Responsable sahraoui : "la guerre est ouverte et nous mettons en garde contre tout dépassement à Guerguerat"
BIR LEHLOU - Le Secrétaire général (SG) du ministère de la Défense et dirigeant au sein du Front Polisario, Sidi Oukel a mis en garde contre tout dépassement dans la région d'El-Guerguerat, par mer, air ou terre, étant "une zone de guerre ouverte", soulignant que les conditions d'un apaisement commencent par le respect de la légalité internationale, tout en se conformant à ses décisions, ainsi que par le respect des accords conclus entre le Front Polisario et le Maroc.
Le dirigeant sahraouis qui a évoqué dans une déclaration rapportée par plusieurs médias, la situation actuelle dans la région d'El-Guerguerat et la guerre imposée par l'occupation marocaine sur son pays suite à l'agression perpétrée à l'encontre des enfants du peuple sahraoui pacifique dans la région, a fait prévaloir le droit de son pays à défendre ses citoyens.
M. Oukal a rappelé que le dirigeants sahraouis ont eu, par le passé, à faire part au Conseil de sécurité, dans des lettres officielles, que "la défense de nos citoyens civils qui manifestent pacifiquement sera assurée, en vue de mettre un terme à la violation marocaine de l'accord de cessez-le-feu et en vue d'organiser le référendum d'auto-détermination qui est la condition même d'un cessez-le-feu", mais, a-t-il ajouté, "le Maroc a affiché son mépris de la légalité internationale et a fait avancer ses forces en dehors du mur de séparation et de la honte qu'il avait érigé sur notre terre, ciblant non seulement les civils mais avait même sapé tous les accords conclus avec les Nations unies, y compris l'Accord militaire (N 1)".
"Devant l'incapacité de l'ONU à faire cesser la frivolité marocaine et en accord avec ce que le devoir du respect de la légalité internationale et des accords conclus en leur sein nous imposent, tout en étant en synergie avec nos positions affichées, nous avons apporté la riposte adéquate qui est la proclamation de la guerre, en vue de concrétiser nos objectifs clairs dès le départ, à savoir libérer notre terre tout en y recouvrant notre souveraineté, vivre avec tous nos voisins en paix et dans le respect, conformément aux règles de bon voisinage et aux principes de coexistence pacifique".
Plus abondant au sujet de la brèche d’El-Guerguerat, M. Oukal a démenti ce qui a été rapporté par la presse marocaine qui prétend l'ouverture de ce passage, faisant savoir que les autorités de l’occupantion avaient interdit à l’Agence espagnole "EFE" d’accéder à cette zone.
"La brèche sise dans une zone de guerre n’a toujours pas été ouverte, et il est déconseillé d’y transiter en cas d’éventuelle ouverture et d’être prudent sur l’ensemble des territoires sahraouis tant que la guerre est déclarée", a affirmé le responsable sahraoui, précisant que jusqu’à présent aucune perte n’est à signaler dans les rangs sahraouis.
En réponse aux appels internationaux à la retenue, le SG du ministère de la Sécurité et de la Documentation a répliqué "à notre avis, ces appels sont destinés à celui qui a allumé la mèche, en l’occurrence le Maroc, cependant, nous accueillons favorablement toute partie animée de bonnes intentions".
Plus explicite, le même responsable estime que les conditions d’apaisement sont claires, citant "le respect de la légitimité internationale et des résolutions onusiennes ainsi que le respect des accords bilatéraux parafés, sous l’égide de l’ONU, par les parties au conflit".
De même qu’il faudrait procéder à la fermeture complète de la brèche illégale d’El-Guerguerat, au retour des forces marocaines à la position qu’elles occupaient avant le 6 septembre 1991, et à la libération des détenus sahraouis emprisonnés dans les geôles marocaines, notamment au campement de Gdim Izik, a-t-il poursuivi.
Arrêter une date précise pour la tenue effective du référendum sur l’autodétermination en suspens depuis 1991, et relancer la Minurso afin qu’elle soit à la hauteur des autres missions onusiennes dans le monde sont autant de conditions d’apaisement, a-t-il conclu.
