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La relance économique tarde encore à voir le jour et la rentrée économique 2020-2021 s’avère un fiasco retentissant. Trois mois après le discours du Trône, annonçant la mise en place d’un plan ambitieux de relance économique, doté de pas moins de 120 milliards de dirhams, rien ou presque n’a été fait. Mis à part la signature de deux contrats-programmes avec les professionnels du tourisme et ceux de l’événementiel, tous les autres secteurs frappés de plein fouet par la crise liée au Covid-19, sont dans l’attentisme et l’expectative.
«Nous sommes toujours dans l’attente du déploiement des mesures de soutien et des plans de relance sectoriels», avait déclaré récemment le patron des patrons, Chakib El Alj. Le président de la CGEM avait soumis au gouvernement une batterie de propositions de soutien urgentes, notamment celle relative à l’indemnité pour perte d’emploi. Une mesure qui n’a pas trouvé bon écho auprès de l’Exécutif. Un gouvernement qui crie sur tous les toits qu’il a géré «efficacement et avec brio» la crise et qu’il a soutenu entreprises et salariés impactés par la pandémie.
Mais qu’en est-il vraiment? «Je voudrais bien savoir de quel soutien parle ce gouvernement. A part quelques reports d’échéances, et non annulation, ils n’ont fait que garantir nos prêts auprès des banques. Nous sommes à l’arrêt et leurs décisions hasardeuses ne font qu’aggraver la situation», nous témoigne un chef d’entreprise qui a dû se séparer d’une bonne partie de ses employés.
Si les textiliens, les restaurateurs et autres commerçants, entre autres, ne savent plus à quel saint se vouer, ceux des secteurs du tourisme et de l’évènementiel ne cachent plus leur amertume et inquiétude, deux secteurs qui ont pourtant fait l’objet de contrats-programmes. «A quoi bon signer un contrat-programme qui n’est pas encore opérationnel et qui ne prévoit pas une véritable relance de notre activité?
Que ce soit pour le tourisme ou l’événementiel, les mesures restrictives et interdictions d’exercer (pour l’événementiel) vont à l’encontre de l’esprit de soutien dont s’enorgueillit le gouvernement. Des milliers d’emplois ont été supprimés et plusieurs entreprises ont mis la clé sous le paillasson», souligne un opérateur touristique ayant requis l’anonymat.
Les restrictions de déplacements entre les villes, la fermeture des frontières, les horaires de fermeture des restaurants inadaptés et contraignants, autant de facteurs qui empêchent cette chimérique relance économique. En plus de la non-opérationnalisation du plan de relance et l’incapacité du gouvernement à prendre des mesures urgentes pour sauver les Marocains de leur déprime et pauvreté, la loi de Finances 2021 est venue enfoncer encore le clou.
De nouvelles taxes ont été imposées aux fonctionnaires, aux salariés du privé et à certaines entreprises qui vivotent déjà à cause de la crise. De qui se moque-t-on? Sur les réseaux sociaux, on entend de plus en plus parler de cas de suicide, de drames sociaux qui émergent dans toutes les régions, de directeurs d’entreprises qui préfèrent mettre fin à leurs jours, de manifestants par centaines dans toutes les villes…
Un gouvernement qui ne saura contenir la situation et y répondre par des mesures immédiates, exceptionnelles, audacieuses et efficaces, au lieu de s’attaquer à ses détracteurs, les qualifiant de populistes et négationnistes, est invité à quitter le pouvoir.
Mohamed Amine Hafidi
«Nous sommes toujours dans l’attente du déploiement des mesures de soutien et des plans de relance sectoriels», avait déclaré récemment le patron des patrons, Chakib El Alj. Le président de la CGEM avait soumis au gouvernement une batterie de propositions de soutien urgentes, notamment celle relative à l’indemnité pour perte d’emploi. Une mesure qui n’a pas trouvé bon écho auprès de l’Exécutif. Un gouvernement qui crie sur tous les toits qu’il a géré «efficacement et avec brio» la crise et qu’il a soutenu entreprises et salariés impactés par la pandémie.
Mais qu’en est-il vraiment? «Je voudrais bien savoir de quel soutien parle ce gouvernement. A part quelques reports d’échéances, et non annulation, ils n’ont fait que garantir nos prêts auprès des banques. Nous sommes à l’arrêt et leurs décisions hasardeuses ne font qu’aggraver la situation», nous témoigne un chef d’entreprise qui a dû se séparer d’une bonne partie de ses employés.
Si les textiliens, les restaurateurs et autres commerçants, entre autres, ne savent plus à quel saint se vouer, ceux des secteurs du tourisme et de l’évènementiel ne cachent plus leur amertume et inquiétude, deux secteurs qui ont pourtant fait l’objet de contrats-programmes. «A quoi bon signer un contrat-programme qui n’est pas encore opérationnel et qui ne prévoit pas une véritable relance de notre activité?
Que ce soit pour le tourisme ou l’événementiel, les mesures restrictives et interdictions d’exercer (pour l’événementiel) vont à l’encontre de l’esprit de soutien dont s’enorgueillit le gouvernement. Des milliers d’emplois ont été supprimés et plusieurs entreprises ont mis la clé sous le paillasson», souligne un opérateur touristique ayant requis l’anonymat.
Les restrictions de déplacements entre les villes, la fermeture des frontières, les horaires de fermeture des restaurants inadaptés et contraignants, autant de facteurs qui empêchent cette chimérique relance économique. En plus de la non-opérationnalisation du plan de relance et l’incapacité du gouvernement à prendre des mesures urgentes pour sauver les Marocains de leur déprime et pauvreté, la loi de Finances 2021 est venue enfoncer encore le clou.
De nouvelles taxes ont été imposées aux fonctionnaires, aux salariés du privé et à certaines entreprises qui vivotent déjà à cause de la crise. De qui se moque-t-on? Sur les réseaux sociaux, on entend de plus en plus parler de cas de suicide, de drames sociaux qui émergent dans toutes les régions, de directeurs d’entreprises qui préfèrent mettre fin à leurs jours, de manifestants par centaines dans toutes les villes…
Un gouvernement qui ne saura contenir la situation et y répondre par des mesures immédiates, exceptionnelles, audacieuses et efficaces, au lieu de s’attaquer à ses détracteurs, les qualifiant de populistes et négationnistes, est invité à quitter le pouvoir.
Mohamed Amine Hafidi
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