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    LA TURQUIE, LES EMIRATS ARABES UNIS ET LE CANADA PROSPECTENT L’ÉCONOMIE DU PAYS :
    Alger prépare l’après-Covid-19

    .ouestribune-dz.com
    24 novembre 2020



    Cette offensive de charme de l’Algérie pourrait ne pas être fructueuse dans l’immédiat, Covid- 19 oblige, mais les observateurs s’attendent à ce que l’Algérie cueille les premiers fruits, après la fin de la pandémie.

    Le déploiement économique en ces temps de Covid-19 n’est pas chose évidente, mais cela n’empêche pas les pouvoirs publics de préparer l’après pandémie en multipliant les contacts avec des pays potentiellement investisseurs ou qui ne cachent pas leur volonté d’investir en Algérie. Sur la liste des partenaires susceptibles d’intégrer la feuille de route économique du président Tebboune, trois ont manifesté, hier seulement, leur intérêt et les responsables algériens, entre ministres et présidents d’organisations patronales, n’ont pas manqué de leur côté de vendre la marque Algérie, notamment avec la disparition de la règle des 51/ 49, dans les investissements étrangers. La Turquie, actuellement déjà sensiblement présente dans l’industrie sidérurgique et le textile a marqué, un véritable enthousiaste, à bien écouter son ambassadrice turque à Alger, Mahinur Ozdemir Goktas. La diplomate turque a affiché sa conviction que les deux pays peuvent facilement atteindre les 5 milliards de dollars par an en terme d’échanges commerciaux. La proposition de la Turquie, pour concrétiser cet objectif est que les deux pays travaillent pour la conclusion d’un accord de libre échange gagnant-gagnant. L’ambassadrice qui a intervenu lors de la 4ème édition «Les débats de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC)-international », n’est pas allée par 36 chemins. «Nous pensons qu’avec la signature d’un accord de libre échanges avec l’Algérie va permettre d’accroître nos échanges dans le cadre d’un partenariat gagnant- gagnant», a-t-elle affirmé. Il faut savoir qu’à l’échelle africaine, l’Algérie est le deuxième partenaire commercial de la Turquie et septième en matière d’investissement direct. Mme Goktas a fait savoir que la commission mixte algéro-turque se tiendra au début de 2021 lors de laquelle une visite d’une délégation d’hommes d’affaires turcs sera organisée à Alger et promis d’organiser des vols hebdomadaires spéciaux entre Ankara et Alger pour donner un sens concret au partenariat.


    Le second partenaire de l’Algérie à avoir fait l’actualité n’est autre que les Emirats arabes Unies. Déjà présents dans l’industrie mécanique militaire en Algérie, à travers une joint-venture algéro-germano- émiratis, les EAU sont considérés comme un partenaire solide et durable et le ministre du Commerce qui a eu à discuter, par visioconférence, de coopération avec l’ambassadeur émirati n’a pas manqué de se féliciter de «l’évolution positive enregistrée dans le domaine de la coopération bilatérale». Une satisfaction qui pousse le ministre du Commerce à souligner l’urgence de «relancer dans les plus brefs délais un conseil d’affaires algéro-émirati, afin d’attirer davantage d’investissements». Kamel Rezig a invité les opérateurs économiques émiratis à accéder au marché algérien. De son côté, l’ambassadeur émirati en Algérie a affirmé «l’engagement de son pays à relever le niveau d’échanges commerciaux avec l’Algérie dans divers domaines». Le troisième partenaire, qualifié de sérieux, même si les échanges avec l’Algérie ne sont toujours pas importants est le Canada. Et c’est le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham qui a été missionné pour convaincre le représentant diplomatique du Canada en Algérie à faire découvrir l’économie algérienne aux opérateurs canadiens. Ferhat Ait Ali a donc expliqué «la nouvelle orientation économique et les réformes engagées dernièrement pour améliorer le climat des affaires et instaurer un cadre législatif et réglementaire stable et durable notamment pour les investissements étrangers», rapporte un communiqué du ministère de l’Industrie. Le ministre a ainsi appelé les entreprises canadiennes à «s’inscrire dans cette nouvelle démarche et à créer des investissements durables en Algérie notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture et des mines». Cette offensive de charme de l’Algérie pourrait ne pas être fructueuse dans l’immédiat, Covid-19 oblige, mais les observateurs s’attendent à ce que l’Algérie cueille les premiers fruits, après la fin de la pandémie.
    Anissa Mesdouf
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