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Abed Charef : La présidence Tebboune n'est plus crédible, ni viable. Il faut passer à autre chose

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  • Abed Charef : La présidence Tebboune n'est plus crédible, ni viable. Il faut passer à autre chose

    Quand le président Bouteflika a été victime d'un AVC en avril 2013, la communication officielle a menti, en parlant d'un "accident ischémique transitoire sans séquelles".

    Ce premier mensonge a ouvert la voie à toutes les dérives qui ont suivi.

    La communication officielle de M. Abdelmadjid Tebboune a menti. Au moins par omission.
    Une mise en quarantaine de cinq jours, puis une admission à l'hôpital militaire de Aïn-Naadja, sans dire de quoi il était atteint révèle une volonté manifeste de cacher la vérité aux algériens.

    Que cette faute ait été commise par M. Tebboune lui-même, ou par son équipe, lui-même n'étant pas en état de décider, le résultat est tout aussi grave. Cette affaire a détruit la crédibilité de la présidence Tebboune. Il est impossible de rattraper une faute pareille.

    Le référendum sur la nouvelle constitution a de son côté tué la crédibilité politique de M. Tebboune.


    23,7 pour cent de participation au premier grand chantier engagé par M. Tebboune, c'est on ne peut plus clair. Les Algériens se détournent complètement des projets de M. Tebboune.


    J'en tire des conclusions en six points:


    1. Le pays ne peut se permettre de passer encore des mois ou des années à tourner en rond. Il faut trancher dans le vif. M. Tebboune s'en sortirait avec les honneurs s'il décidait lui-même de prendre les devants.

    2. En cas d'organisation de la succession, le pays doit s'accrocher à la constitution et aux lois en vigueur. C'est-à-dire une élection présidentielle à court terme. Le mieux, c'est d'engager rapidement des concertations pour trouver un candidat plus ou moins consensuel capable de transformer la vie politique, les institutions et l'économie du pays dans un délai de trois ou quatre ans.

    3. Ceux qui, d'une manière ou d'une autre, sont apparus comme des figures du hirak vont-ils s'impliquer ou non dans une éventuelle présidentielle ? J'espère que oui, mais je pense que non. Ils pourraient influer de manière décisive sur la présidentielle, et donner du contenu politique à la prochaine étape.

    4. J'aborde un point controversé. J'ai la conviction que l'armée respectera le résultat de la prochaine présidentielle, et qu'il n'y aura pas de trucage, comme il n'y a pas eu de trafic le 12 décembre 2019, ni le 1er novembre 2020. Car contrairement à ce qui se dit et s'écrit, l'armée n'a aucun intérêt à ce que se reconstitue le système. Elle est dans une autre logique, qu'on peut contester, mais ce n'est plus celle de sauver le système. (ce sera l'objet d'un post à part).


    5. Ce qui m'inquiète le plus, c'est le désert politique que connaît le pays. 15 pour cent des électeurs ont voté pour la nouvelle constitution. Où sont les autres 85 pour cent ? Ils rejettent ou sont indifférents aux projets du pouvoir. Mais ils veulent quoi ?
    Plus qu'une nouvelle constitution, plus qu'un hirak, le pays a d'abord besoin de faire en sorte de structurer la société, de faire émerger des institutions, des partis et des associations représentatives de quelque chose, crédibles.
    Autrement dit, le pays a besoin d'entrer dans un nouveau cycle, post hirak.
    Le hirak était un mouvement consensuel de rejet d'un ordre établi. Il s'agit aujourd'hui d'entrer dans la construction de l'ordre nouveau, que M. Tebboune ne peut visiblement incarner.


    6. Le pays a testé les mauvaises solutions et les fausses solutions. Il lui reste à aller aux vraies solutions. Celles-ci passent par l'adhésion du plus grand nombre, à charge pour les opposants de tous bords d'éviter la logique de confrontation et d'abandonner les radicalisme destructeurs.


    Abed charef / facebook

  • #2
    4. J'aborde un point controversé. J'ai la conviction que l'armée respectera le résultat de la prochaine présidentielle, et qu'il n'y aura pas de trucage, comme il n'y a pas eu de trafic le 12 décembre 2019, ni le 1er novembre 2020.
    Et l'art de tenir le bâton par le milieu !

