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Les différences entre karakarat et lîlot à chèvres ibérique de Persil

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  • Les différences entre karakarat et lîlot à chèvres ibérique de Persil

    Si les conflit de Karakarat et celui de l'ilot à chèvres espagnol de Persil ont quelques points communs; cependant, la majorité points essentiels divergent.

    A vos claviers!
    ___________________________________________

    1. Intro

    2. Présence des soldats des deux belligérants

    3. Prisonniers

    4. Interventions internationales

    5. Position de l'Union Africaine (UA)

    6. Synthèse

    7. Etc, etc.

    1. Intro:

    - Déjà tendues depuis la dénonciation par le Maroc d’un accord de pêche dont l’Espagne était le principal bénéficiaire, les relations entre Madrid et Rabat se sont encore détériorées avec l’occupation jeudi par le Maroc d’un îlot désertique d’une dizaine d’hectares situé au large de Tanger et dont l’Espagne affirme qu’il est sous sa souveraineté. Cet incident intervient au moment où Espagnols et Britanniques achèvent des négociations sur le statut de Gibraltar que revendique l’Espagne alors que Madrid a toujours refusé de négocier avec Rabat le sort des deux enclaves de Ceuta et de Melilla et celui de quelques îlots voisins.


    L’information a été communiquée tard dans la soirée de jeudi par l’agence de presse officielle marocaine. La MAP, qui citait «un haut responsable du ministère des Affaires étrangères», affirmait en effet que le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Tanger, «à l’intérieur des eaux territoriales du royaume». Les autorités marocaines, qui communiquent rarement sur leurs activités, ont même justifié une telle initiative en l’inscrivant dans «le cadre d’une campagne de lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine dans la zone du détroit de Gibraltar». Une douzaine de soldats marocains, sous la direction d’un commandant, avaient en effet débarqué jeudi après-midi sur cet îlot désertique d’une superficie de 13,5 hectares et habité par quelques chèvres. Ils y avaient dressé deux tentes et planté deux drapeaux marocains.

    Dès jeudi soir, un bâtiment de la marine espagnole et une vedette de la guardia civil se sont approchés de l’îlot pour réclamer, en vain, le départ des militaires marocains. Sur le plan politique, le gouvernement de José Maria Aznar, dont les rapports avec les autorités marocaines sont tendus depuis plusieurs mois, a violemment condamné, vendredi matin, la présence de l’armée marocaine sur l’île du Persil et a exigé de Rabat de «prendre les mesures nécessaires pour un retour à la normale». Pour Madrid en effet, cette situation représente «une modification du statu quo actuel et ne correspond pas à la volonté de maintenir des relations amicales dans un esprit de coopération et de respect mutuel».

    Le nouveau chef de la diplomatie espagnole, Ana de Palacio, a par ailleurs vivement rejeté l’argument de Rabat sur la présence de soldats marocains sur l’île du Persil. «Qu’on m’explique en quoi la lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine a à voir avec l’installation d’une tente, d’un drapeau et de quelques membres de l’armée sur cet îlot», s’est-elle insurgée. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la situation d’«incident sérieux».

    Cette position espagnole est largement partagée par la Commission européenne pour qui la présence de militaires marocains sur l’île du Persil est une «violation de l’intégrité territoriale espagnole». Bruxelles estime en effet qu’il s’agit d’une «question de souveraineté avant toute chose» et affirme que le problème a atteint «un stade délicat». Mais si elle a condamné l’initiative marocaine, Bruxelles s’est en revanche bien gardée de s’impliquer directement dans un différend qu’elle considère comme bilatéral.

    «C’est clairement un incident regrettable, a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission européenne, mais il doit être réglé bilatéralement entre Rabat et Madrid». Le Maroc, malgré les appels de Madrid à «un retour à la normale», a affirmé qu’il ne retirerait pas ses militaires de l’île du Persil. Rabat estime, en effet, que cet îlot a été libéré en 1956 (!), à l’occasion de la fin du protectorat espagnol sur le nord du pays.

