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Sahara occidental : l’Afrique du Sud appelle au respect de la légalité internationale

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  • Sahara occidental : l’Afrique du Sud appelle au respect de la légalité internationale

    Analyse communiste internationale

    02/11/2020

    SPS 01/11/2020 - 10:53

    New York (Nations Unies), 01 nov 2020 (SPS) L'Afrique du Sud a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU, à rester fidèle à la légalité internationale lorsqu’il s’agit d’élaborer une résolution sur le Sahara occidental, rappelant que le mandat principal de la Minurso est la tenue d'un référendum libre et équitable sur l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Dans une explication écrite concernant son abstention lors du vote vendredi de la résolution 2548 (2020) portant renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), l’Afrique du Sud a estimé que "le Conseil de sécurité ne devrait jamais permettre que la légalité internationale soit renversée par la réalité politique. Cela saperait le fondement même du système international".

    En fait, l'explication sud-africaine estimait que "le texte actuel ne reflète pas les réalités actuelles sur le terrain" concernant notamment les droits de l'Homme, la situation humanitaire, sécuritaire et politique au Sahara occidental occupé.

    L'Afrique du Sud, a jugé les méthodes de travail du Conseil de sécurité sur le dossier du Sahara occidental "partiales" et "peu transparentes".

    Il s’agit, pour le pays africain, d’"une tendance inquiétante étant donné qu’il est du devoir du Conseil de sécurité d’aider objectivement les parties à progresser vers un règlement négocié et mutuellement acceptable et de traiter les intérêts et les préoccupations des deux parties de manière équilibrée et égale", accusant certains pays d’"imposer des projets de résolution et rejeter les contributions des Etats membres".

    L'Afrique du Sud a également souligné que "c'est le seul mandat qui ne tient pas compte des points de vue, en particulier des Etats membres africains, qui sont exclus du Groupe des amis du Sahara occidental.

    A cet égard, contrairement à d’autres résultats du Conseil, il n’y a pas encore eu de réelle tentative de parvenir à un compromis sur les paragraphes litigieux afin que nous puissions être assurés d’un texte équilibré reflétant les vues de tous les membres du Conseil. Soyons clairs, il n'y a aucune tentative de parvenir à un consensus", clame l'Afrique du Sud.

    Le texte rappelle, en outre, que "l'Afrique du Sud appuie le mandat principal de la Minurso, tel qu'établi dans la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité et toutes les résolutions ultérieures et la tenue d'un référendum libre et équitable sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".

    A cet effet, l'Afrique du Sud propose à nouveau une visite du Conseil de sécurité dans le territoire sahraoui occupé pour évaluer la situation sur le terrain à même de sortir de l'impasse politique actuelle que connaît la question sahraouie, d’après le texte.

    D'un autre côté, le pays a estimé que "le Sahara occidental ne devrait pas être traité différemment et requiert également l'attention du Conseil".

    A cet égard, l'Afrique du Sud "propose également à l’organe principal de l’ONU une coordination plus formelle avec l'Union africaine sur le Sahara occidental".

    S’agissant de la nomination d’un nouvel Envoyé personnel, "l’Afrique du Sud appuie pleinement les efforts du Secrétaire général pour trouver "un candidat approprié".

    Le Conseil de sécurité a décidé vendredi de proroger pour une durée d’un an le mandat de MINURSO.

    Par 13 voix pour et deux abstentions (La Russie, et l'Afrique du Sud), le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2548 (2020), qui appelle les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. (SPS)

  • #2
    Le début de la lutte armée du Polisario va provoquer une désertion et un ralliement des troupes marocaines en faveur du Sahara occidental ?

    Commentaire


    • #3
      " Le début de la lutte armée du Polisario va provoquer une désertion et un ralliement des troupes marocaines en faveur du Sahara occidental ?"

      Un conflit armé serait l'option à éviter absolument.

      Au contraire, la dictature marocaine va céder car elle a toujours céder. A l'instar lors de l'agression suicidaire des FARces contre l'Espagne à l'ilot à chèvres ibérique de Persil en juillet 2002.

      On sait que les FARces sontcomposées de poules mouillées et preuve en est leur contigent de 100 000 FARceurs appelés au contôle de 164 00 Sarahaouis et qui plus est que les FARceurs sont protégés par le Mur de Honte des sables!

      - Les murs de la honte à travers le monde, y’a pas de quoi faire les fiers
      (..).

      3. Le mur des sables (Maroc)

      Construit entre 1980 et 1987 dans la zone du Sahara occidental sur demande du Maroc, le mur des sables est supposé protéger le pays des diverses attaques en provenance du désert. En vrai, il a plutôt été construit pour asseoir le pouvoir du Maroc sur l'ancien "Sahara espagnol" et empêcher le mouvement indépendant Front Polisario de gagner du terrain. Le mur est gardé par plus de 100 000 soldats marocains.

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      • #4
        Relevons que si les spahis du fou Mustapaha El Khalfi- pour un salaire de 149,30.- euros mensuels- sont prompts à incendier l'Algérie, ils sont aphones en égard de l'Afrique du Sud.

        Bizarre n'est-ce pas?

        - Comment Mustapha El Khalfi compte former 5 000 jeunes pour défendre le Sahara

        Le ministre de la Communication explique dans cet entretien le programme visant à former plus de 5 000 web-activistes chargés de défendre la marocanité du Sahara sur le Web.

        Le Maroc s’apprête à former 5 000 futurs “patriotes électroniques”, qui auront pour mission de défendre la marocanité du Sahara sur Internet. Annoncé fin février par le ministère de la communication, le lancement de l’initiative est imminent. Mustapha El Khalfi confie à Telquel.ma les contours de cette nouvelle stratégie, dont le premier noyau de web-activistes est issu des jeunesses des partis politiques-.

        Tel Quel, LE 12 MAI 2016

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