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L'europe se confine, le pétrole plonge en bourse

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  • L'europe se confine, le pétrole plonge en bourse

    Les confinements se suivent et se ressemblent, les conséquences aussi. Comme au printemps 2020, lorsque le premier confinement général de la population a été décrété dans de nombreux pays, le pétrole en a subi les conséquences. Et alors que de plus en plus de pays européens décrète la même mesure pour faire face à la deuxième vague, c’est reparti pour un tour…
    Le baril de Brent chute sous les 40 dollars
    Le Brent, le pétrole de la mer du Nord, plus cher que le WTI en Bourse, a été le premier frappé par les décisions de reconfiner la population européenne. Après la Belgique et la France, l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni ont annoncé un confinement, l’Italie y réfléchissant de plus en plus. De telles mesures s’accompagnant par une baisse de la demande de pétrole, notamment car les populations sont contraintes de télétravailler et de limiter les déplacements, la pétrole en souffre.

    Lundi 2 novembre 2020, le pétrole Brent a donc chuté de 5% pour franchir, à la baisse, la barre des 40 dollars. Le baril s’échangeait entre 37 et 39 dollars, ayant rebondi un peu. Des niveaux jamais atteints depuis… mai 2020, lorsque le premier confinement battait son plein.

    Du côté du WTI, c’est un peu la même histoire, avec un prix du baril inférieur à 37 dollars, du jamais vu depuis le premier confinement.

    Réduction des vols, baisse de la demande énergétique…
    Les marchés s’inquiètent de la baisse de la demande en pétrole liée bien évidemment à la baisse des trajets quotidiens de la population européenne à mesure que les règles de confinement sont décidées et appliquées, mais également à une nouvelle tendance baissière dans le transport en général.

    Ryanair, par exemple, a annoncé lundi 2 novembre 2020 réduire ses vols entre novembre 2020 et mars 2021 au moins, pour ne proposer que 40% de l’ensemble des trajets par rapport à une période normale. Une décision qui a pris de court les analystes qui tablaient sur le maintien de 60% des vols.

    Mais ce n’est pas tout : l’Opep, le carte de l’or noir, est également en cause, notamment la Libye qui a multiplié par 8 sa production de pétrole depuis septembre 2020 et le cesser le feu, passant de 100.000 à 800.000 barils par jour, selon Stephen Innes du cabinet Axi. Et l’incertitude demeure sur l’avenir de la production iranienne, quasiment à l’arrêt du fait des sanctions américaines qui pourraient être allégées en cas de victoire du démocrate Joe Biden le 3 novembre 2020.

    écomatin
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