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Une note officielle gèle tous les changements au sein de l’Etat : l’Algérie entre officiellement en hibernation

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    Une note officielle gèle tous les changements au sein de l’Etat : l’Algérie entre officiellement en hibernation

    ALGERIEPART PLUS

    17 NOVEMBER 2020

    Une note officielle adressée par le Premier-ministre, Abdelaziz Dejard, le 7 novembre dernier, à l’ensemble des ministres de son gouvernement impose le gel de tous les changements qui étaient prévus ou initiés par les membres du gouvernement dans le cadre de leur plan d’action pour la prise en charge des affaires et problèmes de leurs différents secteurs frappés de plein fouet par les effets désastreux de la pandémie de la COVID-19.

    Cette note officielle annule et réclame le gel de toutes les décisions de changements des directeurs centraux ou managers au sein des institutions étatiques ainsi que des entreprises publiques. Les changements qui étaient à l’ordre du jour doivent être suspendus jusqu’à nouvel ordre, explique cette instruction d’Abdelaziz Djerad qui ne fournit aucune explication pour justifier cette décision controversée. Mais selon plusieurs sources gouvernementales approchées par Algérie Part, cette instruction signifie tout bonnement que plus aucun membre du gouvernement n’a le droit de prendre la moins initiative en l’absence du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé à l’étranger depuis le 28 octobre dernier à la suite d’une sévère infection à la COVID-19.

    C’est donc bel et bien la paralysie totale qui s’empare de l’Etat algérien. Mais cette fois-ci de manière officielle, cet immobilisme est décrété ou légalisé par une instruction signée par le Premier-ministre. Pourquoi ? Parce que le gouvernement présidé par Djerad n’a plus aucune légitimité tant que ses actions ne sont pas encadrées et suivies par le Palais Présidentiel d’El-Mouradia dont le locataire n’est plus capable d’assumer ses fonctions présidentielles en raison de la détérioration de son état de santé. Cette absence se prolonge depuis le 15 octobre dernier, date du début de la maladie de Tebboune.

    Pour l’heure, aucune échéance n’a été avancée pour annoncer le retour de Tebboune à El-Mouradia et les dernières informations que nous avons pu obtenir sur son état de santé indiquent une incapacité motrice qui l’empêcherait pour le moment de retrouver son l’intégralité de ses aptitudes physiques et mentales. Maintenu sous surveillance médicale et sous traitement, Tebboune pourrait rester encore longtemps en Allemagne avant de déterminer la durée de sa convalescence.

    La séquence de la maladie de Tebboune plonge l’Algérie dans l’hibernation. Abdelaziz Djerad aggrave cette impasse en refusant d’assumer sa responsabilité en l’absence de son mentor Tebboune. Pendant ce temps-là, les problèmes financiers, économiques et sanitaires du pays s’accumulent dangereusement dans le sillage de la pandémie de la COVID-19. Les Algériennes et Algériens sont livrés à eux-mêmes et leurs dirigeants sont “en chômage technique” en attendant un éventuel retour du “patron” sans lequel le régime algérien peine à fonctionner à défaut d’institutions stables, solides et, surtout, légitimes.
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