Qui dit Arabie Saoudite dit également tous ces régimes fascistes et surannées du Moyen-Orient auxquels il faut ajouter leur pupille marocaine.
- L’Arabie saoudite perd le soutien de Donald Trump et se méfie de l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.
La couronne saoudienne ne s’est pas pressée pour applaudir Joe Biden. Le communiqué de Riyad est tombé dans la soirée du dimanche 8 novembre, plus de vingt-quatre heures après l’annonce, par l’agence AP, de la victoire du démocrate à l’élection présidentielle américaine.
Avant de saluer le succès de Joe Biden, bientôt aux commandes de la première puissance mondiale, le roi Salman et son fils, l’omniprésent prince héritier Mohammed Ben Salman, ont trouvé le temps de féliciter John Magufuli, le président de la Tanzanie, et Norodom Sihamoni, le roi du Cambodge. Le premier pour sa réélection, et le second, à l’occasion de la fête d’indépendance de son pays. De tous les dirigeants arabes alliés de Washington, les Saoudiens ont été les plus lents à prendre acte de la défaite de Donald Trump.
Et pour cause : avec le tempétueux républicain, qui persiste à nier son échec, le tandem à la tête du royaume perd son protecteur numéro un. En plus d’avoir torpillé l’accord sur le nucléaire iranien, un legs de l’administration Obama voué aux gémonies par Riyad et ses alliés, M. Trump a offert aux Salman père et fils quatre années de chèque en blanc. Le prince héritier, surnommé « MBS », lui doit d’avoir résisté à l’ouragan politico-médiatique soulevé par l’assassinat de Jamal Khashoggi. Le président des Etats-Unis n’a pas repris à son compte l’analyse de la CIA, l’agence centrale de renseignement, lui imputant la liquidation de ce journaliste et dissident, dans le consulat saoudien d’Istanbul, en octobre 2018-.
Le Monde.fr
- L’Arabie saoudite perd le soutien de Donald Trump et se méfie de l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.
La couronne saoudienne ne s’est pas pressée pour applaudir Joe Biden. Le communiqué de Riyad est tombé dans la soirée du dimanche 8 novembre, plus de vingt-quatre heures après l’annonce, par l’agence AP, de la victoire du démocrate à l’élection présidentielle américaine.
Avant de saluer le succès de Joe Biden, bientôt aux commandes de la première puissance mondiale, le roi Salman et son fils, l’omniprésent prince héritier Mohammed Ben Salman, ont trouvé le temps de féliciter John Magufuli, le président de la Tanzanie, et Norodom Sihamoni, le roi du Cambodge. Le premier pour sa réélection, et le second, à l’occasion de la fête d’indépendance de son pays. De tous les dirigeants arabes alliés de Washington, les Saoudiens ont été les plus lents à prendre acte de la défaite de Donald Trump.
Et pour cause : avec le tempétueux républicain, qui persiste à nier son échec, le tandem à la tête du royaume perd son protecteur numéro un. En plus d’avoir torpillé l’accord sur le nucléaire iranien, un legs de l’administration Obama voué aux gémonies par Riyad et ses alliés, M. Trump a offert aux Salman père et fils quatre années de chèque en blanc. Le prince héritier, surnommé « MBS », lui doit d’avoir résisté à l’ouragan politico-médiatique soulevé par l’assassinat de Jamal Khashoggi. Le président des Etats-Unis n’a pas repris à son compte l’analyse de la CIA, l’agence centrale de renseignement, lui imputant la liquidation de ce journaliste et dissident, dans le consulat saoudien d’Istanbul, en octobre 2018-.
Le Monde.fr
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