Abou Oubaïda, l’Algérien qui reprend Aqmi
PORTRAIT - Le nouvel «émir» d’al-Qaida au Maghreb islamique est passé, comme feu Droukdel, par le GIA et le GSPC.
Par Adam Arroudj
Mis à jour il y a 8 heures
La tête d’al-Qaida au Maghreb islamique restera donc algérienne. Alors que la mort d’Abdelmalek Droukdel, le 3 juin lors d’une opération militaire française dans le nord du Mali, signait une nouvelle perte d’influence des Algériens au sein de l’organisation, c’est encore un représentant de l’islamisme armé qui ravagea l’Algérie dans les années 1990 qui a été désigné dans une vidéo reçue par l’agence américaine SITE, spécialisée dans la surveillance des groupes islamistes armés. Et plus exactement un vétéran de ce qu’on appelle la «deuxième génération», celle qui vient après les vétérans de l’Afghanistan, tous premiers fondateurs des groupes armés en Algérie.
Son nom est Abou Oubaïda Youssef al-Annabi. Il ne ressemblerait en rien à son prédécesseur. «Contrairement à Droukdel, qui faisait partie des “intellectuels” d’Aqmi, qui réfléchissait aux orientations idéologiques de l’organisation, Abou Oubaïda est un combattant», explique au Figaro une source militaire algérienne.
PORTRAIT - Le nouvel «émir» d’al-Qaida au Maghreb islamique est passé, comme feu Droukdel, par le GIA et le GSPC.
Par Adam Arroudj
Mis à jour il y a 8 heures
La tête d’al-Qaida au Maghreb islamique restera donc algérienne. Alors que la mort d’Abdelmalek Droukdel, le 3 juin lors d’une opération militaire française dans le nord du Mali, signait une nouvelle perte d’influence des Algériens au sein de l’organisation, c’est encore un représentant de l’islamisme armé qui ravagea l’Algérie dans les années 1990 qui a été désigné dans une vidéo reçue par l’agence américaine SITE, spécialisée dans la surveillance des groupes islamistes armés. Et plus exactement un vétéran de ce qu’on appelle la «deuxième génération», celle qui vient après les vétérans de l’Afghanistan, tous premiers fondateurs des groupes armés en Algérie.
Son nom est Abou Oubaïda Youssef al-Annabi. Il ne ressemblerait en rien à son prédécesseur. «Contrairement à Droukdel, qui faisait partie des “intellectuels” d’Aqmi, qui réfléchissait aux orientations idéologiques de l’organisation, Abou Oubaïda est un combattant», explique au Figaro une source militaire algérienne.
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