L'armée révolutionnaire pour la libération du Sahara Occidental (ARSO) n'a pas de soucis à se faire: les poules mouillées des FARces ne bougeront pas.
Qui tient le pari?
- Pour le mouvement indépendantiste, « l’entrée de tout élément militaire, sécuritaire ou civil marocain » dans la zone tampon de Guerguerat « sera considérée comme une agression ».
Le Front Polisario mettra fin à l’accord de cessez-le-feu avec Rabat si le Maroc « introduit » des troupes ou des civils dans la zone tampon de Guerguerat, à la frontière entre la Mauritanie et le Sahara occidental, a mis en garde, lundi 9 novembre, le mouvement indépendantiste. « Les forces d’occupation marocaines ont commencé hier soir à déplacer un grand nombre de gendarmes et autres forces de sécurité dans la région », affirme un communiqué reçu par l’AFP.
Le Polisario avertit que « l’entrée de tout élément militaire, sécuritaire ou civil marocain » à Guerguerat, qui borde une zone tampon contrôlée par les casques bleus de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), « sera considérée comme une agression flagrante, à laquelle la partie sahraouie répliquera énergiquement, en légitime défense et en défendant sa souveraineté nationale, ce qui signifiera également la fin de l’accord de cessez-le-feu et enclenchera une nouvelle guerre dans toute la région ». « Le gouvernement sahraoui tient également les Nations unies, et le Conseil de sécurité en particulier, pour responsables de la sûreté et la sécurité des civils sahraouis », poursuit le Polisario.
Des routiers bloqués au poste-frontière
La semaine dernière, environ 200 routiers marocains ont lancé un appel au secours aux autorités du Maroc et de la Mauritanie, se disant bloqués au poste-frontière de Gerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental, selon l’agence de presse mauritanienne Alwiam. Les routiers disaient être bloqués côté mauritanien par des « milices affiliées à des séparatistes », sur la route remontant de la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest, à environ 380 km au nord de Nouakchott. La région de Guerguerat a déjà été au centre de vives tensions entre le Polisario et le Maroc, notamment début 2017.
Les indépendantistes sahraouis dénoncent l’existence de la route en question, que le Maroc considère comme essentielle pour ses échanges avec l’Afrique subsaharienne-.
Le Monde.fr (extraits)
Qui tient le pari?
- Pour le mouvement indépendantiste, « l’entrée de tout élément militaire, sécuritaire ou civil marocain » dans la zone tampon de Guerguerat « sera considérée comme une agression ».
Le Front Polisario mettra fin à l’accord de cessez-le-feu avec Rabat si le Maroc « introduit » des troupes ou des civils dans la zone tampon de Guerguerat, à la frontière entre la Mauritanie et le Sahara occidental, a mis en garde, lundi 9 novembre, le mouvement indépendantiste. « Les forces d’occupation marocaines ont commencé hier soir à déplacer un grand nombre de gendarmes et autres forces de sécurité dans la région », affirme un communiqué reçu par l’AFP.
Le Polisario avertit que « l’entrée de tout élément militaire, sécuritaire ou civil marocain » à Guerguerat, qui borde une zone tampon contrôlée par les casques bleus de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), « sera considérée comme une agression flagrante, à laquelle la partie sahraouie répliquera énergiquement, en légitime défense et en défendant sa souveraineté nationale, ce qui signifiera également la fin de l’accord de cessez-le-feu et enclenchera une nouvelle guerre dans toute la région ». « Le gouvernement sahraoui tient également les Nations unies, et le Conseil de sécurité en particulier, pour responsables de la sûreté et la sécurité des civils sahraouis », poursuit le Polisario.
Des routiers bloqués au poste-frontière
La semaine dernière, environ 200 routiers marocains ont lancé un appel au secours aux autorités du Maroc et de la Mauritanie, se disant bloqués au poste-frontière de Gerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental, selon l’agence de presse mauritanienne Alwiam. Les routiers disaient être bloqués côté mauritanien par des « milices affiliées à des séparatistes », sur la route remontant de la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest, à environ 380 km au nord de Nouakchott. La région de Guerguerat a déjà été au centre de vives tensions entre le Polisario et le Maroc, notamment début 2017.
Les indépendantistes sahraouis dénoncent l’existence de la route en question, que le Maroc considère comme essentielle pour ses échanges avec l’Afrique subsaharienne-.
Le Monde.fr (extraits)
Commentaire