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PAR JEAN-GABRIEL FERNANDEZ
L'élection présidentielle est terminée. Alors que la principale préoccupation de l'élection était de récupérer l'Amérique des griffes de Donald Trump, de s'attaquer à la pandémie qui a tué plus de 230000 Américains, en adoptant une version du projet de loi de secours COVID-19 que les républicains du Sénat tiennent en otage, protégeant l'avortement et les LGBTQ droits de la Cour suprême républicaine désormais empilée, ainsi qu'une foule d'autres questions urgentes, le statut juridique de la marijuana est également en jeu. Alors que la plate-forme démocrate appelle à la dépollution fédérale et à la décriminalisation de la marijuana, la plate-forme républicaine a appelé à plus de la même chose - ce qui signifie plus d'incarcérations de masse et une position «sévère contre la criminalité» pour les accusations de possession de petite drogue.
Ce que promet Joe Biden
Au cours de la course primaire, le Shepherd Express a souligné à plusieurs reprises que Joe Biden était le seul candidat démocrate à avoir refusé d'envisager la légalisation complète de la marijuana, une position qui a maintenant été adoptée par l'ensemble du parti depuis que Biden est devenu le candidat. Cependant, bien qu'il soit l'un des candidats les plus conservateurs de la liste, Joe Biden a fait une promesse clé: «Personne ne devrait être en prison simplement pour avoir fumé ou posséder de la marijuana.»
Lors du dernier débat présidentiel , le président Donald Trump n'a pas hésité à souligner le bilan de Joe Biden en tant que sénateur, l'accusant d'avoir partiellement causé le problème d'incarcération de masse aux États-Unis. Étonnamment, étant donné que cela est venu de la bouche du président qui a raconté un record de 20 000 mensonges enregistrés avant la fin de son premier mandat, c'est en fait vrai - un peu. Alors que Trump a simplement répété les mots «votre projet de loi sur la criminalité» entre certains ragots sur le fait d'être meilleur que n'importe quel président depuis Abraham Lincoln, il y a une pépite de vérité ici. Joe Biden est reconnu pour avoir rédigé la loi de 1994 sur le contrôle de la criminalité violente et l'application de la loi, communément appelée loi sur la criminalité de 1994., une composante essentielle de la guerre contre la drogue à ce jour, qui a conduit à l'incarcération d'innombrables personnes innocentes pour possession de drogues récréatives.
Ce qui compte maintenant, un quart de siècle plus tard, c'est que Joe Biden dénonce publiquement son propre bilan. «C'était une erreur», a-t-il déclaré à propos de son Crime Bill lors du débat, à la télévision en direct devant 63 millions d'Américains. «Nous avons passé 100%. Les 100 sénateurs ont voté pour. C'était une erreur. J'ai essayé de le changer depuis, en particulier la portion sur la cocaïne », a-t- il ajouté . «J'ai soutenu qu'en fait, nous ne devrions envoyer personne en prison pour une pure infraction liée à la drogue, il devrait suivre un traitement. [...] C'était une erreur d'adopter ces lois relatives aux drogues.
Au-delà de la reconnaissance de l'erreur de ses actions passées, qui ont fait de lui le seul homme à faire une telle chose sur la scène du débat, Joe Biden a également avancé des idées de solution: «Il ne devrait pas y avoir de [peines] minimales obligatoires dans la loi. J'offre 20 milliards de dollars aux États pour qu'ils modifient leurs lois nationales afin d'éliminer les obligations minimales et de créer des tribunaux en matière de drogue. Personne ne devrait aller en prison parce qu'il a un problème de drogue. Ils devraient aller en réhabilitation, pas en prison. Nous devons changer fondamentalement le système, et c'est ce que je vais faire.
