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Rendez-vous manqué pour le président algérien Abdelmadjid Tebboune, seuls 5,5 millions d'électeurs se sont rendus sur les 23,5 millions inscrits. Malgré cette abstention massive, la victoire du oui ne fait aucun doute et la nouvelle constitution est adoptée avec 66,8% des suffrages exprimés.
Les 900 000 électeurs de la diaspora ne sont pas inclus dans ces chiffres, mais le taux de participation à l'étranger ne dépasserait pas 9%.
Une abstention record, plus forte que pour l'élection présidentielle de décembre (40%) déjà historiquement remarquable. Un échec pour le pouvoir qui espérait une participation massive susceptible de renforcer sa légitimité, contestée par la rue.
«Le peuple algérien sera à nouveau au rendez-vous avec l'histoire pour opérer le changement attendu, dimanche 1er novembre, en vue d'instituer une nouvelle ère capable de réaliser les aspirations de notre peuple à un État fort, moderne et démocratique», avait espéré M. Tebboune dans un message relayé samedi 31 octobre par l'agence officielle APS.
La date du référendum n'a pas été choisie par hasard: le 1er novembre marque l'anniversaire du début de la guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Un revers cinglant pour le président Abdemadjid Tebboune hospitalisé en Allemagne depuis la semaine dernière après que plusieurs cas du nouveau coronavirus ont été signalés dans son entourage.
Ce scrutin a également été présenté comme un test pour la révolte populaire et ses dirigeants, qui ont appelé au boycott du scrutin. Pour eux, cette nouvelle constitution n'atteint en rien les objectifs du Hirak, qui exige avant tout le remplacement d'une caste politique au pouvoir depuis l'indépendance, la fin de l'ingérence de l'armée dans la vie publique et l'arrêt de la corruption.
Les opposants fortement réprimés ces derniers mois n'ont pas été autorisés à tenir des réunions publiques. Les partisans du «Hirak» ont préconisé un boycott du scrutin tandis que les islamistes ont appelé à un vote «non». Un non qui rassemble près d'un tiers des votants (33,2%).
Finalement approuvée par moins de 4 millions d’Algériens, la nouvelle constitution prévoit de limiter le nombre de mandats présidentiels et l’extension des prérogatives du Parlement et du pouvoir judiciaire, mais aussi d’autoriser l’armée algérienne à intervenir hors des frontières du pays, en Libye et au Mali par exemple.
source pledgetimes
Les 900 000 électeurs de la diaspora ne sont pas inclus dans ces chiffres, mais le taux de participation à l'étranger ne dépasserait pas 9%.
Une abstention record, plus forte que pour l'élection présidentielle de décembre (40%) déjà historiquement remarquable. Un échec pour le pouvoir qui espérait une participation massive susceptible de renforcer sa légitimité, contestée par la rue.
«Le peuple algérien sera à nouveau au rendez-vous avec l'histoire pour opérer le changement attendu, dimanche 1er novembre, en vue d'instituer une nouvelle ère capable de réaliser les aspirations de notre peuple à un État fort, moderne et démocratique», avait espéré M. Tebboune dans un message relayé samedi 31 octobre par l'agence officielle APS.
La date du référendum n'a pas été choisie par hasard: le 1er novembre marque l'anniversaire du début de la guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Un revers cinglant pour le président Abdemadjid Tebboune hospitalisé en Allemagne depuis la semaine dernière après que plusieurs cas du nouveau coronavirus ont été signalés dans son entourage.
Ce scrutin a également été présenté comme un test pour la révolte populaire et ses dirigeants, qui ont appelé au boycott du scrutin. Pour eux, cette nouvelle constitution n'atteint en rien les objectifs du Hirak, qui exige avant tout le remplacement d'une caste politique au pouvoir depuis l'indépendance, la fin de l'ingérence de l'armée dans la vie publique et l'arrêt de la corruption.
Les opposants fortement réprimés ces derniers mois n'ont pas été autorisés à tenir des réunions publiques. Les partisans du «Hirak» ont préconisé un boycott du scrutin tandis que les islamistes ont appelé à un vote «non». Un non qui rassemble près d'un tiers des votants (33,2%).
Finalement approuvée par moins de 4 millions d’Algériens, la nouvelle constitution prévoit de limiter le nombre de mandats présidentiels et l’extension des prérogatives du Parlement et du pouvoir judiciaire, mais aussi d’autoriser l’armée algérienne à intervenir hors des frontières du pays, en Libye et au Mali par exemple.
source pledgetimes
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