait , il faut être stalinien pour être contre la révolution

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          • #6
            La violence de l'Etat entraîne fatalement la violence du peuple !
            C'est aussi vieux que le monde !
            « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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            • #7
              réellement le jour du vote il y'a eu ni casse ni rien du tout mais des marches et aussi un depot de fleurs dans les cimetieres de chouhadas allah yerhamhoum,ce qui c passè en kabylie est que la population ont brulè des enveloppes ,des bulletins qu'ils ont recuperès assez facilement des APC qui elles meme n'ont pas voulu organiser les élections qq jours avant les elections ce qui fait est que le jour du vote les bureaux de vote etaient fermès ,pas de services de securitè,je penses que le pouvoir s'attendait aussi a cela puisque ils ne sont pas intervenus dans les APC quand les gens se sont rassemblès ni venu preparer les elections dans les ecoles primaires

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              • #8
                Ces casseurs n'ont aucune éducation. Et dire, qu'ils veulent un état démocratique ! Ils ont détruit des biens du peuple punis par la loi. Ils peuvent voter non ou s'abstenir mais pas casser, ce sont des barbares !!
                Quand c'est les hordes de palestiniens qui saccagent les biens publics cela est tolérable, mais quand c'est le peuple algérien qui lute pour sa dignité ce ci est répréhensible, alors que le régime algérien est cent fois, mille fois pire que l’État sioniste d’Israël ...

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