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Désintox : Des mercenaires subsahariens enrolés par les FAR et un officier émirati tué, selon le Polisario

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  • Désintox : Des mercenaires subsahariens enrolés par les FAR et un officier émirati tué, selon le Polisario

    Après avoir annoncé des bombardements, des soldats des FAR tués et d'autres faits prisonniers, plusieurs médias du Polisario et de l’Algérie évoquent «l’enrôlement militaire» de Subsahariens par le Maroc, ou encore «la mort d’un officier émirati dans un bombardement au Sahara».


    Des médias algériens et du Polisario continuent d’alimenter la campagne de fake news, lancée au lendemain de l’intervention des Forces armées royales (FAR) à El Guerguerate le 13 novembre dernier. Ainsi, les médias algériens Ennahar et Echorouk ont relayé l’information selon laquelle l’armée marocaine voudrait «recourir au recrutement de Subsahariens» pour lutter contre le Polisario, citant un article d’El Espanol.

    «Le journal a cité des sources marocaines bien informées sur le fait qu'il y a des efforts constants pour changer la loi sur la nationalité marocaine, afin de permettre la naturalisation des migrants subsahariens et de les transférer pour combattre les Sahraouis», assure Echorouk. Le journal semble ainsi persuadé que l'enrôlement de mercenaires étrangers nécessite une régularisation de leur situation administrative.

    Bombardement d'intox

    Echourouk fustige une «démarche inhumaine et irresponsable par laquelle le gouvernement marocain cherche à exploiter les conditions de ces immigrés et à les faire chanter avec la citoyenneté en échange de prendre les armes contre un peuple africain dont la terre est occupée». Une citation que le média algérien affirme avoir été relayée par El Espanol bien qu’elle ne figure nulle part dans ledit article.

    Les médias algériens jurent que cette décision émanerait du «manque de troupes dans l'armée royale» qui aurait été «mis en évidence en 2018, lorsque le Maroc a dû retirer son aide militaire à l'Arabie saoudite pour combattre les rebelles au Yémen en raison de l'état d'alerte au Sahara occidental».



    De leur côté, les relais médiatiques du Polisario ont poursuivi leur propagande sur la situation au Sahara, plusieurs jours après l’intervention des FAR pour sécuriser le passage entre le Maroc et la Mauritanie via le poste-frontière d’El Guerguerate. Ils ont ainsi largement relayé une déclaration accordée à l’agence de presse du Polisario par le «secrétaire général du ministère de la sécurité sahraouie» Sidi Ould Oukal, jurant que «l'armée populaire de libération sahraouie effectue des bombardements des postes marocains tout au long du mur» de sécurité.

    Le responsable a même affirmé qu’un officier émirati aurait été tué dans l’une des opérations, tandis qu’un autre aurait été blessé. Ce dernier aurait été «transporté en urgence par un Service médical d'urgence par hélicoptère».

    Désintox : Le Polisario, les missiles, et les dégats humains infligés [Vidéo]

    Appelé à fournir plus de détails, le responsable du Polisario s’est contenté d’avancer qu’il «dispose de peu d’information», ajoutant tout de même que les officiers émiratis étaient «en mission auprès de l’armée marocaine pour lui apporter son expertise technologique». L’occasion de tirer, comme plusieurs formations politiques algériennes l'int fait auparavant, sur les Emirats arabes unis et de dénoncer une expertise «déjà présenté en Syrie et en Libye».

    Parallèlement, le mouvement séparatiste poursuit ses «communiqués militaires», faisant état de bombardement «quotidiens» de postes des FAR, avec «de lourdes pertes en vies humaines et en matériel». «Des flammes et de la fumée s'échappant des bases de l'armée royale marocaine à la suite des frappes dévastatrices de l'APLS ont été constatés», assure un communiqué du Polisario, relayé par Futuro Sahara.



    ya biladi
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