Des experts en sécurité ont estimé que le régime marocain était "dans l'embarras" après l'agression militaire contre des civils sahraouis désarmés dans la région d'El Guerguerat et la violation de l'accord de cessez-le-feu signé en 1991, affirmant que la décision du front Polisario de retourner à la lutte armée pour libérer les territoires sahraouis occupés "a brouillé les cartes du Royaume marocain".
Le président de la commission algéro-africaine pour la paix et la réconciliation, Ahmed Mizab a déclaré que l'intervention militaire du Maroc au Sahara Occidental et un acte "démesuré" qui "s'est répercuté négativement sur le Maroc actuellement dans l'embarras".
La violation par les forces d'occupation marocaines de l'accord de cessez-le-feu a mis à mal les Nations Unies, accusées de "prendre le parti du Maroc et de manquer à leurs promesses dans le règlement de la question sahraouie après 29 ans de la création de la Minurso".
L'expert dans les affaires sécuritaires africaines a estimé que le Maroc "a rendu service aux Sahraouis, vu la couverture médiatique de l'évènement, en dépit des différentes approches de traitement", ce qui a placé "la question sahraouie au-devant de la scène".
M.Ahmed Mizab a ajouté que le Maroc "a ouvert un front qu'il lui sera difficile de contrer", d'autant que "le combat mené par le peuple sahraoui est motivé par la volonté de se libérer du joug colonial, alors que les soldats marocains ne croient même pas à leur cause", ajoutant que "c'est ce même écart qui fera inéluctablement la différence dans le champ de batailles".
Pour sa part, l'ancien observateur international dans la Mission des Nations Unies pour la paix, Ahmed Kerrouche a rappelé que le régime marocain "n'a pas bien calculé les retombées de la violation de l'accord de cessez-le-feu, signé avec le front Polisario en septembre 1991, dans lequel il s'engage à poursuivre les négociations et à organiser un référendum libre et transparent d'autodétermination du peuple sahraoui.
L'expert en sécurité a souligné que le Maroc "ne s'attendait pas à la ferme riposte du front Polisario à son agression contre les manifestants au niveau de la brèche illégale à El Guerguerat, et à la violation de l'accord de cessez-le-feu qui constitue une violation des conventions internationales, et a manqué à ses engagements et responsabilités envers la communauté internationale".
"Il est certain que le Maroc regrette la violation de l'accord onusien", a soutenu M. Kerrouche, en témoigne, a-t-il dit, "l'entretien téléphonique du souverain marocain Mohamed VI avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres sur "son soi-disant attachement au processus politique et aux négociations".
L'ancien observateur international a mis en garde contre "les conséquences de la violation par le régime marocain de l'accord de cessez-le-feu sur la région tout entière en retournant à la case départ à un moment où tout le monde attendait qu'un calendrier soit fixé pour l'organisation du référendum d'autodétermination," soulignant "l'attachement du Front de Polisario à la lutte armée pour recouvrer son droit parallèlement à l'intransigeance du Maroc et son refus de se conformer à la légalité internationale, ce qui "menacerait la paix et la sécurité internationales".
Le midi libre/aps
Le président de la commission algéro-africaine pour la paix et la réconciliation, Ahmed Mizab a déclaré que l'intervention militaire du Maroc au Sahara Occidental et un acte "démesuré" qui "s'est répercuté négativement sur le Maroc actuellement dans l'embarras".
La violation par les forces d'occupation marocaines de l'accord de cessez-le-feu a mis à mal les Nations Unies, accusées de "prendre le parti du Maroc et de manquer à leurs promesses dans le règlement de la question sahraouie après 29 ans de la création de la Minurso".
L'expert dans les affaires sécuritaires africaines a estimé que le Maroc "a rendu service aux Sahraouis, vu la couverture médiatique de l'évènement, en dépit des différentes approches de traitement", ce qui a placé "la question sahraouie au-devant de la scène".
M.Ahmed Mizab a ajouté que le Maroc "a ouvert un front qu'il lui sera difficile de contrer", d'autant que "le combat mené par le peuple sahraoui est motivé par la volonté de se libérer du joug colonial, alors que les soldats marocains ne croient même pas à leur cause", ajoutant que "c'est ce même écart qui fera inéluctablement la différence dans le champ de batailles".
Pour sa part, l'ancien observateur international dans la Mission des Nations Unies pour la paix, Ahmed Kerrouche a rappelé que le régime marocain "n'a pas bien calculé les retombées de la violation de l'accord de cessez-le-feu, signé avec le front Polisario en septembre 1991, dans lequel il s'engage à poursuivre les négociations et à organiser un référendum libre et transparent d'autodétermination du peuple sahraoui.
L'expert en sécurité a souligné que le Maroc "ne s'attendait pas à la ferme riposte du front Polisario à son agression contre les manifestants au niveau de la brèche illégale à El Guerguerat, et à la violation de l'accord de cessez-le-feu qui constitue une violation des conventions internationales, et a manqué à ses engagements et responsabilités envers la communauté internationale".
"Il est certain que le Maroc regrette la violation de l'accord onusien", a soutenu M. Kerrouche, en témoigne, a-t-il dit, "l'entretien téléphonique du souverain marocain Mohamed VI avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres sur "son soi-disant attachement au processus politique et aux négociations".
L'ancien observateur international a mis en garde contre "les conséquences de la violation par le régime marocain de l'accord de cessez-le-feu sur la région tout entière en retournant à la case départ à un moment où tout le monde attendait qu'un calendrier soit fixé pour l'organisation du référendum d'autodétermination," soulignant "l'attachement du Front de Polisario à la lutte armée pour recouvrer son droit parallèlement à l'intransigeance du Maroc et son refus de se conformer à la légalité internationale, ce qui "menacerait la paix et la sécurité internationales".
Le midi libre/aps
Commentaire