Après l’échec de la mission de l’IGF, les dossiers de Sonatrach atterrissent entre les mains des servies de sécurité
ALGERIEPART PLUS
9 NOVEMBER 2020
Nouveau rebondissement dans l’audit profond du fonctionnement de Sonatrach qui avait été instruit le 13 juillet dernier par Abdelmadjid Tebboune. L’inspection générale des Finances (IGF) a été dessaisie de cette mission en raison de son échec à fournir des rapports détaillés et approfondis expliquant rigoureusement les dysfonctionnements de la compagnie nationale des hydrocarbures ayant mené vers la mise en place de pratiques financières occultes et préjudiciables aux intérêts économiques de l’Algérie.
Les dossiers de Sonatrach qui concernant, à titre d’exemple, les contrats commerciaux de livraison et d’exportation des hydrocarbures à l’étranger ou l’attribution des marchés d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz au niveau national vont, désormais, atterrir sur les bureaux des services de sécurité à qui incombe la mission de fournir à la Présidence de la République des notes conjoncturelles très précises sur le mode de gouvernance du seul poumon économique du pays.
Selon nos sources, les enquêtes sécuritaires vont revenir jusqu’à 10 ans en arrière pour éplucher les dossiers les plus complexes et intrigants de Sonatrach qui n’ont jamais bénéficié de l’attention de la justice algérienne. Les services de sécurité ont été instruits de travailler en étroite collaboration avec des experts financiers et des spécialistes du secteur des hydrocarbures pour appréhender les dessous de la gouvernance de Sonatrach. Les enquêteurs des services de sécurité ont le feu vert pour recourir à toutes les compétences externes nécessaires ou indispensables au bon déroulement de leur mission d’investigation.
Il est à rappeler enfin que l’IGF ont commencé depuis la fin du mois de juillet une mission d’inspection au niveau de la direction générale de Soantrach et de certaines de ses filiales, mais sans grand succès car jusqu’à aujourd’hui, l’élaboration de ces rapports techniques tarde à progresser comme l’exigeait la Présidence de la République. Face à l’une des crises financières les plus complexes de l’histoire contemporaine, les autorités algériennes veulent à tout prix passer au scanner le management de Sonatrach pour réduire identifier les bonnes solutions à mettre en place afin de limiter les risques de pertes financières considérables pour le pays. Il est à souligner que depuis la crise sanitaire du coronavirus COVID-19, Sonatrach a déploré plus de 12 milliards de dollars de pertes au niveau de ses recettes. Ce bilan risque de dépasser les 15 milliards de dollars notamment à cause des multiples arrêts techniques, incidents industriels et mauvaises décisions du top management actuellement au pouvoir à Sonatrach.
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9 NOVEMBER 2020
Nouveau rebondissement dans l’audit profond du fonctionnement de Sonatrach qui avait été instruit le 13 juillet dernier par Abdelmadjid Tebboune. L’inspection générale des Finances (IGF) a été dessaisie de cette mission en raison de son échec à fournir des rapports détaillés et approfondis expliquant rigoureusement les dysfonctionnements de la compagnie nationale des hydrocarbures ayant mené vers la mise en place de pratiques financières occultes et préjudiciables aux intérêts économiques de l’Algérie.
Les dossiers de Sonatrach qui concernant, à titre d’exemple, les contrats commerciaux de livraison et d’exportation des hydrocarbures à l’étranger ou l’attribution des marchés d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz au niveau national vont, désormais, atterrir sur les bureaux des services de sécurité à qui incombe la mission de fournir à la Présidence de la République des notes conjoncturelles très précises sur le mode de gouvernance du seul poumon économique du pays.
Selon nos sources, les enquêtes sécuritaires vont revenir jusqu’à 10 ans en arrière pour éplucher les dossiers les plus complexes et intrigants de Sonatrach qui n’ont jamais bénéficié de l’attention de la justice algérienne. Les services de sécurité ont été instruits de travailler en étroite collaboration avec des experts financiers et des spécialistes du secteur des hydrocarbures pour appréhender les dessous de la gouvernance de Sonatrach. Les enquêteurs des services de sécurité ont le feu vert pour recourir à toutes les compétences externes nécessaires ou indispensables au bon déroulement de leur mission d’investigation.
Il est à rappeler enfin que l’IGF ont commencé depuis la fin du mois de juillet une mission d’inspection au niveau de la direction générale de Soantrach et de certaines de ses filiales, mais sans grand succès car jusqu’à aujourd’hui, l’élaboration de ces rapports techniques tarde à progresser comme l’exigeait la Présidence de la République. Face à l’une des crises financières les plus complexes de l’histoire contemporaine, les autorités algériennes veulent à tout prix passer au scanner le management de Sonatrach pour réduire identifier les bonnes solutions à mettre en place afin de limiter les risques de pertes financières considérables pour le pays. Il est à souligner que depuis la crise sanitaire du coronavirus COVID-19, Sonatrach a déploré plus de 12 milliards de dollars de pertes au niveau de ses recettes. Ce bilan risque de dépasser les 15 milliards de dollars notamment à cause des multiples arrêts techniques, incidents industriels et mauvaises décisions du top management actuellement au pouvoir à Sonatrach.
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