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    • #3
      J'ai la conviction que l'armée respectera le résultat de la prochaine présidentielle, et qu'il n'y aura pas de trucage, comme il n'y a pas eu de trafic le 12 décembre 2019, ni le 1er novembre 2020. Car contrairement à ce qui se dit et s'écrit, l'armée n'a aucun intérêt à ce que se reconstitue le système.
      Galek, il n y a pas eu de fraude le 12 décembre 2019, ni le 1er novembre 2020

      Abed Charef se trompe. L'armée n’acceptera jamais de se mettre sous l’autorité d'un président civil véritablement élu par le peuple. Les enjeux sont énormes : un budget de plus de 10 milliards de dollars qui échappera à leur contrôle et le risque de poursuites judiciaires contre certains généraux.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        J'aborde un point controversé. J'ai la conviction que l'armée respectera le résultat de la prochaine présidentielle, et qu'il n'y aura pas de trucage, comme il n'y a pas eu de trafic le 12 décembre 2019, ni le 1er novembre 2020.
        Ah ! .... le menteur pathologique !

        TEBBOUNE est tout aussi ILLEGITIME, que CETTE CONSTITUTION qui comportent des éléments de la HAUTE TRAHISON pour la souveraineté de ce peuple !

        Car contrairement à ce qui se dit et s'écrit, l'armée n'a aucun intérêt à ce que se reconstitue le système.
        Encore un autre mensonge éhonté !

        On doit voir venir la cavalerie du FORUM, pour défendre la position de ce lumineux agent PRO-SYSTEME !
        Dernière modification par Pomaria, 04 novembre 2020, 14h51.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          Je déteste les menteurs comme tel Abed Charef, un vraie bouledogue.
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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          • #6
            Le pays a testé les mauvaises solutions et les fausses solutions. Il lui reste à aller aux vraies solutions.
            Ce n'est pas lui qui soutenait la présidence de Tebboune et applaudissait avec ses 4 membres?
            Allah ya mouhawil el 2oumour.

            60 ans d'errance. L'occasion était en or pour saisir le mouvement pacifique et instaurer les bases d'une nouvelle Algérie. Je crains que c'est reparti encore pour un demi siècle.

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            • #7
              Envoyé par Boubibtis
              Ce n'est pas lui qui soutenait la présidence de Tebboune et applaudissait avec ses 4 membres?
              Allah ya mouhawil el 2oumour.
              Si c'est lui qui le dit ,c'est qu'il en sait quelque chose ..........Quelque part on ne soutient plus Teboune
              L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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              • #8
                A y regarder de plus près, on se rend compte qu'ABED CHAREF confirme certaines rumeurs fuitées sur les réseaux sociaux sur ce qui s'est passé à la réunion des généraux. Une réunion qui devait décider de ce qu'il fallait annoncer comme résultats du vote, et de la volonté de certains généraux de tourner la page TEBBOUNE

                Abed CHAREF est dans le camp des généraux qui voulaient tourner cette page TEBBOUNE. Mais c'est finalement le camp CHENGRIHA qui, à priori, a eu la majorité en décidant de garder TEBBOUNE même absent, de valider leur consitution. Du moins pour le moment...
                Décisions fuitées suite à cette réunion des GÉNÉRAUX qui a décalé l'annonce des résultats au lendemain du VOTE,

                Ce qui a été décidé à la réunion suite à l’abstention massive au vote (traduction approximative ...) :
                1. - Taux de votants 7,45 %
                2. - Accepter de Garder TEBBOUNE temporairement, même avec un cadre, même sur une chaise roulante
                3. - Accepter de valider la constitution même avec cette abstention massive

                et ce malgrè que certains généraux voulaient annuler ces élections, et voulaient refaire une autre élection présidentielle pour proposer un de leur POULAIN comme ZEGHMATI.

                Et finalement, la majorité des généraux avec CHENGRIHA ont décidé de passer outre le choix de la majorité du peuple, en avalisant cette constitution et même en gardant un "TEBBOUNE OUT OF SERVICE". Son cadre leur suffit pour le moment.

