Le Parlement Européen demande la libération de Khaled Drareni, Said Boudour, Abdelkrim Zeghileche, Walid Kechida et Yacine Mebarki
ALGERIEPART PLUS
26 NOVEMBER 2020
Lors de la session plénière du parlement européen organisé ce jeudi 26 novembre, les élus ont étudié l’adoption d’une résolution d’urgence qui condamne la détérioration de la situation des droits humains en Algérie et réclame la libération des journalistes et militants du Hirak emprisonnés. En effet, dans cette résolution proposée aux députés européens par la portugaise Marisa Matias, qui fait partie de la présidence collégiale du groupe GUE/NGL au Parlement européen, il est clairement réclamé la libération de Khaled Drareni, Said Boudour, Abdelkrim Zeghileche, Walid Kechida et Yacine Mebarki ainsi que tous les autres détenus politiques enfermés encore dans les prisons algériennes.
Il faut savoir que le groupe GUE/NGL occupe 5,5 % des 705 sièges au Parlement européen, avec 39 eurodéputés issus d’une vingtaine de partis. Sa co-présidence est assurée par la Française Manon Aubry (La France insoumise) et l’Allemand Martin Schirdewan (Die Linke). Avec 6 eurodéputés chacun, ce sont les partis Syriza (Grèce) et La France insoumise (France) qui en constituent les principales délégations. Die Linke (Allemagne) comptabilise pour sa part 5 députés. Six eurodéputés espagnols siègent également à leurs côtés (issus de trois partis dont Podemos), ainsi que quatre Portugais et quatre Irlandais.
Le projet d’une résolution d’urgence sur la situation chaotique des Droits de l’Homme en Algérie a été donc élaboré et proposé par ce groupe parlementaire de la gauche radicale européenne. Dans le texte composant cette résolution, nous retrouvons également plusieurs condamnations du régime algérien. A titre d’exemple, les députés européens à l’origine de cette initiative clament leur soutien des revendications d’abrogation des articles répressifs du code pénal qui restreignent la liberté d’expression et de réunion en Algérie, notamment les dispositions criminalisant l’appel au « rassemblement non armé », celles relatives à la diffamation de personnalités publiques et les articles en termes vagues portant atteinte à l’unité nationale et utilisés pour poursuivre les manifestants pacifiques.
Cette résolution du parlement européen demande également aux autorités algériennes de mettre fin à toutes les formes de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des militants syndicaux, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme et de se conformer aux conventions internationales en la matière notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Elle réclame enfin aux autorités algériennes de se conformer aux conventions de l’OIT ratifiées par l’Algérie, notamment la convention n ° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical et la Convention n ° 98 sur droit d’organisation et de négociation collective Convention de l’OIT.
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26 NOVEMBER 2020
Lors de la session plénière du parlement européen organisé ce jeudi 26 novembre, les élus ont étudié l’adoption d’une résolution d’urgence qui condamne la détérioration de la situation des droits humains en Algérie et réclame la libération des journalistes et militants du Hirak emprisonnés. En effet, dans cette résolution proposée aux députés européens par la portugaise Marisa Matias, qui fait partie de la présidence collégiale du groupe GUE/NGL au Parlement européen, il est clairement réclamé la libération de Khaled Drareni, Said Boudour, Abdelkrim Zeghileche, Walid Kechida et Yacine Mebarki ainsi que tous les autres détenus politiques enfermés encore dans les prisons algériennes.
Il faut savoir que le groupe GUE/NGL occupe 5,5 % des 705 sièges au Parlement européen, avec 39 eurodéputés issus d’une vingtaine de partis. Sa co-présidence est assurée par la Française Manon Aubry (La France insoumise) et l’Allemand Martin Schirdewan (Die Linke). Avec 6 eurodéputés chacun, ce sont les partis Syriza (Grèce) et La France insoumise (France) qui en constituent les principales délégations. Die Linke (Allemagne) comptabilise pour sa part 5 députés. Six eurodéputés espagnols siègent également à leurs côtés (issus de trois partis dont Podemos), ainsi que quatre Portugais et quatre Irlandais.
Le projet d’une résolution d’urgence sur la situation chaotique des Droits de l’Homme en Algérie a été donc élaboré et proposé par ce groupe parlementaire de la gauche radicale européenne. Dans le texte composant cette résolution, nous retrouvons également plusieurs condamnations du régime algérien. A titre d’exemple, les députés européens à l’origine de cette initiative clament leur soutien des revendications d’abrogation des articles répressifs du code pénal qui restreignent la liberté d’expression et de réunion en Algérie, notamment les dispositions criminalisant l’appel au « rassemblement non armé », celles relatives à la diffamation de personnalités publiques et les articles en termes vagues portant atteinte à l’unité nationale et utilisés pour poursuivre les manifestants pacifiques.
Cette résolution du parlement européen demande également aux autorités algériennes de mettre fin à toutes les formes de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des militants syndicaux, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme et de se conformer aux conventions internationales en la matière notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Elle réclame enfin aux autorités algériennes de se conformer aux conventions de l’OIT ratifiées par l’Algérie, notamment la convention n ° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical et la Convention n ° 98 sur droit d’organisation et de négociation collective Convention de l’OIT.
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