Par Djamila Seddiki -12 novembre 2020
reporters.dz
L’apparition de sept (07) nouveaux foyers de l’épidémie de coronavirus à travers le territoire de la wilaya de Tipasa a mis le feu aux poudres avec un déclenchement de contrôles tous azimuts des éléments de la gendarmerie et de la police qui ont multiplié les interventions. Ces derniers ont eu fort à faire, mardi, en début de soirée pour faire appliquer les consignes et surtout le respect des horaires du couvre feu entré en vigueur pour 15 jours, en particulier pour les jeunes qui ont joué au chat et à la souris avec les policiers surtout dans les centres urbains.
Le communiqué de la Direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Tipasa qui a annoncé, mardi sur sa page Facebook, la découverte de 7 nouveaux foyers de l’épidémie ces derniers jours au niveau des communes de Tipasa, Cherchell, Bourkika, Hadjout, Bou Ismail, Koléa et Sidi Rached, alors que la semaine derrière on ne parlait de deux foyers, ne semble pas avoir eu un effet dissuasif sur les citoyens de plus en plus inconscients des dangers si l’on en juge par leur présence nombreuse dans les ruelles sans respect des règles édictées par la commission sanitaire.
L’évolution de l’épidémie, dont les chiffres montent crescendo, ne semble, en tout cas pas surprendre les citoyens les plus réalistes, qui ont déploré un renoncement aux mesures de protection, rejoignant ainsi les plus réticents qui ont, depuis le début de la pandémie, fait fi des consignes de sécurité. Les véhicules sont de nouveau les premiers à être contrôlés, alors qu’ils sont loin d’être à l’origine de la contamination.
Les lieux de regroupement que sont les marchés et autres points de vente illicites qui ont proliféré ces derniers mois sont ignorés par les services de sécurité, probablement eu égard à l’ampleur de la tâche, car il est plus facile de contrôler un véhicule plutôt qu’une foule d’indisciplinés qui touchent, crachent et toussent sur les marchandises étalées dans les espaces de vente.
La propagation du virus est due, selon toujours la direction de la santé, au relâchement et à la négligence des citoyens quant au respect des mesures de prévention ce qui constitue un véritable danger sur notamment les personnes âgées souffrant de maladies chroniques, martèle-t-elle.
Le relâchement, selon de nombreux observateurs, est dû au message rassurant des pouvoirs publics qui ont martelé durant tout le mois d’octobre que les contaminations baissaient chaque jour, alors qu’ailleurs elles se développaient à vue d’œil.
Cet optimiste béat des responsables a surpris de nombreux citoyens qui ont constaté que, sur le plan sanitaire, la même tendance a été constatée puisque certaines unités de contrôle Covid ont été fermées, à l’image de celle de Nador, obligeant les malades du centre de la wilaya à se déplacer à Sidi Ghilès (ouest) ou à Koléa (est).
Au niveau de l’hôpital de Sidi Ghilès, même si l’accueil des malades par les deux femmes médecins préposées au tri, est des plus corrects, alors qu’aucun panneau de signalisation n’indique la baraque dédiée à l’opération, les malades affluent accompagnés des membres de leurs familles qui reçoivent comme toute réponse qu’il faut retourner à la maison, confiner les malades et attendre que les choses s’améliorent en prenant de la zytromicine et des tisanes de zaâtar (origan) et des clous de girofle. Les consignes sont, apparemment claires, faute de lits disponibles, de renvoyer les malades chez eux en espérant des jours meilleurs et de passer cette phase critique en faisant le dos rond.
Les mesures annoncées, en plus du couvre feu, qui concerne aussi la wilaya de Tipasa, à savoir de 20h à 5 h du matin, sont les mêmes que celles de mars, à savoir nettoyage des rues, contrôle des commerces et des automobilistes et port obligatoire du masque, une consigne qui n’est appliquée que par une minorité et encore moins dans les lieux les plus dangereux comme les marchés et dans les villages qui semblent non concernés par l’épidémie.
Pourtant celle-ci est toujours là, puisque les chiffres au niveau national sont de plus en plus inquiétants avec le recensement de plus de 700 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 288 guérisons et 14 décès. Le total des cas confirmés s’élève ainsi à 62.693, celui des décès à 2062 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 42.325.
La wilaya de Tipasa, quant à elle, a enregistré 1505 cas dont 37 décès.