Le rôle clé de Kamala Harris
La candidate démocrate à la vice-présidente Kamala Harris a une longue et compliquée histoire avec le cannabis. En tant qu'ancienne procureure du district de San Francisco et procureur général de Californie, elle a supervisé des milliers de condamnations pour de petites infractions liées à la marijuana, un record que les démocrates défendent maintenant en soulignant que très peu de ces condamnations ont conduit à des incarcérations. Sa propre campagne présidentielle a échoué en partie en raison de son statut autoproclamé de «meilleur flic» de Californie, ce qui ne l'a pas fait aimer des communautés qui ont souffert des lois injustes qu'elle a défendues.
Comme Joe Biden, cependant, Kamala Harris s'est retournée sur le sujet de la justice pénale et de la marijuana en particulier. Au cours de la primaire, elle s'est prononcée en faveur de la légalisation complète de la marijuana. «Les temps ont changé - la marijuana ne devrait pas être un crime», a-t-elle déclaré.
«À l'heure actuelle, dans ce pays, des gens sont arrêtés, poursuivis et finissent par passer du temps en prison ou en prison, tout cela à cause de leur consommation d'une drogue qui, autrement, devrait être considérée comme légale», a déclaré Kamala Harris en 2018 . «Rendre la marijuana légale au niveau fédéral est la chose intelligente à faire, c'est la bonne chose à faire. Je le sais en tant qu’ancien procureur et je le sais en tant que sénateur.
Face aux affirmations selon lesquelles elle s'oppose à la légalisation, elle a répondu : «Ce n'est pas vrai. [...] La moitié de ma famille est originaire de la Jamaïque, vous vous moquez de moi? » et a ajouté qu'elle avait personnellement fumé de la marijuana (et inhalé, insiste-t-elle) en écoutant Snoop Dogg.
Ce que Kamala Harris apporte à la table, ce n'est pas que des promesses et des projets qui sonnent bien. Elle s'est prononcée en faveur de la réforme lorsqu'elle a coparrainé une législation introduite par d'autres, comme la Marijuana Justice Act du sénateur Cory Booker et la SAFE Banking Act de la sénatrice Elizabeth Warren , qui ouvre l'accès aux services bancaires aux entreprises légales de marijuana. Comme sénateur, elle est devenue le commanditaire principal du Sénat du Réinvestissement Marijuana Opportunity et de radiation ( PLUS ) Loi, qui a fait l' histoire comme le premier projet de loi de réforme de la marijuana jamais approuvé par un vote du Congrès l'année dernière. La loi MORE siège actuellement à la Chambre et attend un vote au sol cet automne, ce qui assurera probablement son succès si et quand les démocrates récupèrent les sièges du pouvoir actuellement détenus par les républicains.
Kamala Harris est depuis devenu de plus en plus militant en faveur de la réforme de la marijuana. Lorsque les entreprises de cannabis légales par l'État ont été exclues de l'aide au COVID, elle a été la première à les défendre : «Les petites entreprises de marijuana emploient plus de 240 000 travailleurs et devraient également être autorisées à accéder aux fonds de secours contre les coronavirus. Mes collègues et moi nous efforçons de nous assurer qu'ils ne sont pas exclus du prochain programme de secours du Congrès. » Lorsque l'Illinois a légalisé la marijuana et effacé les dossiers de milliers de personnes arrêtées pour possession, elle a applaudi : «La suppression des infractions non violentes liées à la marijuana est la bonne chose à faire. Maintenant, légalisons la marijuana au niveau fédéral. »
Le dévouement de Kamala Harris à la réforme de la marijuana est désormais incontestable, et elle a retrouvé son précédent record de «flic de haut niveau». Alors que Joe Biden pourrait tracer la ligne de la décriminalisation de la marijuana et refuser d'envisager la légalisation, Harris a déclaré dans une récente interview de 60 Minutes qu'elle «introduirait [ses] politiques progressistes dans une administration Biden», y compris son soutien à Medicare for All, le Green New Deal et légalisation de la marijuana. Elle et Biden ont «un accord», explique-t-elle: «Je partagerai toujours avec lui mon expérience vécue en ce qui concerne tout problème auquel nous sommes confrontés. Et j'ai promis à Joe de lui donner cette perspective et d'être toujours honnête avec lui.
