Abdelmadjid Tebboune, atteint de la Covid-19 et hospitalisé en Allemagne, s'est éclipsé depuis un mois. La communication "désastreuse" tente de combler le vide, laissant ainsi libre cours aux rumeurs alors que l'Algérie traverse une période compliquée. Retour sur l'absence d'un président qui rappelle le triste crépuscule de son prédécesseur.
Le 15 octobre 2020, Le chef de l’Etat reçoit à Alger le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.L’opinion était loin de s’en douter, mais les images de la rencontre allaient être la dernière apparition publique de Abdelmadjid Tebboune avant de s’éclipser.
L’Algérie a depuis organisé un référendum constitutionnel et a entamé la deuxième vague de la pandémie du Covid-19. Le pays a aussi connu une rentrée scolaire et a inauguré la Grande Mosquée d’Alger. Le pays a continué à fonctionner, tant bien que mal, mais l’absence du président pendant tout un mois a rappelé à de nombreux commentateurs le quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.
Un premier signe d’une absence prolongée est apparu le 18 octobre. Le Conseil des ministres programmé pour ce jour-là est reporté, officiellement pour « un progamme chargé » du chef de l’État.
Le 24 octobre, le Palais d’El Mouradia annonce que M. Tebboune, 74 ans, a entamé un « confinement volontaire » de 5 jours suite à l’apparition de symptômes de la Covid-19 chez un nombre des cadres de la Présidence et du Premier ministère.
« Je vous rassure que je vais bien et que je poursuis mon travail à distance », ajoute un tweet, publié le même jour, sur le compte officiel d’Abdelmadjid Tebboune. Le message reste, à ce jour, le dernier sur le fil présidentiel sur Twitter.
Trois jours plus tard, soit le 27 octobre la Présidence annonce l’hospitalisation de l’ancien ministre de l’Habitat sous Abdelaziz Bouteflika.
« Sous recommandation de ses médecins, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est rentré dans une unité de soins spécialisés de l’hôpital central de l’armée à Ain Naadja à Alger », indique El Mouradia ce jour-là dans un communiqué que les médias publics ont attribué en premier lieu au Premier ministère avant de rectifier le tir.
A la Boutef
Si « l’état de santé du président est stable » et n’inspire « aucune inquiétude », selon le communiqué, la présidence omet pourtant d’en expliquer la raison. La confirmation de l’atteinte du chef de l’État de la Covid-19 est également absente du communiqué du lendemain, mercredi 28 octobre, annonçant le transfert en Allemagne de Abdelmadjid Tebboune pour « des examens approfondis ».
Pas d’indication de la Présidence sur la maladie de M. Tebboune le 29 octobre non plus alors qu’il avait « entamé le traitement approprié », selon un nouveau communiqué. Il faudra attendre le 3 novembre,soit une semaine après le transfert en Allemagne, pour avoir une première explication officielle sur la maladie du chef de l’Etat.
« Le président de la République Abdelmadjid Tebboune poursuit son traitement dans un hôpital allemand spécialisé après avoir été atteint de la Covid-19 », indique alors la présidence dans un énième communiqué laconique.
La dernière mise à jour, une lettre au nom de Abdelmadjid Tebboune publiée le 9 novembre par la présidence, évoque un état de santé qui « s’améliore ».
Twala
14-11-2020
Le 15 octobre 2020, Le chef de l’Etat reçoit à Alger le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.L’opinion était loin de s’en douter, mais les images de la rencontre allaient être la dernière apparition publique de Abdelmadjid Tebboune avant de s’éclipser.
L’Algérie a depuis organisé un référendum constitutionnel et a entamé la deuxième vague de la pandémie du Covid-19. Le pays a aussi connu une rentrée scolaire et a inauguré la Grande Mosquée d’Alger. Le pays a continué à fonctionner, tant bien que mal, mais l’absence du président pendant tout un mois a rappelé à de nombreux commentateurs le quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.
Un premier signe d’une absence prolongée est apparu le 18 octobre. Le Conseil des ministres programmé pour ce jour-là est reporté, officiellement pour « un progamme chargé » du chef de l’État.
Le 24 octobre, le Palais d’El Mouradia annonce que M. Tebboune, 74 ans, a entamé un « confinement volontaire » de 5 jours suite à l’apparition de symptômes de la Covid-19 chez un nombre des cadres de la Présidence et du Premier ministère.
« Je vous rassure que je vais bien et que je poursuis mon travail à distance », ajoute un tweet, publié le même jour, sur le compte officiel d’Abdelmadjid Tebboune. Le message reste, à ce jour, le dernier sur le fil présidentiel sur Twitter.
Trois jours plus tard, soit le 27 octobre la Présidence annonce l’hospitalisation de l’ancien ministre de l’Habitat sous Abdelaziz Bouteflika.
« Sous recommandation de ses médecins, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est rentré dans une unité de soins spécialisés de l’hôpital central de l’armée à Ain Naadja à Alger », indique El Mouradia ce jour-là dans un communiqué que les médias publics ont attribué en premier lieu au Premier ministère avant de rectifier le tir.
A la Boutef
Si « l’état de santé du président est stable » et n’inspire « aucune inquiétude », selon le communiqué, la présidence omet pourtant d’en expliquer la raison. La confirmation de l’atteinte du chef de l’État de la Covid-19 est également absente du communiqué du lendemain, mercredi 28 octobre, annonçant le transfert en Allemagne de Abdelmadjid Tebboune pour « des examens approfondis ».
Pas d’indication de la Présidence sur la maladie de M. Tebboune le 29 octobre non plus alors qu’il avait « entamé le traitement approprié », selon un nouveau communiqué. Il faudra attendre le 3 novembre,soit une semaine après le transfert en Allemagne, pour avoir une première explication officielle sur la maladie du chef de l’Etat.
« Le président de la République Abdelmadjid Tebboune poursuit son traitement dans un hôpital allemand spécialisé après avoir été atteint de la Covid-19 », indique alors la présidence dans un énième communiqué laconique.
La dernière mise à jour, une lettre au nom de Abdelmadjid Tebboune publiée le 9 novembre par la présidence, évoque un état de santé qui « s’améliore ».
Twala
14-11-2020
Commentaire