Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Révélations. Comment le duo Lazhar Hani-Bakhouche Allèche risque de ruiner l’avenir d’Air Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Révélations. Comment le duo Lazhar Hani-Bakhouche Allèche risque de ruiner l’avenir d’Air Algérie

    Révélations. Comment le duo Lazhar Hani-Bakhouche Allèche risque de ruiner l’avenir d’Air Algérie

    ALGERIEPART PLUS

    16 NOVEMBER 2020

    Le Ministre des transports et le PDG d’Air Algérie sont en train de mener la compagnie battant pavillon national directement vers l’abime. Les dernières propositions de restructuration avancées par le responsable du secteur au Conseil des Ministres, qui en aurait approuvé les grandes lignes, sont des inepties économiques, concoctées par Allèche et son équipe dirigeante, qui vont coûter très chères à l’Algérie.

    Nos investigations et des experts que nous avons consulté démontrent que le Président de la République a été trompé par le Duo Hani-Allèche qui lui a fait croire que ce plan de restructuration avait fait l’objet d’une étude sérieuse avec des données établies ou des hypothèses crédibles. C’est loin d’être le cas !

    Par exemple, cette lubie de développer un HUB à Tamanrasset qui ne repose sur aucune étude. Nous mettons au défi le PDG Allèche de démontrer le contraire! Pourtant, et selon nos informations, Air Algérie a déboursé en 2014 des centaines de milliers d’Euros pour un Audit et l’étude de la mise en place d’un HUB à……Alger. Cette étude a été réalisée par Lufthansa Consulting et doit maintenant moisir dans un tiroir de la Direction Générale.

    Les spécialistes, à qui nous avons soumis cette idée extravagante de choisir Tamanrasset comme futur pôle aérien, ont souri et nous ont affirmé que, pour être attractif, un HUB doit être implanté dans un aéroport international d’envergure, lui-même situé dans une grande métropole qui génère déjà un trafic direct important vers plusieurs destinations internationales et la compagnie aérienne doit disposer d’avantages compétitifs décisifs (prix bas et qualité de service exceptionnelle) tout en ayant une grande maitrise des coûts. Or, ni la plateforme de Tamanrasset, ni Air Algérie ne répondent à ces conditions impératives de réussite !

    Dans le prolongement de ce plan de développement insensé, le PDG, appuyé par son Ministre, a demandé l’acquisition d’une cinquantaine d’appareils ! Ces extravagants et incompétents gestionnaires poussent au décaissement d’au moins 4 milliards de Dollars sans aucune étude sérieuse réalisée par des experts, fondée sur des données économiques et techniques validées. Les grandes compagnies, même celles qui disposent d’un encadrement de haut niveau et de structures spécialisées (ce qui n’est pas le cas d’Air Algérie), font appel à des consultants de différentes spécialités pour encadrer un processus aussi complexe qui nécessite des analyses très fines.

    Les cadres d’Air Algérie les plus concernés par ce type de réflexions et d’études, affirment qu’ils ont été à peine associés à des réunions de travail où tout a été décidé sur la base d’idées simplistes, de spéculations et des avis très personnels de conseillers du Ministre et du PDG dénués de toute expertise réelle ! L’absurdité a été poussée au point où l’on a avancé, sans analyse commerciale fouillée ou projections rationnelles, l’ouverture de près d’une vingtaine de nouvelles lignes notamment en Afrique où Air Algérie a cumulé des pertes de centaines de millions de Dollars depuis des lustres. Ce qui n’est pas étonnant puisque selon le témoignage de nombreux voyageurs, des centaines de vols sont réalisés annuellement avec, très souvent, moins de cinquante passagers. Le seul raisonnement derrière ces décisions farfelues était de dire: “faisons comme la RAM et Ethiopian Airlines”, le mimétisme bête et stupide. Et si au moins ce mimétisme portait sur la qualité de service offerte par ces compagnies.