L'élection présidentielle est terminée. Alors que la principale préoccupation de l'élection était de récupérer l'Amérique des griffes de Donald Trump, de s'attaquer à la pandémie qui a tué plus de 230000 Américains, en adoptant une version du projet de loi de secours COVID-19 que les républicains du Sénat tiennent en otage, protégeant l'avortement et les LGBTQ droits de la Cour suprême républicaine désormais empilée, ainsi qu'une foule d'autres questions urgentes, le statut juridique de la marijuana est également en jeu. Alors que la plate-forme démocrate appelle à la dépollution fédérale et à la décriminalisation de la marijuana, la plate-forme républicaine a appelé à plus de la même chose - ce qui signifie plus d'incarcérations de masse et une position «sévère contre la criminalité» pour les accusations de possession de petite drogue.
Ce que promet Joe Biden
Au cours de la course primaire, le Shepherd Express a souligné à plusieurs reprises que Joe Biden était le seul candidat démocrate à avoir refusé d'envisager la légalisation complète de la marijuana, une position qui a maintenant été adoptée par l'ensemble du parti depuis que Biden est devenu le candidat. Cependant, bien qu'il soit l'un des candidats les plus conservateurs de la liste, Joe Biden a fait une promesse clé: «Personne ne devrait être en prison simplement pour avoir fumé ou posséder de la marijuana.»
Lors du dernier débat présidentiel , le président Donald Trump n'a pas hésité à souligner le bilan de Joe Biden en tant que sénateur, l'accusant d'avoir partiellement causé le problème d'incarcération de masse aux États-Unis. Étonnamment, étant donné que cela est venu de la bouche du président qui a raconté un record de 20 000 mensonges enregistrés avant la fin de son premier mandat, c'est en fait vrai - un peu. Alors que Trump a simplement répété les mots «votre projet de loi sur la criminalité» entre certains ragots sur le fait d'être meilleur que n'importe quel président depuis Abraham Lincoln, il y a une pépite de vérité ici. Joe Biden est reconnu pour avoir rédigé la loi de 1994 sur le contrôle de la criminalité violente et l'application de la loi, communément appelée loi sur la criminalité de 1994., une composante essentielle de la guerre contre la drogue à ce jour, qui a conduit à l'incarcération d'innombrables personnes innocentes pour possession de drogues récréatives.
Ce qui compte maintenant, un quart de siècle plus tard, c'est que Joe Biden dénonce publiquement son propre bilan. «C'était une erreur», a-t-il déclaré à propos de son Crime Bill lors du débat, à la télévision en direct devant 63 millions d'Américains. «Nous avons passé 100%. Les 100 sénateurs ont voté pour. C'était une erreur. J'ai essayé de le changer depuis, en particulier la portion sur la cocaïne », a-t- il ajouté . «J'ai soutenu qu'en fait, nous ne devrions envoyer personne en prison pour une pure infraction liée à la drogue, il devrait suivre un traitement. [...] C'était une erreur d'adopter ces lois relatives aux drogues.
Au-delà de la reconnaissance de l'erreur de ses actions passées, qui ont fait de lui le seul homme à faire une telle chose sur la scène du débat, Joe Biden a également avancé des idées de solution: «Il ne devrait pas y avoir de [peines] minimales obligatoires dans la loi. J'offre 20 milliards de dollars aux États pour qu'ils modifient leurs lois nationales afin d'éliminer les obligations minimales et de créer des tribunaux en matière de drogue. Personne ne devrait aller en prison parce qu'il a un problème de drogue. Ils devraient aller en réhabilitation, pas en prison. Nous devons changer fondamentalement le système, et c'est ce que je vais faire.