BIR LEHLOU - Le Secrétaire général (SG) du ministère de la Défense et dirigeant au sein du Front Polisario, Sidi Oukel a mis en garde contre tout dépassement dans la région d'El-Guerguerat, par mer, air ou terre, étant "une zone de guerre ouverte", soulignant que les conditions d'un apaisement commencent par le respect de la légalité internationale, tout en se conformant à ses décisions, ainsi que par le respect des accords conclus entre le Front Polisario et le Maroc.
Le dirigeant sahraouis qui a évoqué dans une déclaration rapportée par plusieurs médias, la situation actuelle dans la région d'El-Guerguerat et la guerre imposée par l'occupation marocaine sur son pays suite à l'agression perpétrée à l'encontre des enfants du peuple sahraoui pacifique dans la région, a fait prévaloir le droit de son pays à défendre ses citoyens.
M. Oukal a rappelé que le dirigeants sahraouis ont eu, par le passé, à faire part au Conseil de sécurité, dans des lettres officielles, que "la défense de nos citoyens civils qui manifestent pacifiquement sera assurée, en vue de mettre un terme à la violation marocaine de l'accord de cessez-le-feu et en vue d'organiser le référendum d'auto-détermination qui est la condition même d'un cessez-le-feu", mais, a-t-il ajouté, "le Maroc a affiché son mépris de la légalité internationale et a fait avancer ses forces en dehors du mur de séparation et de la honte qu'il avait érigé sur notre terre, ciblant non seulement les civils mais avait même sapé tous les accords conclus avec les Nations unies, y compris l'Accord militaire (N 1)".
"Devant l'incapacité de l'ONU à faire cesser la frivolité marocaine et en accord avec ce que le devoir du respect de la légalité internationale et des accords conclus en leur sein nous imposent, tout en étant en synergie avec nos positions affichées, nous avons apporté la riposte adéquate qui est la proclamation de la guerre, en vue de concrétiser nos objectifs clairs dès le départ, à savoir libérer notre terre tout en y recouvrant notre souveraineté, vivre avec tous nos voisins en paix et dans le respect, conformément aux règles de bon voisinage et aux principes de coexistence pacifique".
Plus abondant au sujet de la brèche d’El-Guerguerat, M. Oukal a démenti ce qui a été rapporté par la presse marocaine qui prétend l'ouverture de ce passage, faisant savoir que les autorités de l’occupantion avaient interdit à l’Agence espagnole "EFE" d’accéder à cette zone.
"La brèche sise dans une zone de guerre n’a toujours pas été ouverte, et il est déconseillé d’y transiter en cas d’éventuelle ouverture et d’être prudent sur l’ensemble des territoires sahraouis tant que la guerre est déclarée", a affirmé le responsable sahraoui, précisant que jusqu’à présent aucune perte n’est à signaler dans les rangs sahraouis.
En réponse aux appels internationaux à la retenue, le SG du ministère de la Sécurité et de la Documentation a répliqué "à notre avis, ces appels sont destinés à celui qui a allumé la mèche, en l’occurrence le Maroc, cependant, nous accueillons favorablement toute partie animée de bonnes intentions".
Plus explicite, le même responsable estime que les conditions d’apaisement sont claires, citant "le respect de la légitimité internationale et des résolutions onusiennes ainsi que le respect des accords bilatéraux parafés, sous l’égide de l’ONU, par les parties au conflit".
De même qu’il faudrait procéder à la fermeture complète de la brèche illégale d’El-Guerguerat, au retour des forces marocaines à la position qu’elles occupaient avant le 6 septembre 1991, et à la libération des détenus sahraouis emprisonnés dans les geôles marocaines, notamment au campement de Gdim Izik, a-t-il poursuivi.
Arrêter une date précise pour la tenue effective du référendum sur l’autodétermination en suspens depuis 1991, et relancer la Minurso afin qu’elle soit à la hauteur des autres missions onusiennes dans le monde sont autant de conditions d’apaisement, a-t-il conclu.
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