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Non, les feux de forêt qui ont ravagé vendredi depuis l’après-midi jusqu’à la fin de la soirée plusieurs wilayas en Algérie ne sont pas une spécificité algérienne. Au contraire, le vendredi 6 novembre il y avait pas moins de 57999 feux détectés à travers le monde entier comme nous l’apprendre cette carte mondiale des incendies.
Cette carte est un outil interactif et pédagogique qui est mise à jour régulièrement montre les incendies / feux actifs dans les dernières 24 heures sur Terre. Ils sont détectés par la technologie appelée « suite de radiomètres pour imageurs dans l’infrarouge et le visible » (en anglais : Visible Infrared Imaging Radiometer Suite, VIIRS). Celle-ci est embarquée à bord des satellites météorologiques Suomi NPP et NOAA-201. Il s’agit de satellites exploités par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) avec la participation de la NASA et du département de la Défense (DoD) aux Etats-Unis.
La technologie VIIRS permet de traquer, dans l’infrarouge, toutes les sources anormales de chaleur : incendies qu’il soit sur terre (feux de forêt, catastrophe industrielle, torchère…) ou dans l’eau (torchères des plates-formes pétrolières). Grâce à cette carte mondiale des incendies, on peut remarquer la présence quasi continuelle d’importants incendies en Amazonie, Afrique centrale et Indonésie trahit la déforestation. Il s’agit donc d’un phénomène international qui vise tous les continents et qui n’est pas du tout spécifique à l’Algérie. Cet outil technologique permet de comprendre qu’il n’y a aucun “complot” visant l’Algérie car les feux de forêt sont nombreux à travers toute la planète.
Certes, ces cartographies n’explicitent pas clairement les origines de ces incendies. Mais les observations scientifiques tirées de ces cartes ont permis aux chercheurs d’affirmer que la sécheresse, la chaleur, mauvaise gestion des forêts et l’étalement urbain constituent un cocktail explosif qui provoque régulièrement des feux de forêt. L’Algérie se situe dans ce cas de figure car depuis plusieurs jours, les températures sont élevées et la sécheresse se fait sentir dans plusieurs régions du pays sans oublier l’urbanisation sauvage de nos agglomérations et villes.
Les observations des satellites de la NASA ont démontré également que les incendies impressionnants incendies provoqués volontairement n’ont aucune relation avec des motifs criminels. En Afrique, l’un des continents les plus touchés par les feux de forêt, les fermiers les allument délibérément pour se débarrasser de la végétation afin de dégager le terrain pour de nouvelles cultures ou des pâturages. Hélas, si les incendies favorisent en effet la fertilisation du sol, ils dégradent gravement la qualité de l’air. Au Brésil, des milliers d’hectares de forêt amazonienne partent ainsi chaque année en fumée pour laisser place à l’élevage de bovins et à l’extraction minière. Des incendies qui tournent souvent au désastre par manque de contrôle et qui sont responsables d’un tiers de 4,5 millions d’hectares de forêt amazonienne partis en fumée en 2017 au Brésil.
Soulignons enfin que 50 millions d’hectares de forêts brûlent tous les ans et ces incendies ont des répercussions significatives sur la pollution atmosphérique mondiale, avec la combustion de la biomasse contribuant aux bilans globaux des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone. Au cours de ces dix dernières années, les chercheurs ont compris qu’il était important de surveiller ce cycle. La théorie du complot à laquelle croit de nombreux algériens n’a donc aucun fondement rationnel.
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Non, les feux de forêt qui ont ravagé vendredi depuis l’après-midi jusqu’à la fin de la soirée plusieurs wilayas en Algérie ne sont pas une spécificité algérienne. Au contraire, le vendredi 6 novembre il y avait pas moins de 57999 feux détectés à travers le monde entier comme nous l’apprendre cette carte mondiale des incendies.
Cette carte est un outil interactif et pédagogique qui est mise à jour régulièrement montre les incendies / feux actifs dans les dernières 24 heures sur Terre. Ils sont détectés par la technologie appelée « suite de radiomètres pour imageurs dans l’infrarouge et le visible » (en anglais : Visible Infrared Imaging Radiometer Suite, VIIRS). Celle-ci est embarquée à bord des satellites météorologiques Suomi NPP et NOAA-201. Il s’agit de satellites exploités par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) avec la participation de la NASA et du département de la Défense (DoD) aux Etats-Unis.
La technologie VIIRS permet de traquer, dans l’infrarouge, toutes les sources anormales de chaleur : incendies qu’il soit sur terre (feux de forêt, catastrophe industrielle, torchère…) ou dans l’eau (torchères des plates-formes pétrolières). Grâce à cette carte mondiale des incendies, on peut remarquer la présence quasi continuelle d’importants incendies en Amazonie, Afrique centrale et Indonésie trahit la déforestation. Il s’agit donc d’un phénomène international qui vise tous les continents et qui n’est pas du tout spécifique à l’Algérie. Cet outil technologique permet de comprendre qu’il n’y a aucun “complot” visant l’Algérie car les feux de forêt sont nombreux à travers toute la planète.
Certes, ces cartographies n’explicitent pas clairement les origines de ces incendies. Mais les observations scientifiques tirées de ces cartes ont permis aux chercheurs d’affirmer que la sécheresse, la chaleur, mauvaise gestion des forêts et l’étalement urbain constituent un cocktail explosif qui provoque régulièrement des feux de forêt. L’Algérie se situe dans ce cas de figure car depuis plusieurs jours, les températures sont élevées et la sécheresse se fait sentir dans plusieurs régions du pays sans oublier l’urbanisation sauvage de nos agglomérations et villes.
Les observations des satellites de la NASA ont démontré également que les incendies impressionnants incendies provoqués volontairement n’ont aucune relation avec des motifs criminels. En Afrique, l’un des continents les plus touchés par les feux de forêt, les fermiers les allument délibérément pour se débarrasser de la végétation afin de dégager le terrain pour de nouvelles cultures ou des pâturages. Hélas, si les incendies favorisent en effet la fertilisation du sol, ils dégradent gravement la qualité de l’air. Au Brésil, des milliers d’hectares de forêt amazonienne partent ainsi chaque année en fumée pour laisser place à l’élevage de bovins et à l’extraction minière. Des incendies qui tournent souvent au désastre par manque de contrôle et qui sont responsables d’un tiers de 4,5 millions d’hectares de forêt amazonienne partis en fumée en 2017 au Brésil.
Soulignons enfin que 50 millions d’hectares de forêts brûlent tous les ans et ces incendies ont des répercussions significatives sur la pollution atmosphérique mondiale, avec la combustion de la biomasse contribuant aux bilans globaux des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone. Au cours de ces dix dernières années, les chercheurs ont compris qu’il était important de surveiller ce cycle. La théorie du complot à laquelle croit de nombreux algériens n’a donc aucun fondement rationnel.
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