    La volonté affichée de booster la flotte à 80 aéronefs est plus que suspecte au moment où des dizaines de compagnies réduisent la voilure. En effet, aucun indicateur de performance de la compagnie et de la croissance du trafic, ne justifient un tel surdimensionnement. Déjà avec 56 avions, Air Algérie dispose d’importantes capacités résiduelles en termes de potentiel. Avec quasiment la même flotte, la RAM transporte annuellement 2 millions de passagers de plus.

    Lazhar Hani, profitant du peu d’envergure du PDG et de son souci maladif de se maintenir, impose son dictat, à des fins inavouées. Il s’est entouré de conseillers septuagénaires qu’il ne peut pas faire rémunérer par la fonction publique, il se tourne donc vers les sociétés publiques du secteur tout en dénonçant sur les plateaux de télévision les sureffectifs de ces sociétés. Ce ministre a été présenté par le 1er Ministre au Président comme un cadre de haut niveau qui avait fait ses preuves dans les secteurs public et privé national et international.

    En réalité, il n’en est rien ! Premièrement, ce monsieur n’a pas été loyal envers l’Etat algérien qui l’a formé et lui a confié des fonctions gratifiantes (DG du port d’Alger et de la CNAN) où il n’a pas particulièrement brillé. Il l’a clairement démontré en offrant ses services au concurrent N°1 (CMA-CGM) du pavillon national marchand qu’il dirigeait et qu’il a laissé dans un piteux état en 1996. Il est moralement disqualifié pour se mettre au service de l’Etat. Deuxièmement, et contrairement à ce que certains croient, c’est CMA-CGM, du fait de son leadership mondial, qui a fait Hani Lazhar et non l’inverse. Même envers cette entreprise étrangère qui l’a rendu milliardaire, il a été déloyal après l’avoir servie avec beaucoup de zèle pendant 16 ans.

    Puisant dans ses relations au sein du secteur public et notamment le maritime, il a permis à son nouveau employeur d’amasser des millions de Dollars, souvent en contournant la règlementation (par exemple en transférant en devises des chiffres d’affaires réalisés exclusivement en Dinars, par des moyens nationaux). C’est lui qui a ouvert le Bal des ports secs qui ont saigné le pays et qu’il dénonce aujourd’hui.

    Feu Jacques Saadé, fondateur de CMA-CGM, a enrichi Monsieur Hani, il lui a recruté ses enfants au siège à Marseille, il l’a désigné comme représentant de son Holding “Merit Corporation” au sein du Conseil d’Administration de Fransa Bank-Eldjazair qui a facilité tous les demandes de transferts de CMA-CGM Algérie. Quand Hani Lazhar s’est brouillé avec Saadé, il a dénoncé aux autorités algériennes toutes les combines dont il a été complice.

    Ce qui a fait dire à un ancien 1er Ministre, aujourd’hui en prison, “maintenant qu’il a été viré, il se découvre une âme de patriote !” Avec un Ministre dont les motivations sont douteuses et un PDG incompétent, entouré de surcroit d’une équipe de conseillers affairistes, l’avenir d’Air Algérie est plus que jamais menacé. Pour plaire à l’opinion publique et à l’exécutif, le PDG d’Air Algérie fait semblant de s’inquiéter des finances de l’entreprise et demande au collectif et aux syndicats d’accepter une réduction de 40% de leurs salaires, oubliant au passage qu’il est très mal placé pour parler de salaires, lui qui a perçu illégalement pendant des mois un salaire de Commandant de Bord sans effectuer une seule heure de vol !

    Tout au long de la crise sanitaire, il a imposé à tous les personnels la résorption de leurs reliquats de congé (exception faîte pour ses proches, même ceux qui ne servent à rien comme son ami Aoualit). Il s’est bien gardé de s’appliquer cette règle, lui qui a cumulé des millions de Dinars (avoisinant 02 milliards) en congés de récupération qu’il espère percevoir au moment de quitter l’entreprise ! Ces faits sont vérifiables et nous invitons les autorités et l’Inspection Générale des Finances (IGF) à s’y intéresser de plus près !
Chargement...
X