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Hirak : Game Over ?

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    Hirak : Game Over ?

    ALGERIEPART PLUS


    1 NOVEMBER 2020

    Pour la deuxième fois successive, le régime algérien va réussir son coup : imposer son agenda, concrétiser ses plans et atteindre ses propres objectifs. Oui, après les élections présidentielles du 12 décembre 2019, le régime algérien s’apprête à réussir l’organisation du référendum sur la nouvelle constitution ce dimanche 1er Novembre. Et contrairement au 12 décembre 2019, cette fois-ci le régime algérien n’a rencontré aucune vive résistance excepté en Kabylie, la région rebelle qui a totalement fait capoter le référendum sur la nouvelle Constitution.

    Contrairement au 12 décembre 2019, date à laquelle les élections présidentielles ont été organisées ayant permis la désignation d’Abdelmadjid Tebboune, ce dimanche 1er Novembre, le pouvoir algérien a pu organiser dans l’extrême majorité des régions du pays un scrutin électoral pour faire aboutir sa propre Constitution. Certes, le boycott est sans précédent et le taux de participation est très faible, encore plus faible que les 13,03 % annoncés à 14 heures par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi. Mais il n’y a eu ni manifestations populaires, ni marches, ni rassemblements de contestation ni la moindre occupation des rues et d’afficher le rejet massif de la population algérienne à l’encontre de ce pouvoir qualifié d’illégitime, d’injuste et de “corps étranger” à la société algérienne.

    Les rues d’Alger ont été désertes, celles d’Oran aussi. A Constantine, Annaba ou Sétif ainsi que Bordj Bou Arréridj, les groupuscules de manifestants qui ont tenté de braver le dispositif sécuritaire fortement déployé dans les rues ont été été étouffés en un temps record. Le résultat est une impressionnante victoire pour le régime algérien qui s’est totalement réapproprié le contrôle de la rue. Les immenses foules, les marches populaires qui secouaient les rues de la capitale Alger ou les autres villes du pays, les chants patriotiques, les banderoles majestueuses, les slogans éloquents scandés à tue-tête par des milliers de jeunes, de femmes, d’hommes, de vieux ou de parents accompagnés par leurs enfants, ces images émouvantes d’un mouvement populaire qui impressionnait le monde entier par son pacifisme et sa forte détermination font, désormais, partie du passé. Un passé pas si lointain. Mais un passé. Ce dimanche 1er Novembre, le régime algérien va gagner son deuxième match contre le Hirak. Et pourtant, il revient de loin : un Chef de l’Etat malade, impuissant et hospitalisé à l’étranger, un gouvernement incohérent, divisé et incompétent, une Institution militaire beaucoup moins puissante et brutale comme à l’époque d’Ahmed Gaid Salah, tous les ingrédients étaient réunis pour permettre au Hirak de rebondir et de neutraliser le pouvoir. Malheureusement, il n’en fut rien.

    Le Hirak est devenu moribond, encore plus moribond que ce régime contre lequel il veut se battre. Ce dimanche, le régime algérien a marqué un deuxième but et mène 2 à 0 contre le Hirak. Mais qu’est-ce qui explique une telle domination outrageante ? La crise sanitaire du coronavirus COVID-19 et le confinement sanitaire ? Pas vraiment car dans plusieurs autres pays à travers le monde, la pandémie n’a pas empêché les peuples de se mobiliser pour leur cause démocratique. La Biélorussie en est la parfaite illustration. Chaque semaine, des centaines de milliers, voire des millions de manifestants pacifiques bravent le pavé et continuent la lutte démocratique malgré la menace sanitaire. En Irak, des milliers de manifestants ont repris la semaine passée la contestation politique pour un changement politique dans leur pays. Et en Thaïlande, une vague de protestation sans précédent balaie le pays, avec des appels à des réformes majeures.

    Non, la pandémie n’est pas la réelle explication. Les emprisonnements musclés, les condamnations judiciaires arbitraires et le verrouillage sécuritaire du pays depuis le début du mois de mars dernier, ces pratiques policières très violentes expliquent certainement le ralentissement du mouvement de contestation populaire. Mais il n’y a pas que la répression qui est à l’origine de ce recul intriguant du Hirak.

    Les divisions internes, les querelles idéologiques, l’absence d’un consensus autour d’une plateforme de revendications nationales, la démission des élites politiques et leur volonté affichée de négocier unilatéralement avec le pouvoir en place et enfin le décalage profond qui sépare les élites urbaines des masses populaires de l’intérieur du pays. Certaines activistes nageaient dans la théorie alors que les militants de l’Algérie profonde cherchaient à obtenir des améliorations concrètes du cadre de vie de leurs populations beaucoup plus déshéritées que les habitants d’Alger, Oran ou Sétif.

    Les incompréhensions ont suscité les malentendus. Et les malentendus ont nourrit les conflits partisans et idéologiques. Au final, il reste quoi ? Le vague souvenir de ces manifestations joyeuses de février 2019. Certains esprits optimistes nous disent: ne vous inquiétez pas, le Hirak sera de retour avec la relance des prières du vendredi. Ces prières collectives sont l’élément catalyseur qui permettent de regrouper les algériens afin de les unir et de les inciter à marcher tous ensemble. Rendez-vous le vendredi 6 novembre pour vérifier le bien-fondé de ce postulat. En attendant, il va bien falloir se remettre en cause et se poser de sérieuses questions sur l’avenir de l’Algérie à la lumière des victoires successives d’un régime isolé, impopulaire, mais ô combien pragmatique et solide.

  • #2
    Qui est l'auteur de ces inepties ?

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    • #3
      Il n'y a pas d'auteur sur la page du site .

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      • #4
        Les rues d’Alger ont été désertes, celles d’Oran aussi. A Constantine, Annaba ou Sétif ainsi que Bordj Bou Arréridj, les groupuscules de manifestants qui ont tenté de braver le dispositif sécuritaire fortement déployé dans les rues ont été été étouffés en un temps record

        C'est la cause de la désertion des rues en plus des restrictions covid. A part ca, c'est KD Wella l'autre machin li kteb had torchon?


        Le Hirak sera Toujours là comme l'épée de Damoclès menaçant ce régime colonial
        البعره تدل على البعير

        Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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        • #5
          Qui est l'auteur de ces inepties ?
          Qui d'autres que Abdou Semmar ?!
          Un jour avec le Hirak, un jour contre
          Suivant la vague et le "chèque" du moment
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            le hirak est mort le 08/03/2019

            a definitivement signer sa fin apres un verre de pastis bu par une fille
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              ALGERIEPART PLUS c'est du Semmar.
              https://algeriepartplus.com/hirak-game-over/
              Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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              • #8
                The game is still ON and Will carry ON

                البعره تدل على البعير

                Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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                • #9
                  Ce n'est pas d'élection qu'il s'agit mais de consultation.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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