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Le taux réel de participation au référendum n’a pas atteint 10%, selon le RCD

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  • Le taux réel de participation au référendum n’a pas atteint 10%, selon le RCD

    Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ne croit aux chiffres avancés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), sur le taux de participation au référendum constitutionnel.

    Pour le RCD, le taux réel de participation réel n’a pas atteint 10%. "À la vue de la désaffection générale constatée par tous les observateurs et eu égards aux informations remontées par les militants politiques sur le terrain, la participation réelle à cette consultation est vraisemblablement à un chiffre’’, indique le parti dans un communiqué rendu public lundi.

    Il ajoute : "13,7 % du collège électoral se sont exprimés en faveur du projet de constitution soumis à référendum. C’est le chiffre officiel annoncé par le pouvoir à travers son instance électorale. Le taux de participation annoncé, bien que largement gonflé, pour le référendum du premier novembre constitue en lui-même un désaveu populaire de la démarche de légitimation à postériori du holdup électoral opéré le 12 décembre 2019’’.

    Pour le RCD, la mobilisation des moyens de l’État, avec administration et argent public généreusement distribué à la société civile de « la nouvelles Algérie », des appareils des partis politiques qui ont souscrits à cette démarche, des médias et de tous les corps de sécurité confondus n’ont pas détourné les Algériens de la célébration de novembre authentique avant de vaquer à leurs occupations habituelles.

    La formation politique de Mohcine Belabbas, estime que le pouvoir ‘’de fait’’ a échoué y compris dans sa ‘’tentative de réunir les adeptes’’ du ‘’partage de la rente autour de sa démarche’’.

    En outre, le RCD met en garde le pouvoir quant aux conséquences de sa démarche. ‘’ Persister dans cette démarche et promulguer une constitution rejetée par 87,3% des électeurs c’est ouvrir la voie au désordre porteur de tous les périls ; ceux auxquels revient la charge de prendre une telle décision assumeront l’entière responsabilité de cet acte. Cette responsabilité sera d’autant plus lourde qu’un autre choix existe. Il consiste à réunir sans délais les conditions pour l’expression de la volonté du peuple souverain’’, met en garde le RCD.

    Radio M
    02-11-2020
    Dernière modification par shadok, 02 novembre 2020, 16h05.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    qui croire
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Acapulco
      qui croire
      Les Mafieux qui nous gouvernent biensur !
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Les Mafieux qui nous gouvernent biensur !
        __________________
        ni l'un ni l'autre : tous des menteurs opportunistes, le peuple en a marre
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Le taux réel de participation au référendum n’a pas atteint 10%, selon le RCD.
          Selon le FLN il va être du 30 % et selon le FFS du 15 %, selon le PT du 7 % … et chacun peut y aller avec ce qu’il veut tant qu’il ne risque pas des poursuites judiciaires et qu’il n’a pas à prouver ce qu’il dit.
          Tous ces partis ne représentent que la personne qui les préside et les quelques parasites qui tournent autour. Ils l’ont mis en veilleuse pendant quelques mois et ils ressortent maintenant comme s’ils n’avait jamais eu pendant 20 ans des ministres chez Boutef et qu’ils n’avaient jamais participer au système des quotas de boutef.

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          • #6
            rien qu'en jetant un oeil hier soir lors du dépouillement des votes qui a commencè a 19h et vers 19h 45 n nous a montrè deja que tout est embarqué dans des fourgons et ils ont tout terminé ,on se rends vite compte que le taux a ete surestimè

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            • #7
              10 ou 23%, wath's the difference ?

              Tebboune et ses acolytes perdent la face à 23% aussi...
              13 à 14 % ont dit oui à Tebboune, moins que ceux censés avoir voté pour sa présidence.

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              • #8
                Très bonne analyse du journaliste Amer Ouali :

                Avec un taux de participation inattendu de seulement 23.7%, les Algériens ont exprimé un rejet massif du projet de nouvelle Constitution. Divine surprise! Pour la première fois, on peut dire qu'il n'y pas eu bourrage des urnes ou falsification massive des PV. Le pouvoir n'a pas cédé à la tentation de la fraude. L'aurait-il voulu que personne ne l'en aurait empêché. Aurait-il annoncé un plebiscite du noueau texte que personne n'aurait été surpris.

                Mais alors pourquoi n'a-t-il pas trafiqué (autant que d'habitude) le résultat de cette consultation organisée en l'absence de son artisan, le président de la République? Eloigné du pays par une maladie dont tout indique qu'elle est invalidante, Abdelmaldjid Tebboune a fait rentrer sa présidence dans un avenir très incertain.

                Fallait-il dans ces conditions frauder en sa faveur? Le pouvoir ne semble pas avoir voulu prendre ce risque. Si le chef de l'Etat parvient à traverser cette épreuve et à reprendre ses activités il va promulguer sa Constitution. La loi ne prévoit aucun seuil minimum de participation.