    Une situation tendue depuis des mois

    L’occupation de l’île du Persil intervient une semaine après que le ministère marocain des Affaires étrangères a protesté auprès de Madrid à propos de la présence dans ses eaux territoriales de cinq navires de la marine espagnole. Rabat avait même convoqué l’ambassadeur espagnol qui avait justifié cette présence comme étant une simple excursion d’un groupe de jeunes lauréats de la marine espagnole. Les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader depuis notamment le rappel pour consultation, en octobre dernier, de l’ambassadeur du Maroc à Madrid. Officiellement Rabat entendait protester contre «l’accumulation de plusieurs incidents regrettables» et n’a depuis pas encore envoyé de représentant dans la capitale espagnole.

    Les litiges entre les deux pays sont nombreux et concernent notamment l’émigration clandestine vers l’Espagne, à partir des côtes marocaines. Madrid estime en effet que le Maroc ne fait pas grand chose pour endiguer le flot croissant des clandestins et ne punit pas assez les mafias marocaines à l’origine de ce trafic. Ils concernent également le non renouvellement de l’accord de pêche qui liait le Maroc à l’Europe jusqu’en novembre 1999 et dont les pêcheurs andalous étaient les principaux bénéficiaires. Rabat accuse de plus Madrid de favoriser les thèses indépendantistes du Front Polisasio qui dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole.

    Source RFI.

  • #2
    1.

    Incidents diplomatiques autour du Persil

    L’Espagne et le Maroc se disputent la souveraineté d’un îlot inhabité au large de la côte marocaine. Ilot du Persil pour les Espagnols, Leila pour les Marocains, l’îlot rocheux inhabité de 13,5 hectares, occupé depuis jeudi par des militaires marocains, provoque la colère de l’autre côté de la Méditerranée.

    L’Espagne a envoyé des navires militaires vers Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles sur la côte méditerranéenne du Maroc, pour répondre à l’occupation de l’îlot du Persil par les militaires marocains jeudi dernier. La tension entre les deux pays ne cesse de monter. Rompant son silence dimanche, l’Union européenne a donné raison à l’un de ses membres en sommant le Maroc de » retirer immédiatement » ses soldats.

    Ce lundi, le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, a réaffirmé, devant les députés ibériques, la souveraineté espagnole sur l’île. » L’Espagne n’acceptera jamais les faits accomplis. Il est indispensable de revenir au statu quo de l’île. L’Espagne déploie des efforts diplomatiques pour restaurer le droit international « , a déclaré José Maria Aznar.

    La diplomatie et les corvettes

    Piquée au vif par cette » occupation « , l’Espagne a décidé de renforcer sa présence militaire dans la région. Un renforcement qui s’est poursuivi au cours du week-end avec la présence de deux frégates à Ceuta, avec chacune 200 hommes à bord, et de deux corvettes à Melilla, avec chacune 140 hommes à bord. Les deux corvettes ont quitté ce lundi matin le port de Melilla pour une première mission de présence autour des trois îles espagnoles Chaffarines, et autour de deux îlots : le Penon de Alhuceimas et le Penon de Velez de la Gomera. Toutes ces îles, sous souveraineté espagnole, se trouvent le long de la côte marocaine, à l’est et à l’ouest de Melilla. Par ailleurs, le ciel est saturé par les rotations d’hélicoptères et d’avions de reconnaissance espagnols.

    Ce déploiement de force n’impressionne pas le Maroc. Seul le ministère des Affaires étrangères a expliqué » la présence » d’une dizaine de militaires marocains pour lutter contre l’immigration clandestine et le trafic de drogue. Explications qui n’ont guère convaincu Madrid.

    La presse s’enflamme pour la souveraineté

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, confirme que son pays » maintiendra le poste de surveillance qui a été installé sur l’îlot Leila « . Selon lui, les »[I] mesures de surveillance déployées par le Maroc entrent dans le cadre de l’exercice de la souveraineté de l’Etat marocain[/I] « . En clair, l’îlot rocheux, situé à 200 mètres de la côte marocaine, appartient au Maroc (!).

