Tant que la dictature marocaine ne sera pas affranchie de la France (indépendance dans l'interdépendance), il peu probable que l'UE modifie sa position. Position au reste également accordée au sosie marocain qu'est Israël considéré comme quasiment un membre de l'Union européenne.
- A l'occasion du 45ème anniversaire des accords dits de Madrid entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, qui ont partagé la colonie espagnole du Sahara occidental entre ses deux voisins africains, dix-sept députés européens considèrent que l'UE doit mettre d'urgence « toute sa force et sa créativité collectives au service de la garantie d'une solution juste et durable au conflit par la tenue du référendum d'autodétermination promis depuis si longtemps ».
Ce 14 novembre marque le 45ème anniversaire des accords dits de Madrid entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, qui ont partagé la colonie espagnole du Sahara occidental entre ses deux voisins africains. Ces accords visaient à donner un habillage juridique à l'occupation marocaine qui avait commencé quelques jours auparavant avec la « Marche verte » par laquelle des milliers de troupes marocaines et de civils encadrés avaient pénétré dans le territoire. Cependant, les accords ne pouvaient pas transférer par décret la souveraineté sur le Sahara occidental, bien que l'Espagne ait renoncé à ses responsabilités dans les derniers jours du régime franquiste (en échange de droits de pêche juteux et de concessions dans une mine de phosphate). Depuis le retrait mauritanien en 1979, le Maroc reste à ce jour la seule force d'occupation (illégale) au Sahara occidental et la responsabilité légale de l'Espagne demeure tandis que, pour les Nations unies, le Sahara occidental continue d'être répertorié comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.
45 ans après les accords de Madrid, le peuple sahraoui continue d'être divisé par un mur de sable de 2 700 km, gardé par 120 000 soldats marocains, séparé entre ceux qui vivent sous occupation militaire et plus de 170 000 Sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés dans la province algérienne de Tindouf. 45 ans dans le désert brûlant, dépendant d'un maigre soutien international, en attendant que les principes du droit international soient respectés pour pouvoir retourner dans leur patrie, où ils ont vu entre temps un afflux massif de colons marocains.
45 ans après les accords de Madrid, le peuple sahraoui est confronté à la répression quotidienne des forces marocaines. Le Sahara occidental est l'un des pays où la situation des droits humains est la plus grave au monde. Les organisations de la société civile sont régulièrement harcelées et ne peuvent s'enregistrer ; les défenseurs des droits humains et les militants indépendantistes sont victimes de passages à tabac, d'arrestations arbitraires et de torture, tandis que les manifestations sont implacablement dispersées. La corruption parmi les fonctionnaires de l'État marocain et dans l'économie locale serait répandue, en particulier dans l'exploitation lucrative des abondantes ressources naturelles. Les médias locaux sont censurés et les observateurs étrangers - des membres du Parlement européen aux ONG internationales de défense des droits humains et aux journalistes - sont systématiquement expulsés-.
Mediapart.fr (extraits)
- A l'occasion du 45ème anniversaire des accords dits de Madrid entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, qui ont partagé la colonie espagnole du Sahara occidental entre ses deux voisins africains, dix-sept députés européens considèrent que l'UE doit mettre d'urgence « toute sa force et sa créativité collectives au service de la garantie d'une solution juste et durable au conflit par la tenue du référendum d'autodétermination promis depuis si longtemps ».
Ce 14 novembre marque le 45ème anniversaire des accords dits de Madrid entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, qui ont partagé la colonie espagnole du Sahara occidental entre ses deux voisins africains. Ces accords visaient à donner un habillage juridique à l'occupation marocaine qui avait commencé quelques jours auparavant avec la « Marche verte » par laquelle des milliers de troupes marocaines et de civils encadrés avaient pénétré dans le territoire. Cependant, les accords ne pouvaient pas transférer par décret la souveraineté sur le Sahara occidental, bien que l'Espagne ait renoncé à ses responsabilités dans les derniers jours du régime franquiste (en échange de droits de pêche juteux et de concessions dans une mine de phosphate). Depuis le retrait mauritanien en 1979, le Maroc reste à ce jour la seule force d'occupation (illégale) au Sahara occidental et la responsabilité légale de l'Espagne demeure tandis que, pour les Nations unies, le Sahara occidental continue d'être répertorié comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.
45 ans après les accords de Madrid, le peuple sahraoui continue d'être divisé par un mur de sable de 2 700 km, gardé par 120 000 soldats marocains, séparé entre ceux qui vivent sous occupation militaire et plus de 170 000 Sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés dans la province algérienne de Tindouf. 45 ans dans le désert brûlant, dépendant d'un maigre soutien international, en attendant que les principes du droit international soient respectés pour pouvoir retourner dans leur patrie, où ils ont vu entre temps un afflux massif de colons marocains.
45 ans après les accords de Madrid, le peuple sahraoui est confronté à la répression quotidienne des forces marocaines. Le Sahara occidental est l'un des pays où la situation des droits humains est la plus grave au monde. Les organisations de la société civile sont régulièrement harcelées et ne peuvent s'enregistrer ; les défenseurs des droits humains et les militants indépendantistes sont victimes de passages à tabac, d'arrestations arbitraires et de torture, tandis que les manifestations sont implacablement dispersées. La corruption parmi les fonctionnaires de l'État marocain et dans l'économie locale serait répandue, en particulier dans l'exploitation lucrative des abondantes ressources naturelles. Les médias locaux sont censurés et les observateurs étrangers - des membres du Parlement européen aux ONG internationales de défense des droits humains et aux journalistes - sont systématiquement expulsés-.
Mediapart.fr (extraits)
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