                Maintenant, on comprends mieux pourquoi ZEGHMATI gigotait ces derniers jours....
                Dernière modification par Pomaria, 04 novembre 2020, 17h10.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Je comprends mieux maintenant les propos du journaliste Nicolas BEAU (que je n'aime personnellement pas ), mais qui parait dire vrai dans son analyse :

                  L’après Tebboune aurait débuté en Algérie
                  http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=474919


                  LE HAUT COMMANDEMENT MILITAIRE PIEGÉ PAR LUI-MÊME.

                  Le projet voici un an de feu Ahmed Gaïd Salah, l’ancien chef d’état major, de placer Abdelmadjid Tebboune à El Mouradia n’avait déjà pas tout à fait réussi à aligner tous les décideurs au sein de la haute hiérarchie de l’armée algérienne, rappelle El-Kadi Ihssan. « Lorsqu’en novembre 2019, le patron de la DSI, le général Wassini Bouazza, a soutenu en sous-main la candidature de l’ancien ministre de la culture Azzedine Mihoubi. Le nouveau patron de l’ANP, le chef d’Etat Major Saïd Chengriha a tenté de faire corps autour de cet héritage présidentiel, peu emballant au sein même de l’armée » écrit-il. « La séquence historique algérienne est, dans son contexte, semblable par la succession gérontocratique, à celle de la fin du règne Brejnévien et à la crise de l’empire soviétique. Entre novembre 1982 et mars 1985, le politburo du parti communiste soviétique a généré deux leaders éphémères, Andropov et Brejnev, parmi ses sexagénaires pour se continuer à l’identique, avant de recourir au réformateur Mikhail Gorbatchev, 54 ans » analyse El-Kadi Ihssan.

                  Les décideurs de l’Armée algérienne se retrouvent une fois de plus pris dans leur propre piège. Pour les prochains jours qui s’annoncent sombres sur les fronts politiques et économiques, les responsables pourront compter sur le re-confinement, de plus en plus envisagé, pour faire taire toute forme de protestation.

                  Mais plus que jamais les hauts gradés du pouvoir réel devront se rendre à l’évidence : à défaut d’avoir un Gorbatchev sous la main, il leur faut :
                  - soit ouvrir le champ politique,
                  - soit assumer un pouvoir militaire sans vitrine civile.
                  Dernière modification par Pomaria, 04 novembre 2020, 18h14.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                  Commentaire


                  • #10
                    >>>Car contrairement à ce qui se dit et s'écrit, l'armée n'a aucun intérêt à ce que se reconstitue le système. Elle est dans une autre logique, qu'on peut contester, mais ce n'est plus celle de sauver le système. (ce sera l'objet d'un post à part).

                    L'autre logique c'est secret défense n'est ce pas, pourtant c'est important de connaitre sa posture d'autant plus qu'elle a poussé la constitution de Tebboune, c'était quoi sa logique alors !

                    >>>Le hirak était un mouvement consensuel de rejet d'un ordre établi. Il s'agit aujourd'hui d'entrer dans la construction de l'ordre nouveau, que M. Tebboune ne peut visiblement incarner.

                    Les ordres établis des Nezzars, Bouteflikas, des GS sont terminés, celui des nouveaux est en cours, il faut juste devenir un b'him et suivre le troupeau.

                    Avant d'écrire il faut vérifier d'abord si on est logique et c'est à ce moment là qu'on aura une petite chance de convaincre.

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                    • #11
                      Abed Charef donne son point de vue sans arguments convaincants.

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                      • #12
                        Je vous ai dit que l'Algérie ne restera pas un pays unifié en 2050, toutes les indications pointent vers cet objectif

                        l'Algerie va exploser en plusieurs micros-etats tribales (régionaux) et chaque etat sera subordonné aux maîtres à l'étranger

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                        • #13
                          Le disque est rayé...changez de slogans!!!

                          Vous continuez à exhiber la menace de la division et l'atomisation du pays.
                          N'ayez pas peur...Les algériens aiment leurs pays plus que vous le croyez.

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                          • #14
                            Beaucoup trop de mélanges, la division sera très difficile peut être avec une coalition internationale et encore.

                            Faut voir avec Ibliss, il est entrain de réussir au USA

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