C’est la première fois qu’un ministre de l’Intérieur est petit-fils d’Algérien, ça n’est quand même pas rien”
ALGERIEPART PLUS
6 NOVEMBER 2020
Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin effectuera une visite de travail de deux jours en Algérie à compter de demain samedi. Il sera reçu officiellement par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud. Cette visite constituera “une occasion pour échanger les vues au sujet de la coopération entre les secteurs de l’Intérieur des deux pays et examiner les voies de renforcement de la coordination dans nombre de domaines d’intérêt commun”, a commenté à ce propos un communiqué du ministère de l’Intérieur algérien.
Mais ce voyage a une symbolique beaucoup plus forte qu’une simple rencontre bilatérale. Et pour cause, Gérald Darmanin sera le premier ministre de l’Intérieur français d’origine algérienne qui effectuera une visite officielle en Algérie. “C’est la première fois qu’un ministre de l’Intérieur est petit-fils d’Algérien, ça n’est quand même pas rien”, a confié à ce sujet Gérald Darmanin au quotidien Le Parisien ce vendredi 6 novembre à la veille de son départ pour Alger. Un déplacement au cours duquel le ministre français ne devrait pas manquer de rendre hommage à ce grand-père, ancien tirailleur, annonce encore ce vendredi le Parisien.
En effet, d’après l’agenda officiel qui a fuité dans la presse française, Gérald Darmanin devra se rendre lors de ce voyage en Algérie à Ouled el Ghali… le village de naissance de son grand-père. Il s’agit d’un petit douar situé tout près de la commune de Mansourah dans la wilaya de Mostaganem. La visite de Gérald Darmanin à ce petit douar représentera une forte émotion personnelle pour ce haut commis de l’Etat français qui incarne quelque part à lui seul la complexité de la profondeur des relations franco-algériennes. Gérald Darmanin est lui aussi le symbole de l’héritage historique qui unit l’Algérie à la France pour toujours.
Né à Valenciennes le 11 octobre 1982, d’un père tenancier de bar et d’une mère concierge et femme de ménage à la Banque de France, Gérald Darmanin est issu d’une famille métissée. Son grand-père maternel, d’origine algérienne, avait participé à la guerre d’Algérie au sein de l’armée française. C’est ce dernier, survivant de la bataille de Monte Cassino en 1944, qui a transmis à son petit-fils la fibre Gaulliste, ainsi que son deuxième prénom, «Moussa». Son grand-père paternel était, lui, un juif maltais.
Soulignons enfin que la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine sera au menu des échanges qui réuniront Gérald Darmanin avec son homologue algérien Kamel Beldjoud. Nous reviendrons sur ce sujet dans nos prochaines publications avec davantage d’explications.
ALGERIEPART PLUS
6 NOVEMBER 2020
Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin effectuera une visite de travail de deux jours en Algérie à compter de demain samedi. Il sera reçu officiellement par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud. Cette visite constituera “une occasion pour échanger les vues au sujet de la coopération entre les secteurs de l’Intérieur des deux pays et examiner les voies de renforcement de la coordination dans nombre de domaines d’intérêt commun”, a commenté à ce propos un communiqué du ministère de l’Intérieur algérien.
Mais ce voyage a une symbolique beaucoup plus forte qu’une simple rencontre bilatérale. Et pour cause, Gérald Darmanin sera le premier ministre de l’Intérieur français d’origine algérienne qui effectuera une visite officielle en Algérie. “C’est la première fois qu’un ministre de l’Intérieur est petit-fils d’Algérien, ça n’est quand même pas rien”, a confié à ce sujet Gérald Darmanin au quotidien Le Parisien ce vendredi 6 novembre à la veille de son départ pour Alger. Un déplacement au cours duquel le ministre français ne devrait pas manquer de rendre hommage à ce grand-père, ancien tirailleur, annonce encore ce vendredi le Parisien.
En effet, d’après l’agenda officiel qui a fuité dans la presse française, Gérald Darmanin devra se rendre lors de ce voyage en Algérie à Ouled el Ghali… le village de naissance de son grand-père. Il s’agit d’un petit douar situé tout près de la commune de Mansourah dans la wilaya de Mostaganem. La visite de Gérald Darmanin à ce petit douar représentera une forte émotion personnelle pour ce haut commis de l’Etat français qui incarne quelque part à lui seul la complexité de la profondeur des relations franco-algériennes. Gérald Darmanin est lui aussi le symbole de l’héritage historique qui unit l’Algérie à la France pour toujours.
Né à Valenciennes le 11 octobre 1982, d’un père tenancier de bar et d’une mère concierge et femme de ménage à la Banque de France, Gérald Darmanin est issu d’une famille métissée. Son grand-père maternel, d’origine algérienne, avait participé à la guerre d’Algérie au sein de l’armée française. C’est ce dernier, survivant de la bataille de Monte Cassino en 1944, qui a transmis à son petit-fils la fibre Gaulliste, ainsi que son deuxième prénom, «Moussa». Son grand-père paternel était, lui, un juif maltais.
Soulignons enfin que la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine sera au menu des échanges qui réuniront Gérald Darmanin avec son homologue algérien Kamel Beldjoud. Nous reviendrons sur ce sujet dans nos prochaines publications avec davantage d’explications.
Commentaire