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GNL. Production nationale fortement perturbée et marché mondial instable : l’Algérie risque de perdre près de 4 milliard

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  • GNL. Production nationale fortement perturbée et marché mondial instable : l’Algérie risque de perdre près de 4 milliard

    GNL. Production nationale fortement perturbée et marché mondial instable : l’Algérie risque de perdre près de 4 milliards de dollars

    En 2019, l’Algérie a pu exporter à l’étranger plus de 3,8 milliards de dollars de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), l’un des produits énergétiques les plus demandé dans le monde entier. Mais cette année 2020, ces exportations sont menacées de sombrer à des seuils ridicules à cause de plusieurs problèmes internes à Sonatrach et les fortes perturbations du marché mondial du GNL provoquées par les conséquences économiques désastreuses de la pandémie du COVID-19.

    En 2020, l’Algérie a vécu une année cauchemardesque dans le secteur de l’énergie. Concernant la production et commercialisation du GNL, l’Algérie a subi des dysfonctionnements majeurs notamment à cause des incidents et pannes techniques qui ont immobilisé la production de ces deux complexes GNL situés à Arzew et Skikda. Les deux unités de production de Skikda ont été immobilisées à cause d’un intrigante panne technique qui n’a jamais fait l’objet d’une enquête sérieuse pendant presque 8 mois, à savoir de décembre 2019 jusqu’à fin juillet 2020. Les deux autres grosses unités de production de GNL situées à Arzew sont également en panne depuis le début du mois de septembre dernier et aucune exportation notable n’a été enregistrée depuis cette période.

    Ces pannes et incidents vont provoquer des dégâts majeurs sur les recettes des exportations de Sonatrach car moins de production signifie beaucoup moins d’exportation et donc de recettes en devises ! Si l’Algérie a produit en 2017 pas moins de 27,1 millions de tonnes de GNL, en 2018 cette production a chuté jusqu’à 22,2 millions de tonnes. Les chiffres de 2019 n’ont pas jamais été révélés par la direction générale de Sonatrach. Mais ceux de 2020 promettent d’être catastrophiques en raison de tous les problèmes internes au sein de la compagnie nationale des hydrocarbures notamment depuis février 2020 et l’arrivée de la nouvelle administration dirigée par Toufik Hakkar, l’homme qui est impliqué dans plusieurs gros scandales de mauvaise gestion.

    Selon plusieurs sources, dans le meilleur des scénarios optimistes, l’Algérie produira entre 16 et 17 millions de tonnes en 2020. Une véritable descente en enfer qui signifie une chute de nos recettes en devises. Il sera donc impossible d’atteindre les 3,8 milliards de dollars réalisés durant l’exercice de 2019.

    A cela il faut rajouter un contexte international totalement hostile. Dans ses dernières Perspectives énergétiques pour l’Afrique 2021 (Africa Energy Outlook 2021) publiées plus tôt cette semaine, la Chambre africaine de l’énergie prévoit la poursuite de la baisse des prix internationaux du GNL durant l’année 2021.

    La Chambre africaine de l’énergie a notamment constaté que, bien que non isolés de la COVID-19, les marchés du gaz ont été moins exposés que ceux du pétrole aux chocs de 2020, notamment parce que c’est l’industrie des transports qui a été la plus touchée par la pandémie de Covid-19. Le marché mondial du gaz était néanmoins déjà confronté à une surabondance de GNL avant la COVID-19, ce qui se traduisait par des prix encore plus déprimés alors que l’impact de la pandémie sur la demande commençait à se manifester au printemps 2020. En conséquence, les prix de référence clés en Europe et en Amérique du Nord et l’Asie ont tous connus une pression négative depuis le début de 2020.

    Pour l’avenir, les attentes de la Chambre africaine de l’énergie concernant les fondamentaux du marché mondial du gaz devraient rester lâches jusqu’en 2021 en raison de la faiblesse de la demande induite par la COVID-19 et du maintien de l’offre élevée de GNL. Ceci sera ensuite suivi d’un resserrent considérable des prix, car la croissance de la demande de GNL re-dépassera la capacité de liquéfaction qui fera suite aux retards dans la sanction des projets en 2020 et 2021.

    Les prévisions indiquent notamment un équilibre serré du GNL entre 2023 et 2025 et, parallèlement, une flambée des prix. Après cette période, il existe un risque de baisse des prix pour 2026 et 2027 en raison du potentiel de voir une nouvelle vague de décisions finales d’investissement en 2021 et 2022. Ces futurs projets devraient inclure le terminal GNL de 15,2 mtpa de Rovuma au Mozambique par ExxonMobil et Eni, et l’expansion du projet FLNG de Greater Tortue Ahmeyim (GTA) de BP et Kosmos Energy en Mauritanie et au Sénégal.

    En plus de ses problèmes internes provoqués par une gestion chaotique de la nouvelle direction générale de Sonatrach, l’Algérie devra se préparer à affronter la concurrence de nouveaux acteurs internationaux notamment africains et à des fluctuations importantes au niveau marché mondial qui lui feront perdre de l’argent, beaucoup d’argent.

    algeriepartplus

  • #2
    algeriepartplus
    poubelle du même gabarit que ca:
    https://www.youtube.com/watch?v=vOc8vD2hVIk

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    • #3
      En 2019, l’Algérie a pu exporter à l’étranger plus de 3,8 milliards de dollars de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), l’un des produits énergétiques les plus demandé dans le monde entier. Mais cette année 2020, ces exportations sont menacées de sombrer à des seuils ridicules à cause de plusieurs problèmes internes à Sonatrach et les fortes perturbations du marché mondial du GNL provoquées par les conséquences économiques désastreuses de la pandémie du COVID-19.
      Plusieurs problèmes:

      Marché mondial instable,
      Problème de succession à la Sonatrach,
      Problème de succession à Tebboune, la grosse merda quoi !

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      • #4
        l’Algérie risque de perdre près de 4 milliard


        seulement ???? , un petit controle fiscale chez les 10 généraux les plus gradés et c'est récupéré .....
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          c'est fort possible... et combien chez le pédophile narcotrafiquant d'a coté ?

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          • #6
            Les généraux pédophiles sont très riches !

            Envoyé par Observ Algérie
            Issad Rebrab a parlé de la pédophilie de Ahmed Gaïd Salah publiquement
            Envoyé par Siwel
            Gaid Salah serait un prédateur sexuel. C’est le contenu de ce fameux dossier qui date de l’époque où il commandait l’École de formation des officiers de réserve de Blida.

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