    La presse marocaine vole au secours de son gouvernement en précisant que l’île est indépendante, c’est-à-dire marocaine, depuis 1956, date de l’accession du Maroc à l’indépendance(!). Les journaux ciblent particulièrement le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, jugé proche du Front Polisario qui milite pour l’indépendance du Sahara Occidental-.

    Afrik.com, le 16 juillet 2002

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    • #3
      La principale différence,
      l’îlot se trouve au maroc, mais il est occupé par l’espagne!
      tout comme sebta, melila, rades...etc.
      Le sahara occidental se trouve en territoire non autonome, mais il est occupé par le maroc!

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      • #4
        " La principale différence,
        l’îlot se trouve au maroc, mais il est occupé par l’espagne!
        tout comme sebta, melila, rades...etc.
        Le sahara occidental se trouve en territoire non autonome, mais il est occupé par le maroc!
        "

        Non! L'ilot à chèvres ibérique de Persil est situé en terrain maritime espagnol. Quant aux territoires espagnols, ils sont en terre ibérique dès lors que les Marocains sont contrôlés à Ceuta et Melilla à leur arrivée du continent européen.

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        • #5
          Pourtant l’ilôt se trouve à 200 m des côtes marocaines
          https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_Persil

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          • #6
            Drôle de pays ce maroc, colonisé et colonisant!

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            • #7
              4.

              - Si le secrétaire d'Etat américain Colin Powell avait vu, de ses yeux vu, le minuscule objet du litige, il aurait probablement soupiré de lassitude devant l'incongruité de la situation qu'il a fini par démêler à lui seul, s'entretenant régulièrement depuis vendredi avec le roi du Maroc Mohammed VI et Ana Palacio, la ministre espagnole des Affaires étrangères. Aux termes de l'accord obtenu, Madrid a finalement retiré ses troupes de l'îlot du Persil samedi soir dès 20 heures, quatre jours après l'avoir investi; de son côté, Rabat a promis, semble-t-il, de ne pas réoccuper «l'île aux chèvres», encore que les termes utilisés côté marocain sont flous. Ana Palacio et son homologue marocain Mohammed Benaïssa doivent se retrouver aujourd'hui dans la capitale du royaume chérifien pour discuter des termes de l'accord, premier contact direct entre les deux pays depuis le 11 juillet.
              (...).
              Quelques heures plus tôt, un jeune baigneur avait tenté, sur son canot pneumatique, de venir planter le drapeau du royaume chérifien sur l'îlot, mais avait été intercepté fissa par les soldats ibères.

              Voilà pour la «guerre» de Persil, qui s'est finalement achevée sans autre drame qu'un sérieux coup de soleil pour les 75 légionnaires espagnols déployés quatre jours durant sur un rocher sans arbres ni ombre. N'empêche, toute cette affaire est sans doute moins grotesque que la taille de l'îlot pourrait le laisser croire. Il n'est pas exclu que Perejil/Leïla ait servi de prétexte à des motifs relevant de la géopolitique. Toutes sortes d'hypothèses circulent à ce sujet au Maroc, à commencer par celle qui imputerait aux services secrets britanniques la manipulation de l'armée marocaine. «Ils ont poussé le Maroc à s'emparer de l'île sachant que cela déplairait à l'Espagne, qui occupe toujours des enclaves chez nous. Pendant ce temps, on parle moins de la rétrocession par les Anglais de Gibraltar aux Espagnols», dit un intellectuel proche du Palais royal de Rabat.
              (...).
              Pêche, immigration clandestine, trafic de drogue sont autant de dossiers sur lesquels Madrid – et l'Union Européenne – accusent leurs «partenaires» marocains de mauvaise volonté. A Tétouan, la grande cité en bordure du massif du Rif, on reconnaît volontiers que là-haut, dans les montagnes, on se livre à la monoculture du kif (cannabis), destiné en priorité au marché européen. Elle expliquerait à elle seule le nombre de Mercedes au mètre carré au centre-ville. Mais comment faire autrement? «Les paysans du coin passeraient probablement à la tomate ou aux agrumes si l'Europe débloquait enfin les fonds promis depuis longtemps pour développer les cultures de substitution, dit un commerçant. Et puis chez nous, le kif, ce n'est pas illégal. Vous parlez d'un problème? Mais tout dépend de quel côté on l'aborde. Pareil pour l'immigration clandestine: la loi marocaine n'interdit pas à ses ressortissants de quitter le pays!».

