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CARACAS - Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé lundi la décision du Venezuela de se retirer de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Il a qualifié les deux institutions de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres.
"Ils doivent nous rendre les fonds", a déclaré Hugo Chavez dans un message transmis par la télévision nationale. Le chef d'Etat compte créer une institution bancaire régionale qui se substituerait aux deux organisations, responsables selon lui de la pauvreté en Amérique du sud.
"Il vaut mieux que nous sortions avant qu'on nous ait pillés. Pourquoi? Parce que (ces institutions) sont en crise. J'ai lu dans la presse que le FMI ne pouvait pas payer les salaires", a ajouté le président vénézuélien lors d'une adresse à la nation à l'occasion de la Fête du 1er mai.
Le chef de l'Etat vénézuélien a chargé à cette occasion son ministre des Finances, Rodrigo Cabezas, de transmettre à ces deux organismes la sortie du Venezuela de leur sein.
"Ici (au Venezuela) c'est le FMI qui commandait, ce mécanisme aux mains de l'impérialisme nord-américain (...) afin de lui imposer des politiques économiques et sociales brutales", a poursuivi le chef de file de la gauche radicale latino-américaine réélu en décembre.
Selon lui, les ministres des Finances vénézuéliens des cabinets précédents répondaient à des intérêts étrangers. "Ils vivaient pratiquement là-bas à Washington et c'était presque une condition requise qu'ils parlent anglais. Moi j'ai un ministre des Finances qui parle espagnol", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont accusé M. Chavez d'être un élément destabilisateur en Amérique Latine. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a déclaré mercredi que M. Chavez détruisait son pays "économiquement et politiquement".
M. Chavez a également annoncé que le salaire minimum serait augmenté de 20% pour atteindre 615'000 bolivares (210 euros), malgré l'inflation record de 12% par an qui paralyse l'économie du pays. La durée légale du travail quotidien sera quant à elle ramenée à six heures d'ici 2010.
"Les travailleurs vénézueliens méritent le meilleur du meilleur", a lancé celui qui considère Fidel Castro comme son mentor.
Swissinfo
CARACAS - Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé lundi la décision du Venezuela de se retirer de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Il a qualifié les deux institutions de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres.
"Ils doivent nous rendre les fonds", a déclaré Hugo Chavez dans un message transmis par la télévision nationale. Le chef d'Etat compte créer une institution bancaire régionale qui se substituerait aux deux organisations, responsables selon lui de la pauvreté en Amérique du sud.
"Il vaut mieux que nous sortions avant qu'on nous ait pillés. Pourquoi? Parce que (ces institutions) sont en crise. J'ai lu dans la presse que le FMI ne pouvait pas payer les salaires", a ajouté le président vénézuélien lors d'une adresse à la nation à l'occasion de la Fête du 1er mai.
Le chef de l'Etat vénézuélien a chargé à cette occasion son ministre des Finances, Rodrigo Cabezas, de transmettre à ces deux organismes la sortie du Venezuela de leur sein.
"Ici (au Venezuela) c'est le FMI qui commandait, ce mécanisme aux mains de l'impérialisme nord-américain (...) afin de lui imposer des politiques économiques et sociales brutales", a poursuivi le chef de file de la gauche radicale latino-américaine réélu en décembre.
Selon lui, les ministres des Finances vénézuéliens des cabinets précédents répondaient à des intérêts étrangers. "Ils vivaient pratiquement là-bas à Washington et c'était presque une condition requise qu'ils parlent anglais. Moi j'ai un ministre des Finances qui parle espagnol", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont accusé M. Chavez d'être un élément destabilisateur en Amérique Latine. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a déclaré mercredi que M. Chavez détruisait son pays "économiquement et politiquement".
M. Chavez a également annoncé que le salaire minimum serait augmenté de 20% pour atteindre 615'000 bolivares (210 euros), malgré l'inflation record de 12% par an qui paralyse l'économie du pays. La durée légale du travail quotidien sera quant à elle ramenée à six heures d'ici 2010.
"Les travailleurs vénézueliens méritent le meilleur du meilleur", a lancé celui qui considère Fidel Castro comme son mentor.
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