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Sahara Occidental, Union Africaine : inquiétant recul de l’Algérie sur la scène africaine

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  • Sahara Occidental, Union Africaine : inquiétant recul de l’Algérie sur la scène africaine

    C’est un dossier qui illustre symboliquement les dysfonctionnements sécuritaires et diplomatiques majeurs dont souffre en ce moment l’Algérie. L’opération militaire menée par le Maroc au Sahara occidental à Guerguerat pour débloquer le trafic routier vers la Mauritanie a été vécue comme un énorme effet de surprise à Alger au niveau de l’establishment de l’ANP, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. Oui, l’Algérie n’avait pas prévu cette action militaire et ne s’attendait pas à un tel scénario. Manquant cruellement d’anticipation et privé de précieuses sources d’information, le régime algérien a été bel et bien pris au dépourvu par les autorités marocaines.

    Après l’échec diplomatique de l’Algérie en Libye où elle a été éjectée de ce dossier géopolitique par d’autres puissances régionales comme la Turquie ou l’Egypte, les autorités algériennes se retrouvent dangereusement piégées dans le dossier du Sahara Occidental au moment où le Maroc a convaincu la majorité des pays arabes et africains de le soutenir activement dans cette campagne militaire au Sahara Occidental. La conclusion est claire comme de l’eau de roche : la diplomatie algérienne et l’institution militaire ne sont pas informées correctement par le renseignement extérieur sur les principaux foyers de tensions qui entourent l’Algérie pouvant même menacer sa sécurité nationale.

    Cette déficience inquiétante au niveau de l’accès à l’information stratégique qui relève de l’intelligence politique et du renseignement est en train provoquer un recul inquiétant de l’Algérie sur la scène régionale et continentale. Aujourd’hui, l’Algérie donne l’image d’un pays perdu, désorienté davantage préoccupé de son Président qui se trouve toujours hospitalisé en Allemagne depuis plusieurs semaines que de ses intérêts sécuritaires et stratégiques dans la région.

    Naguère l’Algérie jouait un rôle central au sein du Nepad, initié par les trois premières puissances du continent (Algérie, Afrique du Sud, Nigéria). Aujourd’hui, elle a fait un gigantesque pas en arrière dans son implication au sein de l’organisation panafricaine en raison de l’inefficacité de sa Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), principal appui pour la diplomatie dans le positionnement du pays sur la scène internationale. Lors des élections des présidents des six commissions que compte l’Union africaine, aucun Algérien ne figure sur les listes qui se présentent ainsi :

    Commission agriculture et développement rural : Angola, Gambie, Ouganda, Maroc
    Commission développement économique, commerce, industrie et mines : Sierra Leone, Zambie, Ouganda, Maurice, Tanzanie
    Commission éducation, science, technologie et innovation : Afrique du Sud, Ethiopie, Maurice, Zimbabwe, Ouganda
    Commission infrastructures et énergie : Zimbabwe, Kenya, Egypte, Rwanda
    Commission affaires politiques, paix et sécurité (fin de mandat pour l’Algérien Smaïl Chergui) : Nigeria, Burkina Faso, Afrique du Sud, Tanzanie
    Commission santé, affaires humanitaires et développement social : Côte d’Ivoire, Kenya, Mauritanie. En étant absente de presque toutes les instances dirigeantes de l’Union Africaine, l’Algérie voit son influence reculer dans le règlement des différents conflits et litiges qui minent le continent (Sahara Occidental, Sahel, Libye, etc.). Et pourtant, l’Algérie figure parmi les pays qui contribuent le plus à l’Union Africaine avec le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud, à hauteur de 39 millions de dollars par an.
    L’Algérie s’est engagée dans des projets pharaoniques en Afrique parmi lesquels la route transsaharienne d’Alger à Lagos, dont le linéaire, long d’environ 6000 km, représente un investissement gigantesque global de plus de 5,2 milliards de dollars. L’Algérie s’est également engagée dans le méga-projet de liaison par fibre optique transsaharienne Alger-Zender-Abuja, long de 4 350 km. Initié en 2003, il devait interconnecter le pays au Nigeria via le Niger. Malheureusement, force est de constater que l’Algérie ne tire aucun dividende des efforts diplomatiques et financiers consentis par ses soins pour marquer sa présence sur le continent. Les problèmes politiques internes et la décadence des services de renseignement affaiblissent dangereusement l’Algérie qui peine maintenant à faire face à la sérieuse concurrence du Maroc et de l’Egypte dans un contexte de grande rivalité sur le continent africain. Il faut vitrer tirer les enseignements nécessaires pour remédier à cette faiblesse dans les plus brefs délais.


    algeriepartplus

  • #2
    Force est admettre que l'Algérie n'est plus apte de supporter toutes les causes justes du monde.

    Dans le cas du Sahara Occidental, félicitons-nous que l'Afrique du Sud ait repris le flambeau.

    De plus, un certain bémol algérien dans l'affaire de la colonisation du Sahara Occidental permet aussi de sauvegarder des relations "normales" avec le colon marocain qui, lui, peut regretter amèrement et éternellement d'avoir soutenu l'apatheid sud-africain.

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    • #3
      Rago

      Ce que j'apprécie chez toi c'est que tu vis avec des certitude que tu ne changerais jamais même si les évidence sont devant tes yeux.

      Mets YouTube et écoute attentivement le discours de Mandela soir l'aide apporté par le Maroc a son organisation.

      On en parle après

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      • #4
        ''Mandela a demandé l'aide du Maroc de 1960 a 1962"

        Écoute bien ce discours devmandela et du rôle joué par le Maroc

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        • #5
          Maintenant que je t'ai apporte la preuve disparaît encore une fois

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          • #6
            Archer

            Tu fatigues pour rien. Il reviendra avec les memes refrains

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            • #7
              " Mandela a demandé l'aide du Maroc de 1960 a 1962"

              Mandela avait reçu de l'aide par le Maroc, ce qui est exact.

              Mais pourquoi, une fois que l'icône sud-africaine emprisonnée, la dictature marocaine avait changé son "fusil d'épaule"?.

              - Histoire : Quand le Maroc livrait des armes à l’ANC de Mandela

              En 1962, la première livraison d’armes aux combattants de l’ANC a été marocaine. Nelson Mandela avait même séjourné quelques mois au royaume. Abdelkrim El Khatib avait joué un rôle très important dans le rapprochement entre Hassan II et Mandela. Les deux hommes allaient se rencontrer, une deuxième fois, en 1994 à Rabat, mais cette fois-ci plutôt par courtoisie.

              Durant les longues années d’incarcération de Mandela, le Maroc s’est éloigné de l’ANC et s’est rapproché du régime sud-africain.

              Ya..bi, le 06/12/2013

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              • #8
                On ne peut pas dialoguer avec un robot humanoide (nom de fonction: rago), meme avec toute la volonte du monde. Un robot, meme humanoide, 'est a dire doue d'une certaine intelligence (artificielle), ca reste qu'un robot ... helas !!
                Donc vaut mieux eviter les dialogues avec lui a moins de vouloir etudier de pres un robot humanoide, ses reactions, son QI etc...

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