              Le Temps.ch

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              • #8
                " Drôle de pays ce maroc, colonisé et colonisant!"

                Il s'agit d'un cas unique au monde. En outre, il ne faut pas omettre que la dictature marocaine est également colonisée par la France avec le statut de "l'indépendance dans l'interdépendance", sujet dont j'en ai apporté une preuve irréfutable par une brillante démonstration sur ce forum.

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                • #9
                  l’îlot se trouve au maroc, mais il est occupé par l’espagne!


                  menteur !! et ridicule par dessus le marché !!

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                  • #10
                    6.

                    - Ilot Perejil : 15 ans après, l’événement célébré en Espagne et passé sous silence au Maroc

                    Un média en ligne espagnol très proche des milieux de la droite a choisi de célébrer la commémoration du 15e anniversaire du conflit de l’îlot Perejil en donnant la parole aux soldats ayant pris part le 17 juillet 2002 à l’assaut contre six Mokhaznis marocains (!). La publication n’hésite pas à parler de «reconquête».

                    Le souvenir du différend territorial de l’îlot Perejil (Leïla pour le Maroc) revient au-devant de l’actualité. Au Maroc, l’événement est passé sous silence. En revanche en Espagne, le 15e anniversaire de la commémoration de l’intervention armée, décidée le 17 juillet 2002 par José Aznar, pour déloger six membres des Forces auxiliaires du rocher est célébrée par une presse proche de certains milieux de la droite nationaliste. Le site elespanol.com en fait, d’ailleurs, partie.

                    La publication en ligne a choisi de consacrer un long article à l’opération, avec notamment les témoignages de membres de différents corps de l’armée y ayant pris part. Le titre choisi n’est pas sans rappeler la «reconquête» de l’Andalousie par la reine Isabella et le roi Ferdinand au 15e siècle : «La reconquista de Perejil como nunca se contó : hablan los 'héroes'» (La reconquête de Perjeil comme jamais racontée auparavant : Les «héros» parlent).

                    https://www.elespanol.com/reportajes...770_0.amp.html

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                    • #11
                      l’îlot se trouve au maroc, mais il est occupé par l’espagne!
                      menteur !! et ridicule par dessus le marché !!
                      Qu’il se trouve au maroc ou en espagne, avoue que c’est humiliant de ne pas pouvoir le recuperer alors qu’il est à peine à 200 m des côtes marocaines!
                      Et dire que certains marocains prétendent que les iles canaries leur appartiennent!!!

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                      • #12
                        Chaque chose en son temps. nsaliw m3a s7ra b3da o ndouzou l sblioun. Dans ce registre on copie l'ALgerie qui a n'a presque jamais été un pays avec une capitale en Algerie (a part quelques periodes de l'histoire) et puis sob7an allah un jour ils ont reussi a avoir un pays avec une capitale en territoire algerien. Donc on ne perd pas espoir un jour ga3 douk les petites iles plus sebta et melilia reviendront.

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                        • #13
                          l'espoir fait vivre, mais il faut pas que ca c'éternise non plus, après ca devient un fait accompli.

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                          • #14
                            infinit,
                            vous êtes incapable de créer votre propre drapeau et hymne national, pourquoi?

                            Commentaire


                            • #15
                              vous êtes incapable de créer votre propre drapeau et hymne national, pourquoi?


                              Hbibi ali, de quoi tu parles encore?

                              En plus, c quoi le rapport avec le sujet de ce topic

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