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    Parti communiste d'Espagne : Nous dénonçons la complicité de la MINURSO dans l'avancée de l'occupation du Sahara occidental

    Analyse communiste internationale

    Nous dénonçons la complicité de la MINURSO dans l'avancée de l'occupation du Sahara occidental et le pillage de ses ressources naturelles, en acceptant des faits accomplis imposés par le Royaume du Maroc

    9 novembre 2020

    Il y a presque un an maintenant (22-23 novembre 2019), la 44ème Conférence européenne de solidarité et de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) s'est tenue à Vitoria, la plus importante réunion annuelle du Mouvement européen de solidarité avec le peuple sahraoui. Les autorités institutionnelles et parlementaires, étatiques, régionales et locales, plus de 400 membres de partis, associations, syndicats et comités de solidarité avec le peuple sahraoui ont participé à la réunion. Un mois plus tard, le 15e congrès du Front Polisario s'est tenu à Tifariti, une ville sahraouie située dans les territoires libérés du Sahara occidental. À cette occasion, des décisions de grande portée ont dû être prises sur le sort du Sahara occidental, compte tenu de l'échec de l'action de la MINURSO qui, après quatre décennies d'occupation et 28 ans de tentatives pacifiques pour résoudre le problème, et d'innombrables résolutions de l'ONU qui n'ont eu aucun effet, la lassitude et l'épuisement du peuple sahraoui, condamné par les autorités mondiales à une attente éternelle, ont été une clameur générale lors des deux réunions, jetant une ombre constante sur l'inévitabilité d'un retour aux armes.

    Une fois de plus, nous devons nous rappeler que la MINURSO a été déployée au Sahara occidental en 1991 pour organiser un référendum libre et équitable pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et pour mettre en œuvre, à cette fin, toutes les autres tâches connexes, y compris la surveillance du cessez-le-feu. Ceci est énoncé dans de nombreuses résolutions de l'ONU.

    Mais aujourd'hui, les raisons de la méfiance du peuple sahraoui envers la MINURSO, qui ont été dénoncées et expliquées au cours de ces rencontres l'année dernière, sont confirmées, comme le montre la complicité de la Mission des Nations Unies qui, rompant son engagement d'objectivité face au conflit et abandonnant la tâche qui lui avait été confiée, accepte les faits accomplis du Maroc et entend les imposer également aux Sahraouis, en envoyant du personnel supplémentaire dans la zone et en exhortant les autorités sahraouies "à contribuer à apaiser toute tension et à débloquer le trafic", notamment au poste frontière de Gueguerat où, depuis des jours, une importante population civile sahraouie, pacifique et désarmée, tente de défendre ses droits, comblant, par un véritable bouclier humain, la brèche ouverte par l'armée marocaine par laquelle passe une caravane permanente, chargée des ressources naturelles volées au peuple sahraoui sur son territoire désormais occupé et de la drogue provenant des cultures marocaines.

    Il s'agit sans aucun doute d'une nouvelle étape de la politique du fait accompli, une politique par laquelle, selon un patient plan préétabli, il est prévu que les Sahraouis finissent par se soumettre et se résigner à faire partie d'un État autocratique tel que le Royaume du Maroc auquel ils n'ont jamais appartenu, et qui les punit constamment au moyen de la force dont il dispose.

    Mais aujourd'hui, à la suite des événements décrits, l'armée sahraouie est dans un état d'alerte et la communauté internationale, l'Union européenne et notre pays seront responsables de la suite des événements.

    Le PCE, une fois de plus, appelle les responsables de cette situation critique à remplir leurs obligations, à commencer par le respect des droits inaliénables du peuple sahraoui, en empêchant le pillage de leurs ressources naturelles par le Maroc et ses complices, et en premier lieu l'Union européenne à laquelle nous appartenons, et en arrêtant une possible escalade de la violence qui aurait de graves conséquences pour le Sahara occidental et toute la région.

    Nous le répétons :

    Notre demande pour la fin de l'occupation du territoire du Sahara occidental,

    Notre défense des droits de l'homme du peuple sahraoui contre la répression et l'emprisonnement,

    La dénonciation du pillage éhonté des ressources naturelles.

    Nous rappelons l'obligation de reconnaître le Front Polisario comme le seul représentant du peuple sahraoui, tel qu'établi par l'ONU et reconnu par l'Union africaine

    Nous insistons sur la nécessité d'exhorter la France, en tant que membre de l'UE à laquelle nous appartenons, à contribuer à la solution du conflit en abandonnant sa politique coloniale au Maghreb et son soutien à l'occupation par le Maroc.

    Enfin, nous rappelons une fois de plus que l'Espagne doit dénoncer les accords de Madrid du 14 novembre 1975 par lesquels le Maroc justifie son occupation du Sahara occidental et lui fournir l'assistance politique et humanitaire nécessaire pour défendre les droits et les intérêts du peuple sahraoui.

    source : pce.es

  • #2
    Merci au Parti communiste d'Espagne.

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