                Si la maladie se révèle invalidante, cette constitution risque de rester dans les tiroirs jusqu'à l'élection d'un nouveau président. Lui aussi voudra peut-être, sans doute même, son propre texte. Plus consensuel de préférence. En tout cas, on ne va pas le lester déjâ d'un boulet de Constitution indesirée.

                Si M. Tebboune reprend ses activités, il aura une mission ardue. Déjà handicapé par un deficit de légitimité, il s'appuiera sur une Constitution qui n'aura été adoubée que par des députés. Ces corrompus comme n'a pas hésité à les brocarder le Premier ministre. C'est trop peu pour affronter la crise. Et c'est très mal répondre au hirak "beni".
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Le RCD doit donner des preuves d'une accusation aussi grave.

                  La situation est déjà assez grave comme cela avec ce président stagiaire.

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                  • #10
                    C'est une bonne question:
                    Pourquoi n'a-t-on pas fraudé cette fois ?

                    le 23 % m'a énormément surpris.

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                    • #11
                      Mais alors pourquoi n'a-t-il pas trafiqué (autant que d'habitude) le résultat de cette consultation organisée en l'absence de son artisan, le président de la République?
                      Parce que, contrairement à Bouteflika, Tebboune n'a pas eu l'occasion de frapper sur la table pour exiger un taux de participation de plus de 80%.
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                      • #12
                        Selon Said Saadi le taux de participation n'a pas dépassé les 6%
                        Avec 6%, le taux inhabituel de la fraude de 23,7 % se comprend
                        Le pouvoir n'a pas voulu risqué un taux flagrant de plus de 40% comme il avait l’habitude de faire

                        DOS AU MUR

                        Des sources fiables assurent que le taux de participation au dernier référendum n’a pas dépassé les six pour cent. Mais passons ! En soi, l’Algérie qui n’en est pas à sa première fraude ne sera pas plus ébranlée par un trucage de plus. Il y a simplement à relever que les décideurs auraient au moins pu éviter au pays pareil outrage un premier novembre. Les ressources humaines furent stérilisées par l’école, le népotisme et l’exil. Les capacités financières subirent méthodiquement les effets de la rapine institutionnalisée ; sous le seul règne de Boutefilka, le pouvoir dilapida trois fois le montant du plan Marshal qui permit de reconstruire l’Europe occidentale après le seconde guerre mondiale. Il restait le capital symbolique, il vient d’être pulvérisé avec cette dernière supercherie. Le péril qui guette l’Algérie est grand et imminent.

                        Le régime est dans l’impasse. Ce sera le chaos ou la transition. Encore faudrait-il que cette dernière ne soit pas, une fois de plus, l’objet de manipulations dont le régime a le secret quand il faut dévoyer les concepts et les solutions nées des luttes opiniâtres des patriotes. On connaît la capacité du système algérien à polluer les idées et propositions les plus saines pour les détourner avant de les vider de leur sens. C’est, il ne faut jamais l’oublier, l’ouverture empoisonnée qui a suivi la révolte d’octobre 1988 qui a conduit la nation à l’impasse actuelle . La leçon a-t-elle été enfin tirée ? Il n’y a plus de place pour les tergiversations et les demi-mesures.

                        La Kabylie a donné un aperçu de la radicalité et du courage avec lesquels doit être appréhendée la séquence décisive que vit la Nation. Il faut espérer que, pour une fois, elle sera entendue.

                        Said Saadi
                        03-11-2020
                        Dernière modification par shadok, 03 novembre 2020, 16h09.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                        • #13
                          C'est évident que le taux de participation n'a pas atteint les chiffres officiels, toutefois et à mon avis, il y avait 3 contraintes majeures qui ont poussé les décideurs à accepter la défaite de leur démarche :
                          1- Un président gravement malade donc des perspectives à court terme très aléatoires
                          2- Une peur bleu d'une nouvelle mobilisation comme celles de mars et avril 2019
                          3- Ils voulaient vraiment connaître la taille de l'ours, bien plus costaud ce à quoi ils s'attendaient , ils ont du faire marche arrière et adapter les chiffres pour passer ce cap dangereux.

                          Mais cela n'arrange pas leur affaires, d'un autre côté, on va voir s'ils revoient leur copie compte tenu de la situation actuelle. Ils sont clairement désignés comme responsables, car le gouvernement de Djerrad est hors service et il sera difficile de lui faire endosser des responsabilités en cas de pépin.

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                          • #14
                            Il est plus facile de trouver des américains qui ont voté aujourd'hui à partir d'Alger qu'un algérien qui a voté dimanche.

                            Et le pied du nez fait par la Kabyle est magistrale : 0.06% de taux de participation (fraude incluse ).

                            Yaw dezzou m3ahoum.
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

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