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Agence Ecofin) - S’appuyant sur la croissance du marché des véhicules électriques en Chine et sur un scénario de l’AIE, Carbon Tracker a produit une étude dans laquelle il indique que dans les 10 prochaines années, la demande mondiale de pétrole devrait reculer de 70 %.
Le groupe de réflexion Carbon Tracker a publié une étude le 20 novembre, dans laquelle il indique que le passage agressif aux véhicules électriques devrait réduire de 70 % la croissance de la demande globale de pétrole, d’ici 2030. Par conséquent, la Chine qui porte essentiellement cette croissance, pourrait économiser plus de 80 milliards de dollars par an, en importations de pétrole.
Selon des données fournies par l’industrie des véhicules électriques en Chine, le coût du pétrole importé pour alimenter un véhicule est 10 fois plus important que celui de l’équipement solaire nécessaire à l’alimentation d’un véhicule électrique. Si les prévisions de Carbon Tracker se vérifient, cela présage une grosse réduction de l’activité du raffinage en Chine, l’une des plus dynamiques du monde.
Carbon Tracker a assuré que ses analyses s’appuient sur le scénario de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui prévoit que les véhicules électriques représenteront 40 % des ventes totales de voitures en Chine d’ici 2030 et 20 % des ventes en Inde et dans d’autres marchés émergents.
« Il s’agit d’un choix simple entre une dépendance croissante au pétrole cher produit par un cartel étranger ou l’électricité nationale produite par des sources renouvelables, dont les prix baissent avec le temps », a déclaré Kingsmill Bond, stratège chez Carbon Tracker et auteur principal de l’étude.
L’adoption et l’utilisation exclusive des véhicules électriques sont prévus dans le cadre des nombreux efforts du gouvernement chinois pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. On ne connait pas encore la date de l’interdiction de l’importation et de l’utilisation des véhicules traditionnelles. Toutefois, un responsable de l’industrie a déclaré le mois dernier que les véhicules électriques représenteront 50 % de toutes les ventes de voitures neuves dans le pays, d’ici 2035, les véhicules hybrides constituant le reste.
D’autres marchés moins importants en termes de volume comme le Royaume-Uni et la Norvège prévoient aussi d’interdire les véhicules à combustion au cours de la prochaine décennie.
Olivier de Souza
Le groupe de réflexion Carbon Tracker a publié une étude le 20 novembre, dans laquelle il indique que le passage agressif aux véhicules électriques devrait réduire de 70 % la croissance de la demande globale de pétrole, d’ici 2030. Par conséquent, la Chine qui porte essentiellement cette croissance, pourrait économiser plus de 80 milliards de dollars par an, en importations de pétrole.
Selon des données fournies par l’industrie des véhicules électriques en Chine, le coût du pétrole importé pour alimenter un véhicule est 10 fois plus important que celui de l’équipement solaire nécessaire à l’alimentation d’un véhicule électrique. Si les prévisions de Carbon Tracker se vérifient, cela présage une grosse réduction de l’activité du raffinage en Chine, l’une des plus dynamiques du monde.
Carbon Tracker a assuré que ses analyses s’appuient sur le scénario de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui prévoit que les véhicules électriques représenteront 40 % des ventes totales de voitures en Chine d’ici 2030 et 20 % des ventes en Inde et dans d’autres marchés émergents.
« Il s’agit d’un choix simple entre une dépendance croissante au pétrole cher produit par un cartel étranger ou l’électricité nationale produite par des sources renouvelables, dont les prix baissent avec le temps », a déclaré Kingsmill Bond, stratège chez Carbon Tracker et auteur principal de l’étude.
L’adoption et l’utilisation exclusive des véhicules électriques sont prévus dans le cadre des nombreux efforts du gouvernement chinois pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. On ne connait pas encore la date de l’interdiction de l’importation et de l’utilisation des véhicules traditionnelles. Toutefois, un responsable de l’industrie a déclaré le mois dernier que les véhicules électriques représenteront 50 % de toutes les ventes de voitures neuves dans le pays, d’ici 2035, les véhicules hybrides constituant le reste.
D’autres marchés moins importants en termes de volume comme le Royaume-Uni et la Norvège prévoient aussi d’interdire les véhicules à combustion au cours de la prochaine décennie.
Olivier de Souza
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