Le rôle clé de Kamala Harris
La candidate démocrate à la vice-présidente Kamala Harris a une longue et compliquée histoire avec le cannabis. En tant qu'ancienne procureure du district de San Francisco et procureur général de Californie, elle a supervisé des milliers de condamnations pour de petites infractions liées à la marijuana, un record que les démocrates défendent maintenant en soulignant que très peu de ces condamnations ont conduit à des incarcérations. Sa propre campagne présidentielle a échoué en partie en raison de son statut autoproclamé de «meilleur flic» de Californie, ce qui ne l'a pas fait aimer des communautés qui ont souffert des lois injustes qu'elle a défendues.
Comme Joe Biden, cependant, Kamala Harris s'est retournée sur le sujet de la justice pénale et de la marijuana en particulier. Au cours de la primaire, elle s'est prononcée en faveur de la légalisation complète de la marijuana. «Les temps ont changé - la marijuana ne devrait pas être un crime», a-t-elle déclaré.
«À l'heure actuelle, dans ce pays, des gens sont arrêtés, poursuivis et finissent par passer du temps en prison ou en prison, tout cela à cause de leur consommation d'une drogue qui, autrement, devrait être considérée comme légale», a déclaré Kamala Harris en 2018 . «Rendre la marijuana légale au niveau fédéral est la chose intelligente à faire, c'est la bonne chose à faire. Je le sais en tant qu’ancien procureur et je le sais en tant que sénateur.
Face aux affirmations selon lesquelles elle s'oppose à la légalisation, elle a répondu : «Ce n'est pas vrai. [...] La moitié de ma famille est originaire de la Jamaïque, vous vous moquez de moi? » et a ajouté qu'elle avait personnellement fumé de la marijuana (et inhalé, insiste-t-elle) en écoutant Snoop Dogg.
Ce que Kamala Harris apporte à la table, ce n'est pas que des promesses et des projets qui sonnent bien. Elle s'est prononcée en faveur de la réforme lorsqu'elle a coparrainé une législation introduite par d'autres, comme la Marijuana Justice Act du sénateur Cory Booker et la SAFE Banking Act de la sénatrice Elizabeth Warren , qui ouvre l'accès aux services bancaires aux entreprises légales de marijuana. Comme sénateur, elle est devenue le commanditaire principal du Sénat du Réinvestissement Marijuana Opportunity et de radiation ( PLUS ) Loi, qui a fait l' histoire comme le premier projet de loi de réforme de la marijuana jamais approuvé par un vote du Congrès l'année dernière. La loi MORE siège actuellement à la Chambre et attend un vote au sol cet automne, ce qui assurera probablement son succès si et quand les démocrates récupèrent les sièges du pouvoir actuellement détenus par les républicains.
Kamala Harris est depuis devenu de plus en plus militant en faveur de la réforme de la marijuana. Lorsque les entreprises de cannabis légales par l'État ont été exclues de l'aide au COVID, elle a été la première à les défendre : «Les petites entreprises de marijuana emploient plus de 240 000 travailleurs et devraient également être autorisées à accéder aux fonds de secours contre les coronavirus. Mes collègues et moi nous efforçons de nous assurer qu'ils ne sont pas exclus du prochain programme de secours du Congrès. » Lorsque l'Illinois a légalisé la marijuana et effacé les dossiers de milliers de personnes arrêtées pour possession, elle a applaudi : «La suppression des infractions non violentes liées à la marijuana est la bonne chose à faire. Maintenant, légalisons la marijuana au niveau fédéral. »
Le dévouement de Kamala Harris à la réforme de la marijuana est désormais incontestable, et elle a retrouvé son précédent record de «flic de haut niveau». Alors que Joe Biden pourrait tracer la ligne de la décriminalisation de la marijuana et refuser d'envisager la légalisation, Harris a déclaré dans une récente interview de 60 Minutes qu'elle «introduirait [ses] politiques progressistes dans une administration Biden», y compris son soutien à Medicare for All, le Green New Deal et légalisation de la marijuana. Elle et Biden ont «un accord», explique-t-elle: «Je partagerai toujours avec lui mon expérience vécue en ce qui concerne tout problème auquel nous sommes confrontés. Et j'ai promis à Joe de lui donner cette perspective et d'être toujours honnête avec lui.