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L’apparition de sept (07) nouveaux foyers de l’épidémie de coronavirus à travers le territoire de la wilaya de Tipasa a mis le feu aux poudres avec un déclenchement de contrôles tous azimuts des éléments de la gendarmerie et de la police qui ont multiplié les interventions. Ces derniers ont eu fort à faire, mardi, en début de soirée pour faire appliquer les consignes et surtout le respect des horaires du couvre feu entré en vigueur pour 15 jours, en particulier pour les jeunes qui ont joué au chat et à la souris avec les policiers surtout dans les centres urbains.
Le communiqué de la Direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Tipasa qui a annoncé, mardi sur sa page Facebook, la découverte de 7 nouveaux foyers de l’épidémie ces derniers jours au niveau des communes de Tipasa, Cherchell, Bourkika, Hadjout, Bou Ismail, Koléa et Sidi Rached, alors que la semaine derrière on ne parlait de deux foyers, ne semble pas avoir eu un effet dissuasif sur les citoyens de plus en plus inconscients des dangers si l’on en juge par leur présence nombreuse dans les ruelles sans respect des règles édictées par la commission sanitaire.
L’évolution de l’épidémie, dont les chiffres montent crescendo, ne semble, en tout cas pas surprendre les citoyens les plus réalistes, qui ont déploré un renoncement aux mesures de protection, rejoignant ainsi les plus réticents qui ont, depuis le début de la pandémie, fait fi des consignes de sécurité. Les véhicules sont de nouveau les premiers à être contrôlés, alors qu’ils sont loin d’être à l’origine de la contamination.
Les lieux de regroupement que sont les marchés et autres points de vente illicites qui ont proliféré ces derniers mois sont ignorés par les services de sécurité, probablement eu égard à l’ampleur de la tâche, car il est plus facile de contrôler un véhicule plutôt qu’une foule d’indisciplinés qui touchent, crachent et toussent sur les marchandises étalées dans les espaces de vente.
La propagation du virus est due, selon toujours la direction de la santé, au relâchement et à la négligence des citoyens quant au respect des mesures de prévention ce qui constitue un véritable danger sur notamment les personnes âgées souffrant de maladies chroniques, martèle-t-elle.
Le relâchement, selon de nombreux observateurs, est dû au message rassurant des pouvoirs publics qui ont martelé durant tout le mois d’octobre que les contaminations baissaient chaque jour, alors qu’ailleurs elles se développaient à vue d’œil.
Cet optimiste béat des responsables a surpris de nombreux citoyens qui ont constaté que, sur le plan sanitaire, la même tendance a été constatée puisque certaines unités de contrôle Covid ont été fermées, à l’image de celle de Nador, obligeant les malades du centre de la wilaya à se déplacer à Sidi Ghilès (ouest) ou à Koléa (est).
Au niveau de l’hôpital de Sidi Ghilès, même si l’accueil des malades par les deux femmes médecins préposées au tri, est des plus corrects, alors qu’aucun panneau de signalisation n’indique la baraque dédiée à l’opération, les malades affluent accompagnés des membres de leurs familles qui reçoivent comme toute réponse qu’il faut retourner à la maison, confiner les malades et attendre que les choses s’améliorent en prenant de la zytromicine et des tisanes de zaâtar (origan) et des clous de girofle. Les consignes sont, apparemment claires, faute de lits disponibles, de renvoyer les malades chez eux en espérant des jours meilleurs et de passer cette phase critique en faisant le dos rond.
Les mesures annoncées, en plus du couvre feu, qui concerne aussi la wilaya de Tipasa, à savoir de 20h à 5 h du matin, sont les mêmes que celles de mars, à savoir nettoyage des rues, contrôle des commerces et des automobilistes et port obligatoire du masque, une consigne qui n’est appliquée que par une minorité et encore moins dans les lieux les plus dangereux comme les marchés et dans les villages qui semblent non concernés par l’épidémie.
Pourtant celle-ci est toujours là, puisque les chiffres au niveau national sont de plus en plus inquiétants avec le recensement de plus de 700 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 288 guérisons et 14 décès. Le total des cas confirmés s’élève ainsi à 62.693, celui des décès à 2062 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 42.325.
La wilaya de Tipasa, quant à elle, a enregistré 1505 cas dont 37 décès.
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