Tweet
Touche pas à mon Bled ! par Hakim Laâlam
le 18.11.2020
Je suis le premier à m’insurger contre l’agitation politicienne et mensongère, sous notre nez, de la main de l’étranger. Je ne supporte pas que l’incompétence locale aille chercher à l’extérieur des alibis à son indigence. Mais sur des faits précis, sur des données coupées et recoupées, je ne peux pas non plus plonger ma tête dans le sable chaud et refuser d’affronter les vents mauvais. Un procureur de la justice dézédienne a affirmé détenir les preuves de l’implication de bandes organisées dans les incendies qui ont soudainement-tout-à-coup embrasé plusieurs régions du pays, il y a quelques jours déjà. Ce magistrat dit aussi que des preuves de paiement de ces « mercenaires du feu » ont été récoltées et des enregistrements de leurs téléphones collectés, éclairant sans ambages sur l’identité étrangère de leurs commanditaires. Voilà ! C’est tout ! Tu ne peux pas, sous prétexte que t’es chroniqueur critique envers les pratiques de gouvernance, te taire cette affaire, ou l’éviter par une pirouette du genre « ils nous refont le coup de Cap-Sigli ». À moins d’injurier le principe même qui guide universellement le chroniqueur, celui de tout chroniquer. Si tu le fais, si tu fais abstraction de ce principe cardinal, tu deviens malhonnête envers ton propre ADN. Et tu en deviens surtout pas crédible pour un sou ! Demain, je dirai leur fait aux responsables de nos échecs répétés. Mais aujourd’hui, je chronique cette réalité d’une gravité extrême : des pays, plusieurs pays ont entamé de manière plus active, plus intensive, plus brutale, depuis quelques semaines déjà, des actions concrètes de déstabilisation contre l’Algérie. Des opérations multiformes. Il reviendra aux forces de sécurité de la Dézédie de leur faire barrage. Mon boulot à moi, c’est, entre autres, de vous informer que Le Soir d’Algérie *— pas seulement ma chronique — depuis qu’il a traité l’information sur l’agression marocaine contre le peuple sahraoui dans la région d’El-Guerguerat, a vu son site littéralement inondé de « Dhoubab », de mouches électroniques marocaines. Comme par « enchantement », des milliers de posts agressifs, insultants, voire carrément des tentatives de parasitage des flux de discussions ont bombardé Le Soir dans sa version électronique. Ce qui me conforte dans la confiance aveugle que je fais et donne à mon pif, à mon gros nez. Dès les premiers incendies de Gouraya, il fallait lire le sens des vents d’Ouest et sniffer encore plus loin, au-delà des flots, vers ces lointains centres de commandements opérationnels pour comprendre que l’attaque est bel et bien lancée ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Je suis le premier à m’insurger contre l’agitation politicienne et mensongère, sous notre nez, de la main de l’étranger. Je ne supporte pas que l’incompétence locale aille chercher à l’extérieur des alibis à son indigence. Mais sur des faits précis, sur des données coupées et recoupées, je ne peux pas non plus plonger ma tête dans le sable chaud et refuser d’affronter les vents mauvais. Un procureur de la justice dézédienne a affirmé détenir les preuves de l’implication de bandes organisées dans les incendies qui ont soudainement-tout-à-coup embrasé plusieurs régions du pays, il y a quelques jours déjà. Ce magistrat dit aussi que des preuves de paiement de ces « mercenaires du feu » ont été récoltées et des enregistrements de leurs téléphones collectés, éclairant sans ambages sur l’identité étrangère de leurs commanditaires. Voilà ! C’est tout ! Tu ne peux pas, sous prétexte que t’es chroniqueur critique envers les pratiques de gouvernance, te taire cette affaire, ou l’éviter par une pirouette du genre « ils nous refont le coup de Cap-Sigli ». À moins d’injurier le principe même qui guide universellement le chroniqueur, celui de tout chroniquer. Si tu le fais, si tu fais abstraction de ce principe cardinal, tu deviens malhonnête envers ton propre ADN. Et tu en deviens surtout pas crédible pour un sou ! Demain, je dirai leur fait aux responsables de nos échecs répétés. Mais aujourd’hui, je chronique cette réalité d’une gravité extrême : des pays, plusieurs pays ont entamé de manière plus active, plus intensive, plus brutale, depuis quelques semaines déjà, des actions concrètes de déstabilisation contre l’Algérie. Des opérations multiformes. Il reviendra aux forces de sécurité de la Dézédie de leur faire barrage. Mon boulot à moi, c’est, entre autres, de vous informer que Le Soir d’Algérie *— pas seulement ma chronique — depuis qu’il a traité l’information sur l’agression marocaine contre le peuple sahraoui dans la région d’El-Guerguerat, a vu son site littéralement inondé de « Dhoubab », de mouches électroniques marocaines. Comme par « enchantement », des milliers de posts agressifs, insultants, voire carrément des tentatives de parasitage des flux de discussions ont bombardé Le Soir dans sa version électronique. Ce qui me conforte dans la confiance aveugle que je fais et donne à mon pif, à mon gros nez. Dès les premiers incendies de Gouraya, il fallait lire le sens des vents d’Ouest et sniffer encore plus loin, au-delà des flots, vers ces lointains centres de commandements opérationnels pour comprendre que l’attaque est bel et bien lancée ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.