Le tribunal de Dar El-Beida à Alger a condamné ce dimanche matin officiellement la militante Amira Bouraoui, l’ex-leader du mouvement Barakat qui s’est opposé au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika en 2014, à 3 ans de prison ferme pour “Offense au Prophète”.
Amira Bouraoui a été accablée par la justice algérienne en raison de son statut publié sur Facebook dans lequel elle avait qualifié le Prophète Muhammed (QSSL) d’homme politique qui manipulait son entourage pour des intérêts personnels qui ne relèvent pas de la spiritualité. Cette publication a suscité l’ire de plusieurs conservateurs et islamistes algériens qui ont mobilisé un collectif d’avocats pour poursuivre en justice Amira Bouraoui, l’une des militantes féministes les plus engagées en Algérie en faveur de la laïcité et la liberté des femmes.
Il faut savoir qu’en Algérie, l’article 144bis du code pénal, qui prévoit une peine de prison de trois à cinq ans et une amende pouvant aller jusqu’à 100,000 dinars (815 euros) pour quiconque « offense le prophète » et « dénigre le dogme ou les préceptes de l’Islam ». Selon nos informations, Amira Bouraoui ne se trouvait pas au tribunal de Dar El-Beida au moment du verdict ce dimanche matin. Elle n’a donc pas été arrêtée et incarcérée.
Elle a été jugée par contumace. Mais elle risque de faire l’objet d’un mandat d’arrêt qui sera prononcé à son encontre. Son compte Facebook a été officiellement désactivé à la suite de cette polémique enclenchée à la suite de ses propos sur la figure politique du Prophète Muhammed (QSSL) qui ont soulevé l’indignation de courant conservateur et islamiste.
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Amira Bouraoui a été accablée par la justice algérienne en raison de son statut publié sur Facebook dans lequel elle avait qualifié le Prophète Muhammed (QSSL) d’homme politique qui manipulait son entourage pour des intérêts personnels qui ne relèvent pas de la spiritualité. Cette publication a suscité l’ire de plusieurs conservateurs et islamistes algériens qui ont mobilisé un collectif d’avocats pour poursuivre en justice Amira Bouraoui, l’une des militantes féministes les plus engagées en Algérie en faveur de la laïcité et la liberté des femmes.
Il faut savoir qu’en Algérie, l’article 144bis du code pénal, qui prévoit une peine de prison de trois à cinq ans et une amende pouvant aller jusqu’à 100,000 dinars (815 euros) pour quiconque « offense le prophète » et « dénigre le dogme ou les préceptes de l’Islam ». Selon nos informations, Amira Bouraoui ne se trouvait pas au tribunal de Dar El-Beida au moment du verdict ce dimanche matin. Elle n’a donc pas été arrêtée et incarcérée.
Elle a été jugée par contumace. Mais elle risque de faire l’objet d’un mandat d’arrêt qui sera prononcé à son encontre. Son compte Facebook a été officiellement désactivé à la suite de cette polémique enclenchée à la suite de ses propos sur la figure politique du Prophète Muhammed (QSSL) qui ont soulevé l’indignation de courant conservateur et islamiste.
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