L’opération des FAR à El Guerguerate n’a pas seulement permis de lever le blocage du passage par des éléments du Polisario mais de tourner la page de «la neutralité de l’Algérie» dans le conflit du Sahara.
.La «nouvelle doctrine» de l'armée algérienne faitbles grands titres de la presse du pays. Le quotidien Echourouk a choisi de l’aborder sous l’angle des conséquences de l’opération des Forces armées royales du 13 novembre à El Guerguerate alors que son confrère francophone L’Expression s'est focalisé sur le feu vert constitutionnel autorisant l’armée à se déployer à l’étranger. Deux traitements qui obéissent à un même objectif.
Sur un ton direct, «des sources bien informées» confient au journal arabophone que «les récents développements imposés par le régime marocain suite à l'intervention militaire dans la région d’El Guerguerate, ont amené l'Algérie à réviser son approche de la question sahraouie. Désormais, elle représente une question souveraine principalement liée à la profondeur stratégique de son territoire national et elle ne se limite plus uniquement au principe de l'autodétermination» des peuples.
Echourouk annonce que les «institutions de l'Etat algérien civiles et sécuritaires» ont décidé de tourner la page du dossier sahraoui en tant que cas de décolonisation à régler, pour se concentrer sur le différend territorial en tant que priorité pour la «préservation de ses intérêts suprêmes et la protection de sa sécurité régionale contre les actions du Makhzen».
Ces mêmes «sources bien informées» expliquent à Echourouk que cette «nouvelle approche» de l’armée sur le dossier sahraoui ne signifie pas que l’Algérie cherche à entrer dans une autre guerre contre le royaume, «car ses malheurs seront dévastateurs pour la région». Néanmoins, elles ne cachent pas la menace d'une réponse militaire à toute action du Maroc visant les frontières occidentales de l’Algérie.
Le pouvoir algérien enterre son «rôle d’observateur neutre»
Cette «nouvelle approche» déclinée par l’armée du voisin de l’Est a le mérite de donner davantage du crédit aux positions longtemps défendues par Rabat, ayant toujours qualifié l’Algérie d'acteur majeur dans le confit au Sahara occidental.
«Il est impossible de parvenir à une solution au conflit, et sous quelque forme que ce soit, sans la participation directe de l'Algérie en tant que partie principale dans la région, concernée par le conflit et ses effets, et donc elle n'acceptera aucune initiative future la (Algérie) traitant en tant qu'observateur, car désormais elle est concerné par la question sahraouie, compte tenu de ses risques sur sa sécurité stratégique, qui nécessite sa présence effective à la table des négociations entre le Polisario et le Maroc», exigent ainsi les «sources bien informées».
Une présence que le royaume à toujours appelée de ses vœux. D’ailleurs, les deux rounds de la table ronde de Genève, de décembre 2018 et mars 2019 sous l'égide de l'ONU, ont connu une participation effective du chef de la diplomatie algérienne.
De son côté le quotidien L’Expression prépare l’opinion publique à de prochaines interventions des soldats algériens hors des frontières. Il a pour cela donné la parole à des universitaires qui se sont félicité des articles 31 et 91 de la nouvelle constitution, adoptée le 1er novembre par environ 24% de participation, autorisant l’armée à se déployer à l’étranger.
Un haut militaire à la retraite a défendu ce feu vert, affirmant que «l’Algérie n'est pas un pays expansionniste, c'est une doctrine qui n'existe pas dans notre armée. Cependant, il faut tenir compte de l'évolution géostratégique». Une version partagée par le commandement militaire. «La sécurité de notre pays, qui transcende nos frontières géographiques nationales, exige, à la lumière de la conjoncture régionale actuelle et ce qu'elle sous-tend comme mutations et changements, le renforcement de la protection de la sécurité et de la stabilité de notre patrie», rapporte le journal francophone.
.ya,,,,,bil
.La «nouvelle doctrine» de l'armée algérienne faitbles grands titres de la presse du pays. Le quotidien Echourouk a choisi de l’aborder sous l’angle des conséquences de l’opération des Forces armées royales du 13 novembre à El Guerguerate alors que son confrère francophone L’Expression s'est focalisé sur le feu vert constitutionnel autorisant l’armée à se déployer à l’étranger. Deux traitements qui obéissent à un même objectif.
Sur un ton direct, «des sources bien informées» confient au journal arabophone que «les récents développements imposés par le régime marocain suite à l'intervention militaire dans la région d’El Guerguerate, ont amené l'Algérie à réviser son approche de la question sahraouie. Désormais, elle représente une question souveraine principalement liée à la profondeur stratégique de son territoire national et elle ne se limite plus uniquement au principe de l'autodétermination» des peuples.
Echourouk annonce que les «institutions de l'Etat algérien civiles et sécuritaires» ont décidé de tourner la page du dossier sahraoui en tant que cas de décolonisation à régler, pour se concentrer sur le différend territorial en tant que priorité pour la «préservation de ses intérêts suprêmes et la protection de sa sécurité régionale contre les actions du Makhzen».
Ces mêmes «sources bien informées» expliquent à Echourouk que cette «nouvelle approche» de l’armée sur le dossier sahraoui ne signifie pas que l’Algérie cherche à entrer dans une autre guerre contre le royaume, «car ses malheurs seront dévastateurs pour la région». Néanmoins, elles ne cachent pas la menace d'une réponse militaire à toute action du Maroc visant les frontières occidentales de l’Algérie.
Le pouvoir algérien enterre son «rôle d’observateur neutre»
Cette «nouvelle approche» déclinée par l’armée du voisin de l’Est a le mérite de donner davantage du crédit aux positions longtemps défendues par Rabat, ayant toujours qualifié l’Algérie d'acteur majeur dans le confit au Sahara occidental.
«Il est impossible de parvenir à une solution au conflit, et sous quelque forme que ce soit, sans la participation directe de l'Algérie en tant que partie principale dans la région, concernée par le conflit et ses effets, et donc elle n'acceptera aucune initiative future la (Algérie) traitant en tant qu'observateur, car désormais elle est concerné par la question sahraouie, compte tenu de ses risques sur sa sécurité stratégique, qui nécessite sa présence effective à la table des négociations entre le Polisario et le Maroc», exigent ainsi les «sources bien informées».
Une présence que le royaume à toujours appelée de ses vœux. D’ailleurs, les deux rounds de la table ronde de Genève, de décembre 2018 et mars 2019 sous l'égide de l'ONU, ont connu une participation effective du chef de la diplomatie algérienne.
De son côté le quotidien L’Expression prépare l’opinion publique à de prochaines interventions des soldats algériens hors des frontières. Il a pour cela donné la parole à des universitaires qui se sont félicité des articles 31 et 91 de la nouvelle constitution, adoptée le 1er novembre par environ 24% de participation, autorisant l’armée à se déployer à l’étranger.
Un haut militaire à la retraite a défendu ce feu vert, affirmant que «l’Algérie n'est pas un pays expansionniste, c'est une doctrine qui n'existe pas dans notre armée. Cependant, il faut tenir compte de l'évolution géostratégique». Une version partagée par le commandement militaire. «La sécurité de notre pays, qui transcende nos frontières géographiques nationales, exige, à la lumière de la conjoncture régionale actuelle et ce qu'elle sous-tend comme mutations et changements, le renforcement de la protection de la sécurité et de la stabilité de notre patrie», rapporte le journal francophone.
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