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Le Premier ministre du Québec a relancé mardi une polémique avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur les limites ou non de la liberté d'expression
Pour 20 Minutes par Alexia Ighirri publié le 03/11/20 à 22h45 —
l y a quelques jours, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait affirmé que « la liberté d’expression n’est pas sans limites », en réponse à une question sur le droit à caricaturer le prophète Mahomet, comme l’a fait Charlie Hebdo.
« Moi je l’ai dit clairement hier, je ne suis pas d’accord avec les réserves de Justin Trudeau quand il s’agit de condamner sans aucune espèce de réserve ce qui s’est passé en France », a alors déclaré le Premier ministre du Québec François Legault en conférence de presse. La polémique sur les limites ou non de la liberté d’expression a alors été relancée mardi entre ces deux Premier ministre après que François Legault a indiqué avoir reçu un appel d’Emmanuel Macron le remerciant de sa « position claire » sur cette question.
Les déclarations de Justin Trudeau, après la décapitation le 16 octobre par un islamiste d’un enseignant français, Samuel Paty, qui avait montré à ses élèves des caricatures du prophète de l’islam, ont suscité des critiques de la part de plusieurs formations politiques au Canada.
« Des concessions qui ne sont pas raisonnables »
« C’est certain qu’il y a quelques dirigeants politiques qui craignent le terrorisme et qui, devant le chantage de certains groupes religieux radicaux, sont prêts à faire des concessions qui ne sont pas raisonnables », a tancé François Legault.
« La nation québécoise a des valeurs », a-t-il ajouté, évoquant la « liberté d’expression », la « laïcité » et la « langue française ». « Ce n’est pas vrai qu’au nom du multiculturalisme, on va mettre ça de côté et qu’on va faire des compromis exagérés », a-t-il estimé.
Interrogé auparavant, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a rappelé pour sa part qu’il avait exprimé ses condoléances et son soutien au peuple français et qu’il s’attendait à parler sous peu au président Macron. « Nous allons toujours défendre la liberté d’expression », a affirmé le chef du gouvernement canadien en soulignant que le Canada et la France étaient « de grands alliés ».
Pour 20 Minutes par Alexia Ighirri publié le 03/11/20 à 22h45 —
l y a quelques jours, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait affirmé que « la liberté d’expression n’est pas sans limites », en réponse à une question sur le droit à caricaturer le prophète Mahomet, comme l’a fait Charlie Hebdo.
« Moi je l’ai dit clairement hier, je ne suis pas d’accord avec les réserves de Justin Trudeau quand il s’agit de condamner sans aucune espèce de réserve ce qui s’est passé en France », a alors déclaré le Premier ministre du Québec François Legault en conférence de presse. La polémique sur les limites ou non de la liberté d’expression a alors été relancée mardi entre ces deux Premier ministre après que François Legault a indiqué avoir reçu un appel d’Emmanuel Macron le remerciant de sa « position claire » sur cette question.
Les déclarations de Justin Trudeau, après la décapitation le 16 octobre par un islamiste d’un enseignant français, Samuel Paty, qui avait montré à ses élèves des caricatures du prophète de l’islam, ont suscité des critiques de la part de plusieurs formations politiques au Canada.
« Des concessions qui ne sont pas raisonnables »
« C’est certain qu’il y a quelques dirigeants politiques qui craignent le terrorisme et qui, devant le chantage de certains groupes religieux radicaux, sont prêts à faire des concessions qui ne sont pas raisonnables », a tancé François Legault.
« La nation québécoise a des valeurs », a-t-il ajouté, évoquant la « liberté d’expression », la « laïcité » et la « langue française ». « Ce n’est pas vrai qu’au nom du multiculturalisme, on va mettre ça de côté et qu’on va faire des compromis exagérés », a-t-il estimé.
Interrogé auparavant, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a rappelé pour sa part qu’il avait exprimé ses condoléances et son soutien au peuple français et qu’il s’attendait à parler sous peu au président Macron. « Nous allons toujours défendre la liberté d’expression », a affirmé le chef du gouvernement canadien en soulignant que le Canada et la France étaient « de grands alliés ».